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LE PARRAIN DE LA FAMILLE BONANNO TRANSFÉRÉ DANS UNE AUTRE PRISON FÉDÉRALE

29 Septembre 2015, 04:35am

Publié par Xav

LE PARRAIN DE LA FAMILLE BONANNO TRANSFÉRÉ DANS UNE AUTRE PRISON FÉDÉRALE

Vous vous souvenez de John Palazzolo ? C’est un Soldat de la famille Bonanno qui avait fait parler de lui en Avril dernier. Le mafieux âgé de soixante dix sept ans et qui avait été libéré de prison en 2012 après avoir purgé près de dix années pour tentative de meurtre, avait été arrêté par les agents fédéraux pour une simple violation de conditionnelle. Mais cette arrestation a permis selon le FBI et les procureurs fédéraux d’éviter une guerre interne dans la famille Bonanno. En effet, depuis 2013, un nouveau Parrain a été nommé, Michael « The Nose » Mancuso, qui de son pénitencier fédéral ou il purge près de quinze années pour meurtre, était en train de réorganiser les fondements de cette famille, qui était sur le point de « disparaitre » selon la justice Américaine au début des années 2000. Libérable en 2019, son autorité dans la rue reste importante, mais du fait de son incarcération, sa marge de manœuvre reste limitée. Le problème dans une famille dirigée par des individus incarcérés et que certaines personnes peuvent essayer d’en profiter pour prendre le pouvoir. Pendant sa peine d’emprisonnement, et malgré le fait qu’il ait respecté l’omerta, John Palazzolo avait été tout simplement rétrogradé au rang de Soldat, une chose que le vieux mafieux avait mal pris, mais qui en réalité n’est pas une chose tellement surprenante dans la Cosa Nostra. En effet, des membres ayant des responsabilités dans la rue et qui sont incarcérés dans une prison fédérale pour des longues peines, sont moins susceptibles de pouvoir gérer comme il le souhaite leur business et leur équipe. De cette manière, ils sont souvent rétrogradés et un « Acting » Capitaine, est généralement nommé pour continuer à « faire tourner la boutique ». Le problème dans cette affaire, est que John Palazzolo après sa sortie de prison, avait toujours gardé son statut de Soldat, et sa rancœur envers les membres de la hiérarchie était de plus en plus importante. D’après le FBI, il rencontra le Consigliere en exercice, Anthony Rabito, à l’arrière d’un restaurant de New-York en plein milieu de la nuit. Il prit aussi contact avec Franck « Frankie Boy » Salerno, un Soldat de la famille Bonanno, neveu de Michael Mancuso et qui lui servirait de messager en prison. Ces différentes réunions ont d’après les agents fédéraux rien résolu, mais ont démontré que John Palazzolo était « prêt » selon eux à passer « à l’attaque ». Michael Mancuso est actuellement incarcéré dans le pénitencier fédéral de Danburry dans l’État du Connecticut. Une prison de minimum sécurité, une sorte de « Country Club » pour prisonniers fédéraux diront certains membres du FBI. De plus de jouir d’un certain confort en prison, Michael Mancuso n’arrive pas en terre inconnue. En effet, d’autres membres de la famille Bonanno emprisonnés depuis la plus grosse opération orchestrée contre cette borgata au début des années 2000, comme Anthony « Tony Green » Urso, se retrouvent aussi à Danburry. Anthony Urso, un mafieux de la vieille école, qui avait servi temporairement d’Acting Boss après la coopération de Joseph Massino en 2003, avait une manière bien à lui de concevoir les règles de la Cosa Nostra. Un soir dans un club social, Anthony Urso était furieux et sa lâcha en déclarant à des membres de la famille Bonanno dont le Capitaine Louis « Big Louie » Tartaglione (qui coopérait avec les autorités) que le seul moyen d’arrêter la vague des collaborateurs, était de « tuer les femmes et les enfants » des différents repentis, une méthode utilisée par leur cousine Sicilienne, mais que la Cosa Nostra s’était défendu d'appliquer. Après ces enregistrements, Anthony Urso sera condamné à près de dix sept années de prison en 2005. Incarcéré au Métropolitan Center de New-York, John Palazzolo attend patiemment une comparution devant un juge fédéral, pour sa voir s’il retourne en prison ou non. En attendant, Nicole Argentieri, qui est la chef adjointe dans la lutte du crime organisé pour le district de New-York, a convaincu un juge fédéral que les transferts de Michael Mancuso et d’Anthony D’Urso étaient nécessaires pour maintenir la sécurité dans la ville de New-York. Demande acceptée, Michael Mancuso sera transféré dans la prison fédérale de Seagoville au Texas, alors qu’Anthony D’Urso sera lui aussi transféré dans le même Etat, mais dans le pénitencier de Beaumont.

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LA FAMILLE DE DÉTROIT EST TOUJOURS BIEN ACTIVE

26 Septembre 2015, 07:49am

Publié par Xav

LA FAMILLE DE DÉTROIT EST TOUJOURS BIEN ACTIVE

Cérémonies, mariages, baptêmes, enterrements sont tous des lieux propices aux agents fédéraux pour remettre à jour l’organigramme d’une famille de la Cosa Nostra. On a beau raconter ce que l’ont veut sur la famille de Détroit, spéculant qu’elle est au bord du gouffre, qu’elle compte de moins en moins de membres, elle reste encore à l’heure actuelle, une famille qui a su pendant de nombreuses années naviguait sous le radar de la justice Américaine. Depuis que Jack « Jackie The Kid » Giacalone a repris le flambeau de la famille en 2014, il a su la restructurer à sa façon pour améliorer sa sécurité. Premièrement, il a réduit le nombre de Capitaines. Deuxièmement, les membres de sa famille doivent désormais se déplacer pour venir le voir, dans des lieux bien précis et Jack Giacalone utilise même des messagers comme son Acting Boss, Peter Tocco, qui transmet les ordres du Parrain aux membres se trouvant à l’Est de l’Etat. Surnommé « Blackie » par ses amis et Associés, Peter Tocco est le neveu de l’ancien Parrain emblématique qui régna d’une main de fer sur la famille de Détroit pendant de longues années, Giacomo Tocco. Pour Peter, Jack Giacalone est prêt à faire des concessions, et lui de nature si discrète ces derniers temps, participa au mariage du neveu de son fidèle bras droit il y a quelques semaines, Peter Tocco Jr. Ce dernier est un apprenti « Affranchi » et servirait actuellement de chauffeur et de garde du corps pour Jack Giacalone. Selon le FBI, le beau monde de la pègre était présent lors de cette cérémonie dont le Consigliere Anthony « Tony Pal » Palazzolo. Cette famille extrêmement cloisonnée, tenue par des liens du sang est encore très active dans l’État du Michigan. La particularité de cet État, est sa proximité avec le Canada, un pays ou les Mafias Italienne comme la Cosa Nostra ou la N’Drangheta sont très présentes. La semaine dernière à Windsor en Ontario, une petite ville se trouvant à un kilomètre seulement de Détroit, une fusillade éclata en plein jour. Alors qu’un véhicule de la marque Jaguar attendait tranquillement à un feu rouge, une berline sans plaque d’immatriculation déboula sur sa gauche et l’un des passagers tira à plusieurs reprises sur le conducteur, heureusement sans gravité. Ce qui inquiète le plus les enquêteurs et ce qui concorde avec l’arrivée des agents fédéraux dans le territoire Canadien est que Windsor à toujours été une ville contrôlée par la famille de Détroit. L’avantage pour la Cosa Nostra est de prendre part à des rackets dans un pays ou la législation en matière de crime organisée est différente qu’aux États-Unis :« Si quelqu’un était tué à Windsor, alors la famille de Détroit était au courant » déclara un policier de ville, ce territoire serait actuellement géré par Anthony Palazzolo. Le problème est que cette tentative d’assassinat ne concorde pas tellement avec le style de l’actuel Consigliere de la famille Détroit. Ce dernier qui a déjà un lourd passif criminel, est un personnage plutôt discret, qui n’accepterait sans doute pas ce style d’exécution en plein jour et devant de nombreux témoins. Anthony Palazzolo a été entre autre soupçonné dans le meurtre du célèbre syndicaliste Jimmy Hoffa dont son corps ne fut jamais retrouvé. La violence pour la famille de Détroit comme pour les autres familles de la Cosa Nostra implantées aux États-Unis, a toujours été utilisée qu’en dernier recourt. De plus cet assassinat ne ressemble pas avec la stratégie actuelle de Jack Giacalone, préférant prospérer dans l’ombre plutôt que de voir « débarquer » toutes les agences fédérales pour une tentative d’assassinat orchestrée en plein jour. Selon le FBI, les deux derniers homicides liés à la famille de Détroit ont eu lieu en 2002 et 2007 sans que les auteurs ne soient arrêtés. En 2002, un Associé de la famille de Détroit, Jerome Bianchette avait été assassiné après s’en être pris physiquement à un propriétaire d’un restaurant. Ce dernier avait décidé de porter plainte et avait demandé par la même occasion une protection policière. On suppose qu’après cette altercation qui avait fait beaucoup de bruit dans les médias, Jack Giacalone avait demandé son assassinat qui fut approuvé par la hiérarchie de la famille. En 2007, le Soldat Carlo Bommarito, fils du Capitaine Frank Bommarito. Carlo Bommarito avait été assassiné sous l’ordre de Vito Giacalone en raison de sa dépendance à l’héroïne. Devenant paranoïaque et de plus en plus instable, il n’hésitait pas à voler de l’argent et causait de ce fait beaucoup de tord selon le FBI à la famille de Détroit. De plus, un Soldat sous dépendance de drogue et qui se fait arrêter par la justice Américaine, est beaucoup plus susceptible de collaborer qu’un autre mafieux lambda . Curieusement, son père Frank Bommarito ne se vengera pas et sera même rétrogradé au rang de Soldat une fois l’arrivée de Jack Giacalone au pouvoir en 2014.

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UN ASSOCIÉ DE LA OUTFIT DÉCIDE DE COLLABORER AVEC LE FBI

23 Septembre 2015, 04:36am

Publié par Xav

UN ASSOCIÉ DE LA OUTFIT DÉCIDE DE COLLABORER AVEC LE FBI

Son témoignage commence à être dévastateur et le destin de certains membres de la Outfit reste en suspens en raison d’un ancien Associé, qui a depuis quelques mois décider de collaborer avec la justice Américaine, Jeff Hollingshead. Son parcours au sein de la Cosa Nostra, ressemble étrangement à celui d’un autre célèbre Associé de la famille Lucchese, Henry Hill. Alors que ce dernier était d’origine Italienne et Irlandaise, Jeff Hollingshead est quant-à lui d’origine Italienne et Allemande. Travaillant depuis son adolescence dans le quartier Italien de Chicago, Taylor Street, Jeff Hollingshead côtoya des gangsters qui deviendront par la suite des membres initiés de cette organisation criminelle comme Robert Panozzo, mais il travaillera aussi pour des « grands pontes » de la Outfit dont le légendaire Joey « Joey The Clown » Lombardo (voir photo). L’ancien Consigliere de la Outfit gérait un territoire très vaste, celui de Grande Avenue et par son influence au sein de la Mafia, Joey Lombardo avait dans son équipe des mafieux de renoms dont Albert « Albie The Falcon » Vena, qui reprendra par la suite le contrôle de ce territoire après l’incarcération de Joey Lombardo à la prison à la perpétuité en 2006. Pendant des années, Jeff Hollingshead vécut la grande vie et gagnera des centaines des milliers de dollars qu’il partagera sans se poser de questions avec les membres de son organisation. Jeff Hollingshead habitait une luxueuse maison, partait dans les plus beaux coins du monde en vacances et sera marié à une très belle femme qui adorait par-dessus tout son style de vie, Jillian Hollingshead . Jeff Hollingshead lui achetait des vêtements de luxe, des sacs remplis de bijoux et partaient très souvent dans leur maison de vacances à Galena, une petite ville huppée de l’Illinois a la frontière avec l’Etat du Wisconsin. Malgré qu’il ne soit pas un membre initié, Jeff Hollingshead assistait à des « repas d’affaires » avec des membres importants et influents de la Outfit comme Michael Sarno (Il sera condamné à près de vingt cinq années de prison pour racket en 2012), qui contrôlait la ville de Cicero, ou encore les frères DiFronzo (John DiFronzo était encore récemment le Parrain de la Outfit). Mais toutes les bonnes choses ont une fin et pour Jeff Hollingshead, tout s’arrêta brusquement en 2009. Cette année là, il se fit arrêter pour plusieurs invasions de domiciles. Libéré sous caution, Jeff Hollingshead retournera en prison en 2013, après avoir été arrêté par la police et accusé de détention illégale d’armes à feux, malgré toutes ces années, son procès n’avait pas encore débuté. Pendant son incarcération, Jeff Hollingshead se rendait compte que ses anciens Associés avec qui il avait fait les quatre cents coups étaient en train de lui tourner le dos. Pire encore, certains d’entre eux comme Robert Panozzo Sr profitait clairement de son absence pour lui faire des coups tordus. Quelques jours à peine après l’incarcération de son mari, Jillian Hollingshead fut interpellé par un Robert Panozzo. Le Soldat de la Outfit qui est considéré par les agents fédéraux comme un individu extrêmement dangereux, soupçonné d’avoir participé à plusieurs meurtres pour le compte de la Outfit, intimida physiquement la femme de Jeff Hollingshead et lui fit même des insinuations sexuelles. Robert Panozzo Sr n’arrêta pas les menaces à l’encontre des Hollingshead et demanda même à certains de ses Associés de cambrioler la maison du couple. Pendant ce temps là, Jeff Hollingshead ressassait au fond de sa cellule, il risquait jusqu’à quarante années de prison et voyait ses anciens amis le dépouillaient de tous ses biens. Avec l’aide de sa femme, il décida de coopérer avec le FBI pour mettre d’abord Robert Pannozo derrière les barreaux. Grâce à l’aide de Jeff Hollingshead, le FBI avait sonorisé une maison ou Robert Pannozo Sr et certains de ses Associés allaient effectuer un cambriolage dans le but de récupérer plusieurs kilos de cocaïne, sans savoir qu’ils allaient être filmés du début à la fin. Cette maison qui appartenait à un membre d'un cartel Sud-Américain, était remplie de plusieurs kilos de cocaïne. Grâce à ce cambriolage qui fut filmé par les autorités fédérales, le FBI a pu procéder aux arrestations de Robert Panozzo et des ses acolytes pris en flagrant délit et a pu perquisitionner en même temps les maisons de différents accusés, récupérant plusieurs armes à feux et plusieurs kilos de drogue. Mais la deuxième cible du gouvernement fédéral, la « priorité » pour les agents fédéraux et celle d’Albert Vena, le Capitaine de Robert Panozzo et ancien « ami » de Jeff Hollingshead.

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L'ANCIEN CONSIGLIERE DE JOHN GOTTI VEUT SORTIR DE PRISON

20 Septembre 2015, 07:58am

Publié par Xav

L'ANCIEN CONSIGLIERE DE JOHN GOTTI VEUT SORTIR DE PRISON

Frank « Frankie Loc » LoCascio ancien Consigliere de la famille Gambino au début des années 1990, a depuis quelques mois entamé avec l'aide de son avocat, une procédure pour avoir un nouveau procès. Condamné à la prison à perpétuité après avoir été reconnu coupable en 1992 de plusieurs crimes dont le meurtre, il purge actuellement sa peine dans le centre médical pour prisonniers fédéraux à Devens dans l’État du Massachusetts. Frank LoCascio a toujours prétendu avoir été reconnu coupable en raison seulement de son amitié envers l'ancien Parrain de la famille Gambino John Gotti. Dans le verdict de culpabilité prononcé par le juge fédéral Leo Glasser en 1992, Frank LoCascio avait été reconnu coupable d’avoir été un conspirateur dans le meurtre du Soldat de la famille Gambino Louis DiBono, une chose que Frank LoCascio a toujours démenti et prétendit même que le gouvernement fédéral avait « truqué » des enregistrements pour persuader le jury de sa culpabilité. Louis DiBono était un combinard, un truqueur, qui avait eu par le passé de nombreux désaccords avec Salvatore Gravano. Pendant le règne de John Gotti, Louis DiBono aurait détourné des millions de dollars de la famille Gambino et ne se serait pas présenté à plusieurs réunions organisées par le flamboyant Parrain. John Gotti se sentit humilié que l'un de ses Soldats puissent le désobéir et signa son arrêt de mort. Quand John Gotti était encore le Boss de la famille Gambino, il avait pour habitude de se réunir avec Frank LoCascio et Salvatore Gravano au dessus de son club social le Ravenite, dans un petit appartenant qui appartenait à un ancien Soldat. Au bout d’un certain temps, les agents fédéraux se rendirent compte que la voix de John Gotti pouvait disparaitre pendant plusieurs heures du Ravenite qui était à cette époque remplit de micros, une chose étrange sachant que John Gotti passait pratiquement toutes ses journées là-bas. Après une enquête plus approfondie, ils décidèrent aussi de « sonoriser » le fameux appartement, ce qui menèrent par la suite aux nombreuses inculpations. Dans ces enregistrements, on pouvait entendre clairement John Gotti se considérer comme étant le Parrain de la famille Gambino et d'avoir ordonné le meurtre de Louis DiBono. Le problème selon l’avocat de Frank LoCascio, est que ce fameux enregistrement qui mènera par la suite à la condamnation de son client était selon lui « inaudible ». Frank LoCascio a toujours avoué avoir été présent à cette réunion, mais qu’il était clairement opposé à cet assassinat. Dans un enregistrement effectué en Décembre 1989 , John Gotti fustigeait le comportement de Louis DiBono déclarant qu’il « allait mourir » car il avait « refusé de venir » quand il l’avait appelé. Frank LoCascio avait demandé au Parrain de la famille Gambino selon son avocat d’ « attendre demain » une autre réunion, de prendre les cinquante milles dollars de Louis DiBono et de « passer à autre chose », entre autre, il essayait de gagner du temps et d’attendrir John Gotti pour ne pas qu’il puisse donner son « feux vert » dans l’exécution du Soldat de la famille Gambino. Pour essayer de convaincre le jury, les procureurs fédéraux avaient passé en complément de la première bande audio, des bandes datant de Mars 1991, soit quelques mois après l’assassinat de Louis DiBono, ou John Gotti reparlait « fièrement » de ce meurtre. Pour essayer de prouver son innocence dans cette affaire, Frank LoCascio demanda à un juge fédéral l’autorisation de pouvoir consulter toutes les bandes enregistrées depuis l’appartement du Ravenite, soit 664 bobines audio et d’utiliser les nouvelles technologies pour retranscrire parfaitement toutes les discussions. Cette technique selon son avocat prouvera alors son innocence totale dans l’assassinat de Louis DiBono. Et pourquoi ne pourrait-il pas y avoir accès, car toujours son avocat, la plupart de ses bandes sont déjà mis en ligne sur la plateforme multimédia Youtube. Frank LoCascio a toujours prétexté que Louis DiBono avait été exécuté près d’un an après cette fameuse conversation de Décembre 1989 et qu’il n’avait jamais été mis au courant de ce contrat.

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ET SI UNE GUERRE INTERNE ÉCLATAIT DANS LA FAMILLE DE PHILADELPHIE ?

13 Septembre 2015, 06:55am

Publié par Xav

ET SI UNE GUERRE INTERNE ÉCLATAIT DANS LA FAMILLE DE PHILADELPHIE ?

Et si une guerre interne éclatait dans la famille de Philadelphie ? c’est une possibilité de plus en plus envisageable, tellement les tensions entre certains membres sont de plus en plus importantes. On pensait que la liberté de mouvement de l’actuel Parrain, Joseph Merlino, qui ne subit plus à ce jour de contraintes judiciaires, allait arranger les choses, mais son rôle de médiateur n’arrive pas pour autant à calmer les esprits et il faut dire que cette histoire commence à durer. Tout commença quand l’ancien Consigliere de la famille de Philadelphie, George Borgesi (voir photo) fut libéré de prison après avoir été acquitté d’accusations de racket en Janvier 2014. Après quelques semaines de calme, George Borgesi reprit contact avec l’Acting Boss de la famille, un proche de Joseph Merlino (voir photo), Steven « Handsome Steve » Mazzone. Même si George Borgesi était tenu par des lourdes contraintes concernant sa liberté surveillée, ce dernier voulait revenir aux affaires, et demanda d’emblée de reprendre son secteur situé à Delaware County. Le problème est que cet endroit est désormais détenu par le Capitaine John Ciancaglini, un allié de Joey Merlino et proche collaborateur de Steven Mazzone. Très mécontent de cette situation, il le fit savoir à plusieurs reprises à « HandSome Stevie », qui ne céda pas une seule fois, prétextant que ce dernier « avait trop de choses à prouver ». George Borgesi ne se démonta pas, pour lui, il avait purgé plus près de treize années de prison et avait démontré sa fidélité à la Cosa Nostra, il méritait mieux que de devoir mendier auprès de ses supérieurs pour reprendre une partie de son business. D’après les agents fédéraux, Joseph Merlino a profité dès cet été pour assister à certaines réunions dans le New-Jersey mais aussi à Philadelphie, pour essayer de résoudre ce conflit. Car désormais, George Borgesi est tellement remonté, qu’il s’en est pris à un autre membre de la famille en la personne de Marty Angelina, fraichement libéré de prison (Marty Angelina avait été condamné à 57 mois de prison pour racket et extorsion de fonds). Selon George Borgesi, Marty Angelina chercherait à reprendre les derniers rackets de l’ancien Consigliere de la famille de Philadelphie, une chose qui avait été confirmée par Louis « Bent Finger Lou » Monacello lors de son dernier procès. En effet, Louis Monacello avait remplacé George Borgesi pendant son incarcération et s’occupait personnellement de ses affaires. Le problème est que plusieurs fois, il avait eu à faire à Marty Angelina, qui selon lui marchait un peu trop sur ses plates bandes. Devenu un collaborateur de la justice, il avait raconté cette histoire lors de ses différents témoignages. Aujourd’hui, les choses se reproduisent car selon George Borgesi, Marty Angelina profiterait allégrement de son confinement à domicile pour récupérer petit à petit son business. Les choses ont pris une telle ampleur que George Borgesi aurait selon certains spécialistes, pris l’initiative de demander à Joseph Merlino en personne, pour lancer un contrat contre Marty Angelina, la situation allait très vite dégénérer, il fallait donc pour la hiérarchie de la famille de Philadelphie agir au plus vite. Le premier « sit-down » n’a strictement rien donné, le deuxième organisée en Juillet avec John Ciancaglini et son père pour « calmer le jeu » a montré un George Borgesi encore plus énervé pas les événements, et surtout très irrité que Marty Angelina ne soit pas encore venu pour avoir une explication. Selon ses proches, Marty Angelina se sentirait même très détendu. En effet, le Capitaine de la famille de Philadelphie peut compter sur l’appuie sans faillie de Joseph Merlino et de Steve Mazzone dont il a toujours su prouver sa loyauté, même pendant les années troubles comme la guerre menée par Joseph Merlino contre l’ancien Boss, John Stanfa. Joseph Merlino est sans nul doute dans le collimateur du FBI et ce genre de problèmes n’arrange pas forcément les choses, car elle va accroitre la surveillance des agents fédéraux sur la famille. De plus, Joseph Merlino n’apprécie pas tellement le comportement de certains de ses membres. En effet, alors qu’il buvait un verre tranquillement dans un bar du New-Jersey avec Sonny Mazzone, un Associé de la famille de Philadelphie et frère de Steve Mazzone, Sonny Mazonne aurait eu une altercation avec sa femme qui lui aurait couté quelques heures en garde à vue. Joseph Merlino n’aurait pas tellement apprécié cette « scène de ménage » et l’aurait fait savoir à son frère. D’après certaines rumeurs, les procureurs fédéraux prépareraient un dossier RICO contre Joseph Merlino avec pour seul but de le mettre en prison pour le restant de ses jours. La pression exercée par le gouvernement fédéral, additionné avec les conflits internes dans la famille de Philadelphie, pourrait s’avérer désastreuse pour une des familles de la Cosa Nostra les plus violentes aux États-Unis.

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ET PENDANT CE TEMPS LA...

10 Septembre 2015, 04:55am

Publié par Xav

ET PENDANT CE TEMPS LA...

PAS DE NOUVELLE CHANCE POUR L'ANCIEN UNDERBOSS DE LA FAMILLE GAMBINO :

Il n’y aura pas de troisième chance pour Salvatore « Sammy The Bull » Gravano (voir photo), ancien Underboss de la famille Gambino devenu collaborateur de la justice. Condamné au début des années 2000 pour trafic d’extasie alors qu’il était dans le programme de protection des témoins, Salvatore Gravano espérait pouvoir sortir de prison plus rapidement que prévu, après qu’une loi fédérale passée l’année dernière, permet désormais de mettre en liberté les prisonniers fédéraux condamnés pour trafic de drogue et ayant purgé au moins les trois quart de leur peine. Son avocat avait écrit dans une lettre adressée au juge fédéral Allyne Ross, que son client avait « énormément changé », et qu’il avait profité de sa longue peine dans le pénitencier fédéral de Supermax dans l’État du Colorado pour essayer de changer de comportement. Mais la jugé fédérale, intransigeante, connue pour sa sévérité envers les membres de la Cosa Nostra, a rejeté en bloc sa remise en liberté. Dernièrement elle avait déjà sous-entendue que Salvatore Gravano avait « démontré une totale absence de réadaptation et n’avait exprimé aucun remord pour ses crimes antérieurs ». Elle précisa dans son rapport d’audience, qu’elle ne se laisserait pas « bernée » par sa demande de libération et de sa soi-disant « réhabilitation ». Pour la juge fédérale, la réponse est simple, elle ne prendra pas le risque de remettre en liberté un individu qui au début des années 1990, avait réussi à avoir « l’accord du siècle » et qui a exprimé aucune « forme de remords » depuis son incarcération. Pour elle s’il devait avoir réhabilitation, c’était quand Salvatore Gravano avait intégré le programme de protection des témoins avec sa famille, or c’est pendant cette période, que ce dernier montra au grand public qu’il était toujours un individu dangereux qui se moquait éperdument des lois en vigueur. Si la demande de l’ancien Underboss de la famille Gambino avait été acceptée, ce dernier aurait pu sortir de prison dès cet été, face à ce refus, Salvartore Gravano devra attendre Septembre 2017 pour pouvoir sortir de l’enfer carcéral ou il est actuellement et pouvoir commencer une « nouvelle vie » avec des lourdes contraintes judiciaires.

ET PENDANT CE TEMPS LA...

UN CAPITAINE DE LA FAMILLE GAMBINO PLAIDE NON-COUPABLE :

Carmine Agnello (voir photo), Capitaine de la famille Gambino, installé à Cleveland et ancien beau-fils du célèbre Parrain John Gotti, a décidé de plaider non-coupable des accusations d’extorsion et de racket. Selon le FBI, Carmine Agnello a gagné des millions de dollars en vendant les métaux provenant de véhicules volés à une entreprise voisine. Pour augmenter les bénéfices de la revente, le Capitaine des Gambino n’hésitait pas avant de passer la voiture au broyage, de mettre du sable à l’intérieur pour y augmenter le poids et donc augmenter sa revente. Selon les enquêteurs, Carmine Agnello payait une cinquantaine de dollars les « petites mains » chargées d’acheminer les véhicules jusqu'à à sa casse dont il est le propriétaire. L’enquête avait commencé, quand le nombre de voitures volés avaient considérablement augmenté sans que ces derniers ne soient retrouvés. En Juillet dernier, pendant une audience sur sa mise en liberté sous caution, les procureurs fédéraux avaient demandé à ce que le juge en charge du dossier réclame une caution de près d’un million de dollars pour que Carmine Agnello puisse retrouver la liberté, mais au final, elle avait été fixée à cent mille dollars. La semaine dernière, les procureurs sont revenus une nouvelles fois à la charge pour augmenter sa caution, sans succès, au grand soulagement de l’avocat de Carmine Agnello : « Une caution d’un million de dollars est absurde » déclarant aussi que l’entreprise que détenait son client était « légitime ». Les procureurs fédéraux avaient prétexté que Carmine Agnello était un « membre encore influent » du crime organisé, et que « les risques de fuite étaient importantes » : « La représentation faite par la défense sur Carmine Agnello prétextant qu’il est un bon père de famille, travailleur est trompeuse. Il n’a qu’une seule famille et c’est la famille Gambino » avait déclara l’un des procureurs.

ET PENDANT CE TEMPS LA...

UN CAPITAINE DE LA FAMILLE LUCCHESE PLAIDE FINALEMENT NON-COUPABLE :

Un Capitaine de la famille Lucchese anciennement actif ans l’État du New-Jersey, Martin Taccetta (voir photo) a finalement décidé de plaider non-coupable des accusations de paris illégaux ayant rapporté près de 2,2 milliards de dollars à la famille Lucchese sur une période de deux ans. Il réfute l’argument des agents fédéraux qui avaient déclaré que Martin Taccetta avait dès 2005, soit quelques mois après sa sortie de prison pour un vice de procédure, travaillait pour les Lucchese et avait utilisé la violence pour récupérer de l’argent à des mauvais payeurs. Depuis quelques semaines, Martin Taccetta essaye de trouve un accord de culpabilité sur une affaire de meurtre datant de 1993. En effet, à cette époque, le Capitaine de la famille Lucchese avait été acquitté de l’homicide d’un Associé, Vincent « Jimmy Sinatra » Craparotta, mais reconnu coupable de racket. Malgré sa non-culpabilité dans cette histoire de meurtre,, un juge fédéral l’avait condamné à purger près de trente années de prison en raison de ses antécédents de violence et de ses anciennes condamnations. Ce verdict avait été « cassé » par un juge en 2005, qui avait déclaré que Martin Taccetta n’avait pas un subit un « procès juste », mais cette peine fut de nouveau confirmée en appel en 2009. Aujourd’hui âgé de soixante trois ans, Martin Taccetta se rend compte qu’avec une nouvelle condamnation pour paris illégaux, accumulé avec le restant de sa peine à purger, il pourrait terminer sa vie derrière les barreaux. De plus, il se rend aussi compte que s’il avait plaidé coupable en 1993 de cet homicide, il aurait été condamné à une peine plus légère et serait surement aujourd’hui un homme libre. Le problème pour le mafieux est que tous ses appels ont été rejetés, la justice Américaine n’ayant pas tellement apprécié l’attitude « désinvolte » de Martin Taccetta, qui avait prétexté dès sa sortie de prison en 2005, qu’il n’était « en aucun cas » l’auteur du meurtre de Vincent Craparotta. Aujourd’hui avec ce retournement de situation pour pouvoir sortir de prison le plus rapidement possible, la justice Américaine déclara que Martin Taccetta ne peut plaider coupable de nouvelles accusations, car cela pourrait le faire condamner pour « parjure ».

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QUE DEVIENT LA FAMILLE COLOMBO ?

7 Septembre 2015, 04:36am

Publié par Xav

QUE DEVIENT LA FAMILLE COLOMBO ?

La chute de la famille Colombo à forcément débuté lors de l’été 2008. A cette époque, l’Acting Boss Thomas « Tommy Shots » Gioeli, le Consigliere John Franzese, le Capitaine Dino Calabro et le Soldat Dino Saracino sont inculpés de délits tenant de la loi RICO. De ces arrestations, certains comme Dino Calabro décideront de coopérer avec la justice et permettront au gouvernement fédéral d’avoir une vision plus approfondie de la plus petite des cinq familles New-Yorkaise. Les lourdes condamnations contre les différents accusés quelques années plus tard seront plutôt anecdotiques, tellement la situation de la famille Colombo va prendre une tourne désastreuse jusqu’à imaginer la fin définitive de cette famille historique de la Cosa Nostra. Après ces arrestations, la famille Colombo perdit rapidement pied. Elle nomma à sa tête Ralph DeLeo comme Acting Boss, un présumé membre initié de la Cosa Nostra, qui a passé près de la moitié de sa vie derrière les barreaux et qui est rentré dans le monde souterrain de la Cosa Nostra grâce notamment au fils de Carmine Persico (voir photo), Alphonse qu’il a connu en prison. Mais Ralph DeLeo n’aimait pas ce poste, il y avait selon lui, trop de pression et le ce style de vie ne lui convenait pas tellement. De plus, pour essayer d’éviter les ennuis avec le FBI, il gérait les affaires de la famille Colombo depuis l’État du Massachusetts. Ralph DeLeo ne restera qu'un an au pouvoir, avant d’être inculpé de trafic de drogue et de racket, des charges qui le feront condamné à dix neuf années de prison en 2012. La nomination d’un membre inexpérimenté à la tête d’une des cinq familles de New-York était forcément une erreur de la part de Carmine Perscico, qui nomma en remplacement, un membre de la vieille école, connu de toute la famille par son influence, Andrew « Andy Mush » Russo. Mais les agents fédéraux avaient réservé une nouvelle surprise aux Colombo. En Décembre 2011, nouvelle offensive du FBI, qui arrêta Andrew Russo, ainsi que Benjamin "The Claw" Castellazzo, Richard Fusco, respectivement Underboss et Consigliere fraichement nommés de la famille mafieuse, mais aussi d’autres membres, tous inculpés de divers délits pouvant les amener à terminer leur vie derrière les barreaux. L’un d’entre eux, Reynold Maragni, un Capitaine, décidera de collaborer avec la justice, en portant un micro dans sa Rolex. Pris de panique, Andrew Russo décida de remplacer Richard Fusco par Thomas « Ton Mix » Farese, un Capitaine opérant depuis la Floride. Mais dans la malchance, ce dernier se fit inculpé un mois plus tard grâce notamment au témoignage de Reynold Maragni (Thomas Farese sera finalement acquitté un an plus tard et occuperait toujours les mêmes fonctions à l’heure actuelle). Après toutes ces inculpations, les Colombo se payaient le luxe d’être l’une des familles ou le nombre d’informateurs était le plus importants. Après chaque arrestation, on apprenait que la plupart de ses membres retournaient leur veste et décider de coopérer pour éviter une longue peine de prison. Mais la famille Colombo, même affaiblie, comptait encore dans ses rangs des mafieux qui respectaient l'omerta. Grâce à des bons accords de plaidoyer, très généreux de la part des procureurs, la hiérarchie de la famille, fut relativement épargnée. Andrew Russo sera condamné à trente trois mois de prison en 2013 et est désormais un homme libre. Benjamin Castellazzo sera quant-à lui condamné à près de cinq années de prison et aurait été depuis peu libéré en conditionnelle, seul Richard Fusco, décédera de causes naturelles à son domicile en Septembre 2013.

QUE DEVIENT LA FAMILLE COLOMBO ?

Et aujourd’hui ?, plus personne ne parle de la famille Colombo. Alors oui, elle fut dévastée et ne compterait à ce jour que moins d’une soixante dix membres actifs, mais elle est toujours présente et continue à opérer à New-York. En fait, la famille Colombo est en train de devenir comme la famille DeCavalcante dans le New-Jersey. Dévastée au début des années 2000, elle est aujourd’hui l’une des familles les plus stables de la Cosa Nostra aux États-Unis. Il ne faut pas crier victoire trop vite dans la lutte contre la Mafia. Généralement après chaque arrestation, les procureurs ont tendance à déclarer que la famille est détruite, cette information est reprise alors par les médias qui font croire au public que la justice Américaine à réussit à détruite une famille historique de la Cosa Nostra. Salvatore Gravano l'ancien Underboss de la famille Gambino au début des années 1990, avait déclaré au FBI alors qu'il coopérait : "On fait profil bas pendant dix ans, le gouvernement nous oublie et on revient deux fois plus fort" et c’est exactement ce qui se passe actuellement avec la famille Colombo. En fin de compte, elle ne fait que subir ce que la famille Bonanno à pu subir au début des années 2000 après l’arrestation de Joseph Massimo et au final quand est-il ? elle est toujours active. Dernièrement, on apprenait que le Capitaine de la famille Colombo, Luca DiMatteo avait été arrêté avec son neveu, pour avoir racketté pendant plusieurs années une entreprise de construction, signe que cette dernière a toujours des équipes bien en place dans différents secteurs. Carmine Persico est toujours le Parrain officiel, malgré son incarcération à perpétuité. Même si son pouvoir a beaucoup diminué au fil des années, il reste que le nom de Persico dans les rues de New-York à encore une énorme influence. Le Capitaine, Théodore Persico Jr neveu de Carmine Perscio a été condamné récemment à douze années de prison pour conspiration de meurtre.Dans la famille Colombo, il suffit de porter le bon « nom », pour avoir une telle influence qu’il n’est pas forcément nécessaire de devenir un membre intronisé de la Cosa Nostra. L’exemple type, Michael Persico (voir photo). Ce dernier qui est le fils de l’emblématique Parrain a toujours soit disant « refuser » de participer aux affaires criminelles des Colombo comme son père Carmine et son frère Alphonso, et pourtant. En 2012, le FBI l’inculpa de racket, de prêt usuraire et de sa participation dans au moins deux meurtres. Finalement aprs des mois de négociation, les procureurs lui proposèrent de plaider coupable seulement de prêt usuraire, ce qu’il accepta difficilement. Michael Persico, devrait alors être condamné dans les prochaines semaines à une peine allant de 37 à 46 mois de prison, une petite tape sur les doigts.

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LES FAMILLES DES VICTIMES DE DEUX DÉTECTIVES LIÉS A LA LA COSA NOSTRA ENFIN DÉDOMMAGÉES

4 Septembre 2015, 04:36am

Publié par Xav

LES FAMILLES DES VICTIMES DE DEUX DÉTECTIVES LIÉS A LA LA COSA NOSTRA ENFIN DÉDOMMAGÉES

Encore aujourd’hui, la police de New-York reste encore marquée par l’histoire de ses anciens détectives, Stephen Caracappa (voir photo à gauche) et Louis Eppolito (voir photo à droite). Ces derniers qui à leur retraite, avaient obtenu tous les honneurs et toutes les distinctions du NYPD, avaient en faite profiter de leurs fonctions respectives au sein de la police de New-York pour renseigner l’une des cinq familles de la Cosa Nostra à New-York, les Lucchese. Pendant plusieurs années et malgré les nombreux soupçons qui pesaient à leur encontre, Stephen Caracappa et Louis Eppolito ont aidé Vittorio Amuso et Anthony Casso , qui dans les années 1980 étaient respectivement, Parrain et Underboss de la famille, à « nettoyer » leur famille des informateurs de la justice, mais aussi des nombreux concurrents. Le problème est que même grassement rémunéré par les mafieux, les deux détectives de New-York bâclaient « leur travail », en faisant exécuter par exemple des personnes qui n’avaient aucune relation avec le crime organisé, comme Nicholas Guido en 1986. Il fallut attendre 2006 pour que Stephen Caracappa et Louis Eppolito soient jugés et condamnés à la prison à perpétuité pour tous ces crimes, maintenant c’est au tour des familles des victimes de demander des réparations. Cela avait commencé en Février dernier quand la ville de New-York consentit à dédommager, Pauline Pipitone aujourd’hui âgé de quatre vingt sept ans, la mère de Nicholas Guido, assassiné lors du repas de Noël. Installateur téléphonique, ce dernier avait été exécuté par deux individus alors qu’il montrait sa nouvelle voiture à son Oncle. Nicholas Guido venait de décéder devant son oncle et devant sa mère qui regardait la scène impuissante depuis sa cuisine. Le jeune homme d’origine Italienne n’avait aucun rapport avec la Cosa Nostra, il avait seulement la malchance de porter le même nom qu’un Associé de la famille Gambino, Nick Guido qui avait participé à la tentative d'assassinat contre Anthony Casso. Pour ce meurtre crapuleux, la mère de Nicholas Guido touchera près de cinq millions de dollars et quelques excuses de la part du NYPD coupable d’après elle, d’avoir laissé travailler des criminels pendant de longues années. Car oui cet assassinat aurait pu être évité. En effet, en 1984, Louis Eppolito qui avait des membres de sa famille initiés dans la Cosa Nostra, mais qui se vantait devant ses collègues de ne pas avoir choisi le même chemin, avait été surpris en train de transmettre des documents confidentiels à un membre de la Cosa Nostra. Pour cette faute professionnelle, il ne sera seulement suspendu que six mois, et ne touchera aucun salaire. Mais Louis Eppolito ne se démonta pas et un tribunal de New-York le réhabilitera quelques mois plus tard. Face à cette situation, comme pour s’excuser de l’avoir « trainé dans la boue », le NYPD le nommera inspecteur. Cet incident aurait dû permettre à la justice Américaine de surveiller les activités de Louis Eppolito. S’il y avait eu une simple enquête interne, de nombreux meurtres auraient pu être évités et c’est sur ce point que les avocats des victimes ont attaqué la ville de New-York. Au départ, cette dernière ne voulait pas trouver un arrangement avec les familles des victimes, se justifiant que la plupart, étaient des criminels endurcis, conscients des risques qu’ils prenaient. Mais le juge Raymond Dearie qui devait statuer sur un futur procès, demanda à la ville de faire un « effort », d’aller « de l’avant » prétextant qu’elle n’avait pas fais le nécessaire pour enrayer la corruption dans sa police. De ce fait et après plusieurs mois de négociation, la ville accepta de verser près de 1,85 millions de dollars à la famille du Soldat des Lucchese assassiné en 1990, Anthony DiLapi, 1,80 millions de dollars pour la famille de l’Associé John "Otto" Heydel exécuté en 1987. De même pour la famille de l’Associé des Lucchese, James « Jimmy" » Bishop, assassiné en 1987 et près de 1,5 millions de dollars pour les familles du Soldat des Gambino, Bartolomeo « Bobby » Boriello tué en 1991 et du Capitaine Edward “Eddie” Lino, assassiné en 1990.

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VINCENT BASCIANO AMÉLIORE SES CONDITIONS DE DÉTENTION

1 Septembre 2015, 05:10am

Publié par Xav

VINCENT BASCIANO AMÉLIORE SES CONDITIONS DE DÉTENTION

Aux États-Unis, le système pénitencier est organisé en deux catégories, les prisons d’État comme par exemple la prison de Pelican Bay en Californie et les prisons fédérales. Généralement, les membres de la Cosa Nostra sont surveillés et arrêtés par des agents fédéraux, et sont très souvent accusés de crimes fédéraux, de ce fait, lors d’une condamnation à une peine de prison, ils sont incarcérés dans l’un de ces pénitenciers quelque part aux États-Unis. Les pénitenciers fédéraux sont constitués en trois catégories de sécurité : minimum, médium et maximum sécurity. Les détenus les plus dangereux pour le système carcéral en lui-même et qui seraient susceptibles de faire passer des messages à l’extérieur des murs de la prison, sont incarcérés dans le pénitencier le plus sécurisé au monde, la prison Supermax dans l’État du Colorado. A l’intérieur de cet « enfer carcéral » se trouve aussi des membres de la Cosa Nostra dont l’ancien Acting Boss de la famille Bonanno, Vincent « Vinny Gorgeous » Basciano (voir photo), petit retour en arrière. En 2003, les agents fédéraux s’attaquèrent à la famille Bonanno. Le Parrain en exercice à cette époque, Joseph Massino, son Underboss, Salvatore Vitale et plusieurs membres furent arrêtés et inculpés de charges tenant de la loi Rico. D’après les médias Américains, ces arrestations signés la « fin » de cette famille tellement les retombés étaient importantes. En effet, la plupart des mafieux de la famille Bonanno décidèrent de collaborer, dont Joseph Massino, une première pour un Boss de la Cosa Nostra. L’enquête contre la famille Bonanno avait été confiée à un procureur fédéral, qui avait l’art et la manière de « retourner » les membres de la Cosa Nostra, Greg Andres. Quand Joseph Massino était incarcéré, il nomma Vincent Basciano comme Acting Boss pour essayait de rétablir de recoller un peu les morceaux d'une famille complètement dévastée. Vincent Basciano avait la « rage ». Il était en colère qu’un procureur fédéral ait pu pratiquement « détruire » l’une des cinq familles historique de la Cosa Nostra. Pour se venger, il était prêt à tout dont mettre un contrat sur sa tête et l’ « exécuter » personnellement. Greg Andres avait ses habitudes, il mangeait tous les jeudi soir au restaurant Italien, le Campagnola et le fraichement nommé Acting Boss avait passé le message par le biais de l’avocat de Joseph Massino pour avoir son feux vert. Mais avant que le contrat ne soit exécuté, Vincent Basciano fut arrêté et incarcéré à coté de son « Parrain ». Sans le savoir, Joseph Massino qui passait ses journées à discuter avec Vincent Basciano, avait décidé de collaborer avec la justice et porter un micro. Secrètement, ces enregistrements permirent de faire inculper Vincent Basciano de meurtre de l’Associé Randolph Pizzolo et de tentative de meurtre sur la personne de Greg Andres. Risquant la peine de mort, Vincent Basciano sera reconnu coupable mais condamné à perpétuité dans la prison fédérale Supermax.

VINCENT BASCIANO AMÉLIORE SES CONDITIONS DE DÉTENTION

Pour avoir osé s’en prendre à un membre de la justice Américaine, Vincent Basciano fut placé dans le « Bloc H » de la prison, lieu normalement aux terroristes. L’ancien Acting Boss de la famille Bonanno, était incarcéré près de vingt trois heures dans sa cellule. Sa seule heure étant passé généralement dans une petite cours grillagé avec vue uniquement sur le ciel et les barbelés ou dans une « salle de loisirs ». Le but de ce pénitencier étant de « détruire psychologiquement » le détenu. Le prisonnier a le droit à quinze minutes d’appel par mois envers des personnes sélectionnées, même la longueur des lettres étant strictement limitée. On aurait pu penser que Vincent Basciano face à des conditions aussi restrictives, aurait pu « craquer », commencer à « collaborer » pour trouver un meilleur confort de vie, mais ce fut malheureusement nullement le cas. Au bout de quelques années et grâce à sa bonne conduite, Vincent Basciano eu le droit à quelques privilèges. Il pouvait désormais communiquer avec les membres de sa famille, dont sa maîtresse Debra Kalb. Une télévision en noir et blanc fut installé dans sa cellule qui diffusait des programmes religieux ou éducatifs et quelques chaines du cable. Vincent Basciano va désormais le tristement célèbre Block H pour et quitter des compagnons de cellule tels que Ted « Unabomber » Kaczynski, Richard Reid ou encore le Français Zacarias Moussaoui pour retrouver dans un autre block d’autres détenus plus ou moins dérangés comme, le tueur en série, Gary Ridgway. Avec ce changement, Vincent Basciano pourra désormais être en contact avec d’autres détenus, alors qu’auparavant il était complètement isolé de la population carcéral. Mais même si ce dernier sait pertinemment qu’il ne sortira plus jamais de prison, son prochain objectif est de se faire transférer dans une prison fédérale à New-York, comme Otisville, ou sa famille originaire du Bronx, pourrait lui rendre visite le plus souvent possible.

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