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NE JAMAIS RIRE PENDANT UN PROCES FEDERAL - SUITE ET FIN

25 Avril 2014, 08:10am

Publié par Xav + A.S

NE JAMAIS RIRE PENDANT UN PROCES FEDERAL - SUITE ET FIN

Il n’aura pas fallu longtemps au juge fédéral Robert Kugler d’ordonner que Salvatore Pellulo (à gauche sur la photo), un Associé de la famille Lucchese, accusé avec son ancien « bras-droit » Nicodemo Scarfo Jr (à droite sur la photo), d’avoir pillé plusieurs millions de dollars de la société « FirstPlus », d’être exclu du procès pendant plus d’un mois. Il faut dire que le juge fédéral, avait déjà été très patient avec ce dernier, l’ayant prévenu à plusieurs reprises, des conséquences que pouvait avoir son comportement s'il continuait à rigoler pendant son procès. Déjà en Mars dernier, Salvatore Pellulo avait faillit être exclu, avant que Robert Kugler ne lui dise une dernière fois de s’arrêter (Cf : Ne jamais rire pendant un procès fédéral). Les rires, et les hurlements de l’Associé de la famille Lucchese pendant le procès, pour se moquer de ses anciens collaborateurs venus témoigner, n’ont pas été appréciés par les procureurs fédéraux et surtout par le jury. Que va-t-il alors se passer pour Salvatore Pellulo ? Le juge fédéral Robert Kugler a deux solutions. La première, il pourrait demander à l’Associé de la Cosa Nostra de suivre son procès dans une salle annexe, seul avec son avocat. La deuxième solution, est que ce dernier reste incarcéré, le temps que le juge décide de son retour. En début de semaine, Salvatore Pellulo répliqua avec l‘aide de son avocat, en demandant tout simplement la nullité de son procès, car selon lui, le juge fédéral à « violé » le cinquième (« vise à protéger contre les abus de l'autorité du gouvernement dans une procédure juridique. ») et le sixième amendement (« Dans toutes poursuites criminelles, l'accusé aura le droit d'être jugé promptement et publiquement par un jury impartial de l'État et du district où le crime aura été commis »). Toujours d’après Salvatore Pellulo, la décision du juge de « l’expulser » du procès est selon lui injustifié, car les « rires » de Salvatore Pellulo, reproché par le juge pendant le témoignage des différents témoins, n’étaient en faites que des « tentatives » pour « discuter » avec son avocat. Déjà rappelé à l’ordre le mois dernier lors du témoignage de Cory Leshne, il avait de nouveau dérapé pendant la déclaration sous serment de Ken Stein, un ancien expert de la société en début de semaine : « Bien qu’il n’est pas contesté avoir fait une remarque sur le témoignage de Ken Stein (Salvatore Pellulo avait traité ce dernier de menteur). Ces dernières, étaient adressées à son avocat, pour l’aiguiller sur la stratégie à suivre pendant le procès » déclara un de ses avocats. Salvatore Pellulo stipula par ailleurs, que le fait de ne pas pouvoir porter d’autres vêtements que celui de la prison ou il est actuellement incarcéré, peut lui porter préjudice pendant le procès. Tout naturellement, J. Michael Farrell et Troy A. Archie les avocats de Salvatore Pellulo, ont demandé au juge fédéral d’annuler la sanction prise contre leur client, jugeant que le fait que ce dernier ne puisse pas assister à son procès, était une violation de ses droits constitutionnels. Ils attirèrent aussi l'attention du juge, en lui signifiant que Salvatore Pellulo souffre de trouble bipolaire depuis de nombreuses années, mais le juge fédéral Robert Kugler connu pour son « inflexibilité » a rejeté la requête des avocats. Selon l’acte d’accusation, Salvatore Pellulo, a collaboré avec Niocdemo Scarfo Jr et son père actuellement incarcéré dans un pénitencier fédéral Nicodemo Scarfo Sr pour dilapider les fonds d’une société basée au Texas « FirstPlus ». D’après le FBI, l’Associé de la famille Lucchese, avait réussi à prendre le contrôle de l’entreprise en « menaçant » les différents membres du conseil d’administration. Salvatore Pellulo fait face à près de vingt cinq charges accusations dont le racket, la fraude en valeurs mobilières, la fraude électronique, la fraude postale, la fraude bancaire, l'extorsion, le blanchiment d'argent et entrave à la justice.