REPRISE DU PROCÈS CONTRE LES MEMBRES DE LA MAFIA A PHILADELPHIE

16 Décembre 2013, 06:20am

Publié par Xav + A.S

REPRISE DU PROCÈS CONTRE LES MEMBRES DE LA MAFIA A PHILADELPHIE

Après cinq jours d'interruption, le procès contre la famille de Philadelphie a repris en milieu de semaine. Habituellement, les familles de Joseph Ligambi et George Borgesi étaient tous les jours présentes pour les soutenir, s'installant au 2ème rang dans le tribunal. Mais à la reprise du procès cette semaine, les membres de la famille des deux accusés étaient absents. Selon un avocat de la défense, cela est une décision "réfléchie" de la part des membres de la famille des deux membres de la Mafia, de ne pas assister volontairement à la reprise des débats, pour selon eux, montrer leur mécontentement : "La presse s'emparer d'eux comme une distraction. Ils ont décidé aujourd'hui de s'absenter" déclara Christopher Warren l'avocat de George Borgesi. L'avocat de la défense essaya de justifier un article paru dans le "Saturday's Daily News", ou le quotidien avait écrit que certains membres de la famille des deux accusés, essayaient d'intimider le jury lors du procès : "C'est complétement hors-sujet, il y a jamais eu aucune intimidation". Mais ce dernier déclara quand même que quatre membres du jury s'étaient plaints, d'être "fixés" du regard en permanence par certains membres de la famille, mais après un entretien individuel avec le juge fédéral Eduardo Robreno, aucun n'admit formellement se sentir menacer. Ironie du sort, les procureurs fédéraux ont pour une fois étaient d'accord avec les avocats de la défense, en déclarant que les médias présents dans le tribunal avaient un rôle assez "néfaste" lors de procès. Dans cette histoire, les avocats de la défense n'espèrent qu'une seule chose, que les médias s'occupent du "procès" et des témoignages des deux repentis, Louis Monacello et d'Anthony Aponick, plutôt que d'écrire des articles sur la femme de George Borgesi, surnommé "Alyson Corleone" par Louis Monacello. Pour les avocats de la défense, ces articles ont été écrits que dans un seul but, "déstabiliser" George Borgesi. Il faut dire que le nom d'Alyson Borgesi a surgi à plusieurs reprises lors des derniers témoignages de Louis Monacello et d'Anthony Aponick. D'après eux, cette dernière était fortement impliquée dans les affaires criminelles de son mari. Louis Monacello stipulant même, qu'il distribuait un pourcentage de ses bénéfices tous les mois à Alyson Borgesi depuis l'incarcération de Goerge Borgesi en 2001 (Cf : Louis Monacello continue son témoignage lors du procès contre la famille de Philadelphie). Dans une salle d'audience sans famille et amis pour les deux accusés, les procureurs ont fait appel à deux nouveaux témoins, deux anciens trafiquants de drogue qui étaient venus témoigner pour raconter leurs anciennes affaires avec la famille de Philadelphie. Le premier, Joseph Comerer a passé pratiquement deux heures a expliquer qu'un associé de la famille mafieuse, Gaty Battaglini lui avait prêté près de 500 dollars dans une affaire de prêt usuraire. L'associé ainsi que son supérieur, le Soldat Damion Canalichio (voir photo à droite avec George Borgesi) avaient été condamnés tous les deux à respectivement à 11 ans et 8 ans de prison pour racket lors du premier procès. Joseph Comerer avait du mal à rembourser sa dette qu'il devait aux membres de la Mafia et d'après plusieurs appels téléphoniques, les menaces envers lui devenaient de plus en plus fréquentes. Pour se protéger, ce dernier décida de collaborer avec la justice. Mais les avocats de la défense essayèrent de discréditer Joseph Comerer. En effet, d'après eux, ce dernier avait déjà coopérer avec le FBI et il avait été accusé d'utiliser sa protection pour voler de l'argent, ce que Joseph Comerer nia à la barre des témoins. Le deuxième témoin, Michael Orlando avait décider de collaborer après avoir été arrêté par la justice pour avoir racketter plusieurs individus entre 1998 et 2002. Sur un enregistrement, on pouvait entendre Michael Orlando se plaindre auprès de Gaty Battaglini, des milliers de dollars qu'il devait aux Soldats de la famille mafieuse, Damion Canalichio et John "Johnny Gongs" Casasanto (Assassiné en Novembre 2003), dans cet enregistrement, on pouvait aussi entendre Gaty Battaglini déclarait : "Il (Joseph Ligambi) ne veut rien entendre, il veut son fric comme chaque semaine".