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CARMINE PERSICO VA DEVOIR RESTER EN PRISON

22 Septembre 2018, 16:07pm

Publié par Xav

Carmine Persico
Carmine Persico

En Janvier 2017, Carmine « The Snake »  Persico, l’actuel Parrain de la famille Colombo, a fêté un événement assez particulier, sa trentième année derrière les barreaux. Condamné en 1987, dans le procès dit de la Commission, Carmine Persico sait pertinemment qu’il va terminer sa vie derrière les barreaux, mais depuis quelques années, il essaye avec l’aide de ses avocats, de faire annuler son verdict afin de pouvoir retrouver la liberté. En 2016, Carmine Persico avait déjà déposé devant une cour fédérale de Manhattan, des documents démontrant que le FBI avait dissimulé des preuves prouvant sa non-culpabilité dans plusieurs affaires. Les avocats de Carmine Persico s’étaient appuyés sur le Freedom Of Information Act, une loi Américaine qui oblige les agences fédérales à délivrer leurs informations à quiconque en ferait la demande, mais cette manœuvre n’aboutira finalement pas. En 2017, les avocats de la défense ont contre-attaqué, en déclarant que lors du procès dit de la Commission, les procureurs avaient stipulé que Carmine Persico avait participé, avec d’autres chefs mafieux, au vote pour éliminer Carmine Galante. Mais selon le témoignage de l’ancien Parrain de la famille Bonanno, désormais repenti, Joseph Massino, cet assassinat s’est décidé « en famille », une tambouille à l’interne effectuée au sein des Bonanno par Philip « Rusty » Rastelli depuis sa cellule de prison, sans l’accord de la Commission. De plus, les avocats de la défense veulent prouver que Carminer Persico avait pris le pouvoir au sein de la famille Colombo au début des années 1980 et non dans les années 1970, comme indiqué par les procureurs fédéraux lors du procès de la Commission et de ce fait les crimes qui se sont passées pendant cette période, ne peuvent pas lui être imputés. Carmine Persico purge actuellement sa peine dans l’établissement fédéral de Butner dans l’État de la Caroline du Nord. Ce complexe, composé d’un centre médical est un pénitencier « apprécié » des prisonniers fédéraux pour ces conditions de détention. Le Parrain de la famille Colombo qui est désormais âgé de quatre vingt cinq ans, serait selon ses avocats, aveugle d’un œil et souffrirait de divers problèmes, dont une maladie cardiaque et rénale. Mais dernièrement, peu après avoir « fêté » sa trente troisième année en prison, le directeur de la prison fédéral de Butner envoya une lettre à Carmine Persico, lui expliquant que l’équipe médicale de la prison avait confirmé que ce dernier pouvait mener ses activités quotidiennes dans la pénitencier et qu’il pouvait se déplacer de manière indépendante, sans aucune difficulté. En attendant un éventuel transfert dans l’aile de sécurité « médium » de la prison, Carmine Persico restera détenu dans le centre médical de Butner. Dans la lettre adressée au Parrain de la famille Colombo, le directeur de la prison confirma par la même occasion que ce dernier souffrait de « problèmes chroniques qui étaient dus à son vieillissement », mais qu’il n’avait « aucune détérioration physique ou mentale pouvant démontrer son incapacité à rester incarcérer ». Récemment, une audience de libération conditionnelle avait été accordée, mais cette dernière fut annulée, le jour ou Carmine Persico devait se présenter devant un juge fédéral, sans réel motif. Les avocats de la défense ont tout de suite fait appel de cette décision et ont fait comprendre aux procureurs fédéraux, que leur client continuera à se battre pour sortir de prison.
 

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ARRESTATIONS DANS LES FAMILLES COLOMBO ET GAMBINO

13 Juillet 2018, 14:40pm

Publié par Xav

On l’a pensé hors d’état de nuire, pratiquement détruite après de nombreuses arrestations, dues en raison de la collaboration de la plupart de ses membres. On pensait que cette famille n’avait plus de hiérarchie, que son Parrain, incarcéré à perpétuité depuis le procès dit de la Commission, ne gérait plus grand chose. Mais malheureusement comme une pieuvre, une famille de la Cosa Nostra ne meurt pas facilement. La famille Colombo a végété dans l’ombre pendant quelques années, mais les arrestations de cette semaine ont su prouver qu’elle était encore bien active dans plusieurs domaines. L’acte d’accusation dévoilée contre des membres de la Cosa Nosta implantés à Brooklyn ou encore Staten-Island, montre une multitude d’activités criminelle commises sur une période comprise entre Décembre 2010 et Juin 2018. Jerry « Fat Jerry » Ciauri et Vito « The Mask » DiFalco des membres de la famille Colombo et Anthony « Anthony Suits » LiCata, un membre de la famille Gambino font partis des membres intronisés de la Cosa Nostra arrêtés cette semaine et présentés devant un juge fédéral du district Est de New-York. Jerry Ciauri s’était déjà illustré à plusieurs reprises. Ayant déjà purgé par le passé une peine comprise entre douze et vingt cinq ans de prison pour des délits commis pour le compte de la famille Colombo, Jerry Ciauri avait fait la une de plusieurs médias Américains en 2004, après s’être illustré comme un futur comédien en herbe, lors d’une représentation du film Douze hommes en colère, jouait depuis le pénitencier de Sing Sing. Aujourd’hui, le Soldat de la famille Colombo, fait de nouveaux les gros titres des médias, mais pour une toute autre activité. Selon les procureurs fédéraux, Jerry Ciauri aurait prêté de l’argent à des taux exorbitants à des individus accros aux jeux et n'hésitait pas à utiliser la violence pour récupérer l’argent des mauvais payeurs. Par la même occasion, il a essayé de blanchir, par des moyens frauduleux, son argent afin de dissimuler sa participation dans les activités criminelles de la famille Colombo. Toujours d’après les procureurs fédéraux, Jerry Ciauri aurait menacé à plusieurs reprises l’un de ses Associés avec une arme à feux, l’accusant de ne pas donner l’argent provenant des prêts usuraires assez rapidement. Il demanda même à un autre Associé, dénommé Salvatore DiSano, connu sous le pseudonyme de Sal Heaven, de traquer cet individu et de crever les pneus de son véhicule en plein milieu de la nuit. Un autre Soldat de la famille Colombo, Vito DiFalco, lui aussi impliqué dans le prêt usuraire, aurait harcelé un mauvais payeur qui lui devait des milliers de dollars. Selon les déclarations dévoilées par les procureurs fédéraux, Vito DiFalco aurait intimidé l’individu en question, le menaçant de bruler son véhicule : « Tu sais quand je suis calme, je peux faire des bonnes choses, comme quand j’étais devant ta maison l’autre fois. Par contre, si je m’énerve j’aurais mis le feu à ta Mercedes » aurait t’il déclaré. « Cette enquête dévoile de nouveaux que les membres de la Cosa Nostra continuent à s’attaquer à notre communauté, profitant de leur réseau criminel pour utiliser la violence et s’enrichir » déclara l’un des procureurs : « La Cosa Nostra est certainement diminuée, mais elle n’est pas morte » déclara un Officier du NYPD qui travailla en étroite collaboration avec le FBI pour pouvoir arrêter et inculper les membres la Cosa Nostra. Les accusés qui risquent jusqu'à vingt années derrière les barreaux, ont tous décidé de plaider non-coupable.

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UN ANCIEN SOLDAT DE LA FAMILLE COLOMBO QUI A COOPÉRÉ CONTRE SON PROPRE FRÈRE SORT DE PRISON

2 Mars 2018, 08:58am

Publié par Xav

Sebastian Saracino
Sebastian Saracino

Les membres de la Cosa Nostra se définissent comme des « hommes d’honneur » prêts à supporter n’importe quel type de pression pour respecter leur serment d’allégeance à l’omerta. Aujourd’hui, certains d’entre eux, des criminels multirécidivistes, n’hésitent plus pour éviter des longues peines de prison, à coopérer avec la justice Américaine. Le « deal » entre les deux parties est simple. Plus le repenti donne des informations permettant d’arrêter et d’incarcérer des membres de la Cosa Nostra, plus il a de chance de pouvoir commencer une nouvelle vie, loin de ses anciens Associés, dans le programme de protection des témoins. Certains d’entre eux, en plus de collaborer contre leur ancienne organisation, n’hésitent pas une seule seconde pour témoigner contre des membres de leur propre famille. Ce fut le cas de Sebastian Saracino. Ce dernier à longtemps était un Soldat de la famille Colombo, avant de décider de collaborer avec la justice Américaine pour éviter une peine avoisinant les soixante dix années dans un pénitencier fédéral, après avoir été arrêté et inculpé de plusieurs charges fédérales tenant de la loi RICO, dont le meurtre et le racket. Pour Sebastian Saracino, terminer sa vie derrière les barreaux était surement inenvisageable, trop dur à accepter et proposa aux procureurs fédéraux de témoigner contre contre son propre frère, Dino Saracino, un Capitaine dans la famille Colombo. Un accord fut vite trouvé, les procureurs fédéraux étaient prêts à « oublier » certains délits, pour mettre derrière les barreaux un membre influent de la famille Colombo. Lors de son procès, il désigna sans trembler, le pointant même du doigt, son frère, comme l’assassin de Richard Greaves, un Associé de la famille Colombo, assassiné dans le sous-sol de sa propre maison. Le procès de

Dino Saracino
Dino Saracino

Dino Saracino fut extrêmement tendu. Devant les jurés, Sebastian Saracino continua à raconter sa vie dans la Cosa Nostra, à côté de son frère, expliquant les moindres détails, plus ou moins sordides, le tout était de convaincre les jurés que Dino Saracino était un tueur à la solde de la famille Colombo. Pendant le témoignage de Sebastian Saracino, son frère Dino hurla dans la salle d’audience : « Ce gars là, ce n’est pas mon frère, arrête de mentir Sebby ». Au final, le témoignage de Sebastian Saracino aura eu l’effet escompté et Dino Saracino sera condamné à près de cinquante années dans une prison fédérale. Ce dernier qui s’était vanté pendant son procès, de pouvoir purger près de « vingt ans » et sortir de prison « avec le sourire », risque sans nul doute de terminer sa vie derrière les barreaux. Cette semaine, c’est soit disant un autre homme, qui s’est présenté devant un juge fédéral à New-York, pour recevoir son verdict après sa coopération avec l’agence gouvernementale. S’apitoyant sur son sort, Sebastian Saracino commença à déclarer, qu’il « n’avait jamais voulu de cette vie » et que désormais, il pouvait être « une bonne personne ». Son avocat déclara : « Sebastien Saracino a tourné le dos à la Cosa Nostra, mais il a aussi tourné le dos à sa famille. Mon client n’a jamais voulu avoir la gloire et je pense que ça fait de lui une meilleure personne ». Au final, le juge fédéral décidera que Sebastian Saracino pouvait désormais sortir en homme libre de ce tribunal. Incarcéré depuis son arrestation et même après son témoignage contre son propre frère, le juge décida que ce temps d’emprisonnement avait été suffisant, vu l’effet de sa coopération contre les membres de la Cosa Nostra. En contrepartie, Sebastian Saracino devra renoncer à deux propriétés à Brooklyn, payer une amende de soixante quinze mille dollars pour un incendie volontaire et rembourser près de dix huit mille cinq cent dollars à la famille de la victime.

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LA COSA NOSTRA AUX ÉTATS-UNIS EN 2017

30 Décembre 2017, 08:34am

Publié par Xav

Encore une année remplie de désillusions pour les procureurs fédéraux et les agences gouvernementales en charge de la surveillance des familles de la Cosa Nostra. L’opération East Coast lancée contre plusieurs mafieux de hauts rangs, dont des Capitaines de la famille Genovese et l’actuel Parrain de la famille de Philadelphie, devait redorer le blason d’un bureau fédéral en perte de vitesse depuis quelques années sur ce sujet. Au jour d’aujourd’hui, cette affaire devient actuellement une affaire très difficile à gérer pour les procureurs fédéraux, qui n’espèrent qu’une seule chose, tourner le plus rapidement la page. Pourtant, tout avait bien commencé. Le FBI avait démontré par plusieurs mois d’enquête, que la famille de Philadelphie et en particulier son Parrain, Joseph Merlnio, avait effectué du buisiness avec la famille Genovese et ses Capitaines, Pasquale « Patsy » Parrello et Eugene « Rooster » O’Nofrio. Mais au fil des mois, les procureurs avaient remarqué que deux agents du FBI en charge de la surveillance du principal témoin, un Associé de la famille Genovese, John Rubio, avaient largement transgressé le cadre légal, ce qui mènera au licenciement de l’un de ses agents. Au final, les procureurs fédéraux embarrassés de remarquer leur principal témoin complètement discréditer avant même l’ouverture des procès, ont décidé de négocier des accords de plaidoyer très avantageux avec les principaux accusés. Surement vexé d’avoir été la cause d’une future débâcle, le FBI passe une nouvelle fois à l’offensive et cibla une famille, les Lucchese. La hiérarchie mafieuse fut inculpée de plusieurs charges fédérales tenant de la loi RICO : le meurtre, le racket, l’extorsion, encore et toujours les mêmes délits. Ces arrestations ont prouvé une nouvelle fois, que les Parrains de la Cosa Nostra, même incarcérés dans de prisons fédérales, continuent à régner sur leur empire criminel. L’année 2018 sera sans doute une année charnière pour les agences gouvernementales dans leur lutte contre la Cosa Nostra. Les prochains procès définiront sans nul doute leur future stratégie, qui devra être dessiner très rapidement. En effet, alors que la justice Américaine enchaine les échecs contre les familles mafieuses, ces dernières profitent de cette situation pour se renforcer, pour se réorganiser. Laisser ces organisations criminelles la possibilité de respirer, leur permettent de pouvoir se reconstruire, même quand on pensait qu’une famille était défunte, comme la famille de Buffalo.

 

 

La famille Genovese :

 

Liborio Bellomo
Liborio Bellomo

 

Parrain : Liborio « Barney » Bellomo
Acting Boss : Peter « Petey Red » Dichiara
Underboss : ?
Consigliere : ?

Membres : + 250
Associés : + 1000

 

L’année 2016 s’était mal terminée pour la famille Genovese. L’affaire East Coast couplée avec l’opération Shark, avait démontré des ramifications entre la Roll’s Royce du crime organisé aux Etats-Unis et la famille de Philaldephie, mais aussi une implatation encoe importante à New-York. En Mai dernier Pasquale « Patsy » Parrello, l’un des Capitaines incriminés dans l’affaire East Coast décidera de plaider coupable, profitant des offres assez avantageuses des procureurs fédéraux. En Août, Venero « Benny Eggs » Mangano, un membre emblématique de la famille Génovese, qui a longtemps servi dans le panel de direction, décédé de cause naturelle à l’âge quatre vingt quinze ans. On ne sait pas si ce mafieux de la vieille école jouait encore une part importante dans les décisions familiales, mais une chose est sûre, la hiérarchie de la famille Genvose n’a pas était une seule fois inquiété par les différentes opérations menées par les agences gouvernementales. Liborio « Barney » Bellomo serait toujours l’actuel Parrain, épaulé par Peter « Petey Red » DiChiara. Opérant depuis le quartier de Cherry Streets, les activités récentes et les aller-retours incessants dans le club social détenu par l’actuel Acting Boss de la famille Genovese, confirment que ce dernier joue un rôle essentiel dans la structure de la famille Genovese. Pour les autres postes ? on attendra, la famille Genovese reste encore une famille très cloisonnée confirmant ainsi sa supériorité par rapport aux quatre autres familles New-Yorkaise. A noter qu’une partie de son équipe basée à Springfield dans l’État du Massachussetts, a subi les frais de l’opération East Coast.

 

 

La famille Gambino:

 

Peter Gotti
Peter Gotti

 

Parrain : Peter « One Eye » Gotti
Acting Boss : Francesco « Frankie Boy » Cali
Underboss : ?
Consigliere : ?

Street Panel : Joseph « Sonny « Juliano
                      Anthony Gurino          

Membres : + 200-250
Associés : + 1000

 

 

Sans l’inculpation en Décembre dernier du Capitaine, John « Johnny Boy » Ambrosi, la famille Gambino a relativement été épargnée cette année, la raison surement à son panel de rue se trouvant en dessous de la hiérarchie mafieuse, la protégeant ainsi des des inculpations sur des agences fédérales. Seulement, sur les trois Capitaines que composent ce panel, l’un d’entre eux, John Gambino est décédé en Novembre, laissant derrière lui, d’importante connexion avec les autres mafias italiennes dans le trafic de drogue. L’année dernière, on se posait la question pour savoir si Francesco Cali était devenu ou non le nouveau Parrain, à la place d’un Domenico Cefalu devenant vieillissant et préférant prendre sa retraite. Les informations qui ont découlé de l’affaire East Coast ont démontré qu’en réalité, Peter Gotti, qui était devenu le Boss de la famille Gambino au début des années 2000, occuperait toujours cette faction et ce malgré, son incarcération pour racket et une libération prévue en 2032. Dans un sens, il semble, que pour l’actuel hiérarchie mafieuse, dirigeait principalement par des membres d’origine Sicilienne, cette organisation ne semble par pour autant les contrariés. Peter Gotti est certes toujours le Parrain, un titre plus honorifique qu’autre chose, et ils savent qu’en cas d’opération d’envergure contre la famille Gambino, le Parrain sera toujours la cible prioritaire.

 

La famille Lucchese :

 

Vittorio Amuso
Vittorio Amuso

 

Parrain : Vittorio « Vic » Amuso
Acting Boss : Matthew Madonna
Underboss : Steven « Wonderboy » Crea
Consigliere : Joseph DiNapoli

Membres : + 100-130
Associés : + 1000

 

La famille Lucchese était surement trop tranquille. Après l’opération East Coast, le FBI décida quelques mois plus tard d’inculper une grande partie de la hiérarchie mafieuse. Steven Crea, Matthew Madonna qui était déjà incarcéré, Joseph DiNapoli, ainsi que des Capitaines et des Soldats, furent accusés de plusieurs charges fédérales tenant de la loi RICO, dont le racket, l’extorsion et le meurtre. Cette opération avait confirmé en partie la hiérarchie actuelle de la famille Lucchese, qui avait eu beaucoup de mal à se reconstruire après la fin de l’ère Amuso/Casso, qui avait créé un climat délétère dans cette famille, qui avait toujours été habituée à une certaine stabilité. Justement, pendant des années, les agences gouvernementales pensaient que Vittorio Amuso, l’ancien Parrain, incarcéré à perpétuité pour plusieurs meurtres, avait décidé de laisser sa place à Steven Crea, cette opération infirma le contraire. Bien qu’incarcéré dans une prison fédérale de haute sécurité, Vittorio Amuso, n’aurait jamais voulu céder son titre de Parrain.

 

 

La famille Bonanno :

 

Michael Mancuso
Michael Mancuso

 

Parrain : Michael « The Nose » Mancuso
Acting Boss : Joseph « Joe C» Cammarano
Underboss : ?
Consigliere : Anthony « Fat Tony » Rabito

Membres : + 100-120
Associés : + 1000

 

En 2017, l’actualité liée à la famille Bonanno, s’est concentrée en grande partie sur une seule personne, le Capitaine Vincent « Vinny » Asaro. Visiblement très énervé d’avoir vu ce dernier se faire acquitter dans l’affaire dit de la Lufthansa, les procureurs fédéraux inculpèrent Vincent Asaro, d’incendie volontaire. Ce dernier qui avait décidé de plaider coupable por la première fois de vie, a finalement été condamné après de huit années de prison, signifiant sans nul doute, la fin de son parcours criminel. La famille Bonanno est en pleine restructuration. Il ne fait plus aucun doute pour le FBI que Michael Mancuso, Parrain de cette organisation criminelle, gérait une grande partie des affaires de la famille Bonanno, depuis une prison fédérale du Texas, par le biais de différents intermédiaires, dont son propre neveu, le Soldat Franck « Frankie Boy » Salerno. Les agences gouvernementales en sont conscientes, et avait décidé transférer ce dernier dans plusieurs pénitenciers fédéraux, d’abord à Danbury dans l’État du Connecticut et désormais à Allenwood dans l’État de la Pennsylvanie, pour essayer de couper les liens entre sa cellule et la famille Bonanno. Mais Michael Mancuso qui est actuellement incarcéré pour des histoires de meurtre, devrait sortir de prison très prochainement en 2019 et continue à réorganiser les rangs, en intronisant de nouveaux membres. L’un d’entre eux, qui a décidé de collaborer avec le FBI, Vincent Morena, a pu enregistrer sa « cérémonie » d’intronisation, mais aussi permettre au FBI d’arrêter le Capitaine Damiano Zummo. Cette opération lancée par le FBI en Novembre dernier, a permis de confirmer une présence assez significative de la famille Bonanno au Canada, notamment dans la région d’Ontario.

 

 

La famille Colombo :

 

Carmine Persico
Carmine Persico

 

Parrain : Carmine « The Snake » Persico
Acting Boss : Andrew « Andy Mush » Russo
Underboss : Benjamin « The Claw » Castellazo
Consigliere : Thomas « Tom Mix » Fareze

Membres : + 90-110
Associés : + 1000

 

La famille Colombo reste toujours la plus petite des quatre autres familles New-Yorkaise. Gérée depuis plusieurs décennies par Carmine Persico à partir du pénitencier fédéral de Butner dans l’État de la Caroline du Nord, la famille Colombo n’a vraiment pas fait parler d’elle cette année. Carmine Persico a essayé, avec l’aide de ses avocats, à plusieurs reprises de sortir de prison, sans succès. Quant-à son fils, Michael Persico, un Associé de la famille Colombo, il a été condamné à cinq années de prison pour racket. Ce dernier joue un rôle déterminant dans cette organisation criminelle et malgré son simple statut d’Associé, garde une réelle influence dans les rues.

 

La famille DeCavalcante :

 

Philip Abramo
Philip Abramo

 

Parrain : ?
Acting Boss : ?
Underboss : ?
Consigliere : Frank Nigro

Membres : + 50-80
Associés : + 1000

 

Depuis le décès de Giovanni « John » Riggi, l’ancien Parrain et de Francesco « Frank » Guarani  qui faisait office d'Acting Boss et futur successeur, il est très difficile d’avoir un aperçu de l’actuel hiérarchie de la famille DeCavalcante. Encore très bien implantée dans l’État du New-Jersey, malgré la présence significative des familles Lucchese, Genovese et Gambino dans cet État, elle reste une famille stable, qui va retrouver dans les prochaines années, des membres influents, qui avaient été incarcérés au début des années 2000 après de la défection de Vincent « Vinny » Palermo. Philip Abramo surnommé « The King Of Wall Street », un membre influent de la famille DeCavalcante au début des années 1990, sera libérable en Janvier 2018, après avoir purgé près de quinze années pour meurtre et racket et pourrait se présenter comme un candidat sérieux au poste suprême. Charles Marjuri, qui a toujours été intéressé au poste de Parrain, pourrait être aussi une possibilité. Cette année, le Soldat Jerry Balzano avait fait le tour des médias Américains, après avoir été filmé en train d’agresser physiquement un automobiliste, un peu trop collant à son gout. En Avril dernier, il plaidera coupable, sans aucune excuse aux victimes et sera prochainement condamné à une peine maximale de deux années dans une prison d’État.

 

 

La famille de Philadelphie :

 

Joseph Merlino
Joseph Merlino

 

Parrain : Joseph « Joey » Merlino
Acting Boss : Steven « Handsome Steve » Mazzone
Underboss : ?
Consigliere : Joseph « Uncle Joe » Ligambi

Membres : + 70-80
Associés : + 500-1000

 

Encore une année assez mouvementée pour la famille de Phialdelphie, qui va voir son Parrain, Joseph Merlino, comparaitre dans les prochaines semaines dans un tribunal fédéral, pour répondre des accusations portées contre lui suite à l’affaire East Coast. Cette opération avait chamboulé quelque peut les lignes, dans cette famille jugée pour avoir un goût très prononcé par la violence et ou les clans y sont monnaie courante. En effet, il s’est avéré que Joseph Merlino avait fait du buisness avec les familles New-Yorkaise et en particulier avec la famille Genovese, sans prévenir pour autant les membres de sa famille et donc effectuer un partage équitable des bénéfices suite à ces rackets. Pour le clan Narducci, représentant les membres de la vieille école, de l’ère Scarfo, l’attitude du Parrain est surement irresponsable, une chose que les proches de Joseph Merlino essayent de tempérer le plus possible. En effet, la moindre étincelle peut déclencher une guerre de clan intestine que la famille de Philaldephie connaît très bien. Joseph Merlino avec ce procès joue à quitte ou double. Ce dernier pourrait très bien se faire acquitter et ainsi renfoncer encore plus sa position au sein de la famille de Philadelphie. Par contre, s’il est condamné à une lourde peine de prison, il est très probable que certains de ses membres, comme George Borgesi, Phil Narducci ou encore Steve Mazzone puissent se positionner pour reprendre les rênes d’une famille qui a su regarnir ses rangs ces dernières années.

 

 

La famille Patriarca :

 

Carmen DiNunzio
Carmen DiNunzio

 

Parrain : ?
Acting Boss : Carmen « The Big Cheeze « DiNunzio
Underboss : ?
Consigliere : Matthew « Good Looking Matty »Guglielmetti

Membres : + 60-70
Associés : + 500

 

Cette année, la famille Patriarca a vu son Parrain, Peter « The Crazy Horse » Limone décédé de causes naturelles. Depuis plusieurs mois déjà, Peter Limone, qui était très affaibli par des problèmes de santé, avait laissé peu à peu son pouvoir à son Acting Boss, à Carmen DiNunzio. Ce dernier à déjà une très forte réputation dans la famille Patriarca. Libéré de prison en 2015 après avoir purgé quelques années pour corruption et racket, Carmen DiNunzio à la particularité d’être très apprécié par les membres des deux factions que composent la famille Patriarca, celle de Providence dans l’État du Rode-Island et celle de Boston dans l’État du Massachusetts, ou Carmen DiNunzio est originaire et ou est situé son club social le Gemini Social Club. Carme DiNunzio est accompagné de Matthew Guglielmetti du Rhode-Island, en tant que Consigliere qui vient de purger près de dix années de prison pour trafic de drogue. La hiérarchie de la famille Patriarca est en pleine reconstruction et devrait être définitive en 2018, avec la sortie prochain du frère de Carmen, Anthony DiNunzio, qui servait déjà d’Acting Boss à la famille quand son frère était incarcéré et nul doute qu’il jouera un rôle important dans le buisiness familial ces prochaines années. A noter, qu’Anthony Spagnalo, un autre Acting Boss de la famille Patriarca vient de sortir de prison, mais devrait être rétrogradé au rang de Capitaine.

 

 

La Outfit :

 

Salvatore DeLaurentis
Salvatore DeLaurentis

 

Parrain : Salvatore « Solly D » DeLaurentis
Acting Boss : Albert « Albie The Falcon » Vena
Underboss : Salvatore « Sammy Cards » Cataudella
Consigliere : Marco D’Amico

Membres : + 40-60
Associés : + 500

 

La Outfit continue à gagner de l’influence dans l’État de l’Illinois, en imposant une structure solide, qui lui permet de se préparer à des futures opérations du FBI. Les membres de sa hiérarchie, sont des individus ayant passé de nombreuses années derrière les barreaux et de ce fait, démontré leur loyauté envers la Cosa Nostra. Avec l’arrivée de Salvatore DeLaurentis, la Outfit de Chicago à su réorganiser ses rangs et apaiser certaines tensions qu’il pouvait y avoir avec la faction de Cicero gérait actuellement James « Jimmy » Inendino. De part son expérience et sa très bonne connaissance de la rue, Salvatore DeLaurentis avait repris sans forcer, le pouvoir à John « No Nose » DiFronzo devenant vieillissant et plus dans les capacités une structure criminelle aussi important que la Outfit. A ses côtés, Albert Verna considéré comme l’individu le plus dangereux de Chciago selon le FBI, a le respect nécessaire pour faire passer des messages aux membres de la Outfit dans les rues. Ne voulant pas complètement désorganisé la hiérarchie mise en place par John DiFronzo, Salvatore DiLaurentis, avait gardé Marco D’Amico au poste de Consigliere, après le refus de Joseph « Joe The Builder » Andriarchi pour des raisons de santé. Alors que l’année 2017 fut relativement tranquille, l’année 2018 promet d’être plus compliquée pour la Outfit. En effet, dernièrement, le nouveau directeur du FBI en place à Chicago, a assurer que la Outfit était bien une priorité des agents fédéraux, en sachant qu’Albert Vena avait déjà était dans le collimateur des agents fédéraux 2016, quand ces derniers avaient essayé de le relier à plusieurs meurtres crapuleux, sans succès.

 

 

La Famille de Détroit :

 

Jack Giacalone
Jack Giacalone

 

Parrain : Jack « Jacky The Kid » Giacalone
Acting Boss : Peter « Blackie » Tocco
Underboss : Anthony « Chicago Tony » La Piana
Consigliere : Anthony « Tony Pal » Palazzolo
Membres : 40-50
Associés : +1000

 

La famille de Détroit continue à être l’une des familles de la Cosa Nostra aux Etats-Unis. Dirigée par Jack « Jackie The Kid » Giacalone depuis le décès de Giacomo Tocco en 2014, ce dernier a pris dès sa prise de fonction des disponibilités pour être soulagé de la pression exercée par les autorités fédérales en s’entourant d’hommes de confiance. En Acting Boss, Peter Tocco continue à faire la relation entre le Parrain et les membres sur le terrain, en transmettant les messages sur un territoire assez vaste. En Underboss, Anthony LaPiana, un mafieux de la vieille école, un criminel en col blanc, qui a des ramifications jusqu’à Chicago avec la Outfit. En Consigliere, Anthony Palazzolo, qui avait repris les fonctions après le départ en retraite de Dominic « Uncle Dom » Bommarito, qui est décédé en Janvier dernier de causes naturelles. Quatre Capitaines sont actuellement en place et l’un d’entre eux, Giuseppe D’Anna, un membre de la faction Sicilienne est sortie d’une prison fédérale après avoir purgé quelques années pour extorsion et agression. La famille de Détroit est extrêmement cloisonnée et tenue par des liens du sang, rendant la collaboration avec les autorités fédérales encore plus difficile.

 

 

La Famille de Buffalo :

 

Stefano Magaddino
Stefano Magaddino

 

Parrain : Anthony Todaro / Frank BiFulco ?
Acting Boss : ?
Underboss : Joe Violi ?
Consigliere : Victor Sansanese ?
Membres : 20-40
Associés : +200

 

On l’a pensé défunte, anéanti depuis de nombreuses années et le décès de l’ancien Parrain Joseph Todaro Sr, avait donné très peu de chance à cette organisation criminelle de se reconstruire. La famille de Buffalo reste une famille historique de la Cosa Nostra. Le premier Boss en exercice, Stefano Magaddino devint un membre permanent de la Commission, lors de la création par Charles « Lucky » Luciano. Tout est parti d’une opération du FBI en Novembre dernier accompagné de la police Canadienne contre la famille Bonanno et des membres de la NDranghetta, la mafia Calabraise. Dans les personnes inculpées figuraient des membres de la famille de Buffalo, ce qui intrigua forcément les agences gouvernementales. Les conversations audios confirmèrent leur crainte, la famille de Buffalo serait encore très active. Quand Joseph Todaro Sr repris la famille dans les années 1980, la famille de Buffalo était déjà très affaiblie et renforça ainsi ses liens avec des membres de la mafia Calabraise, basée à Hamilton dans l’Ontario pour se renforcer. Quand Joseph Todaro Sr pris sa retraite en, il confia l’ensemble de ses affaires à son fils, Joseph Todaro Jr, propriétaire de plusieurs pizzerias dans la région de Buffalo. Préférant se légitimer il se serait très vite lui aussi retiré des affaires cette famille mafieuse, sans réelle certitude pour les agents fédéraux. Ce qui se passe aujourd’hui avec la famille de Buffalo peut aussi se produire avec d’autres familles de la Cosa Nostra qu’on croient défuntes depuis de nombreuses années, en Californie par exemple.

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BADA PING ! AU METROPOLITAN CENTER DE NEW-YORK

25 Novembre 2017, 08:35am

Publié par Xav

Thomas Gioeli
Thomas Gioeli

Depuis sa condamnation à dix huit années de prison en 2012, pour racket et tentative de meurtre, Thomas « Thommy Shoot » Gioeli, ancien Acting Boss, accumule les problèmes de santé. Au début de sa peine, ce dernier fut détenu au Métropolitan Center de New-York, un lieu d’emprisonnement temporaire pour la plupart des détenus en attente de jugement, ou en attente d’être transféré dans une prison fédérale au quatre coins des Etats-Unis. Thomas Gioeli était détenu en IT, soit l’isolement total, avec pour seul temps libre, une heure de sortie, dans une minuscule cour, donnant sur une vue imprenable sur les barbelés. Ces conditions d’incarcération furent jugées très difficiles par ses avocats, et pendant plusieurs mois Thomas Gioeli fit de nombreux aller-retours entre la prison et un hôpital New-Yorkais pour divers problèmes de santé. Après sa condamnation et avant d’être transféré dans la prison fédérale de Butner dans l’État de la Caroline du Nord, Thomas Gioeli, qui avait vu ses conditions de détention très nettement améliorées, en profita pour faire une dernière partie de ping-pong, dans une salle de jeux, se trouvant à proximité des douches des détenus. Alors que sa partie allait se terminer, Thomas Gioeli, essaya de rattraper une dernière balle, surement le point du match, lorsqu’il chuta lourdement à terre. Résultat ? Fracture du genou droit et surtout l’incapacité pour l’ancien Acting Boss de la famille Colombo de pouvoir se déplacer correctement dans les ailes de la prison. Pour ce préjudice et avec l’aide de ses avocats, ce dernier demanda près de dix millions de dollars de dommages et intérêts. Pour Thomas Gioeli, le BOP, le Bureau Fédéral des Prisons, a mis ouvertement en danger l’ensemble des détenus, en leur faisant pratiquer une activité sportive à côté d’un point d’eau. Pour les procureurs fédéraux, l’ancien Acting Boss de la famille Colombo, utilise encore l’une de ses armes favorites, qu’il utilisa tout au long de sa vie, le mensonge, pour arriver à ses fins. Car selon eux, ce dernier, n’était pas en train de jouer au ping-pong comme il prétendit, mais allait vers les douches pour pouvoir se laver, un témoignage qui pourra être confirmé par un agent correctionnel du Métropolitan Center. De plus, toujours selon les procureurs fédéraux, Thomas Gioeli connaissait les risques de jouer au ping-pong près des zones de douche, surtout que des panneaux avertissaient les détenus du danger. Une situation que Thomas Gioeli aurait profité pour essayer de se blesser et ainsi demander une somme astronomique au gouvernement fédéral, pour essayer de se faire rembourser les frais de justice, liés à sa condamnation lors de son procès pour racket et meurtre en 2012. Seul lot de consolation pour l’ancien Acting Boss de la famille Colombo, le fait d’être incarcéré dans la prison fédérale de Butner, il pourra retrouver Carmine Persico, son Parrain, qui pourra lui remémorer quant-à lui, toutes ses vaines tentatives pour essayer de sortir de prison.

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UN ANCIEN CAPITAINE DE LA FAMILLE COLOMBO CONDAMNÉ À ONZE ANNÉES DE PRISON POUR MEURTRE ET RACKET

5 Novembre 2017, 07:19am

Publié par Xav

Dino Calabro
Dino Calabro

La dernière fois que le grand public a entendu parler de Dino « Big Dino » Calabro, un Capitaine de la famille Colombo, c’était en 2012, quand ce dernier décida de prendre la parole dans un tribunal fédéral de New-York, pour incriminer ses anciens Associés, dont Thomas « Tommy Shoot » Gioeli considéré à cette époque comme Acting Boss de la famille Colombo. Son témoignage fut jugé important, car il permettait d’avoir des indications très précises sur une affaire sordide, qui reste à ce jour encore non résolue, l’assassinat de Ralph Dols, un policier du NYPD. Le 26 Août 1997, les journaux Américains faisaient les gros titres : « Un policier New-Yorkais assassiné en pleine rue », sans savoir que la famille Colombo était derrière ce meurtre crapuleux. Une règle de la Cosa Nostra stipule que les mafieux n’ont pas à s’en prendre physiquement aux agents fédéraux, aux policiers ni aux personnels de justice. Mais cette-fois-ci, et une nouvelle fois encore, une règle de l’omerta fut transgressée, pour quelle raison ?, la jalousie. En effet, Ralph Dols, avait manqué de respect à Joel Cacace, un membre imminent de la famille Colombo, pour avoir fait « l’erreur » de sortir avec son ex-femme, une chose que le mafieux n’arrivait pas à accepter. À Dino Calabro et au Soldat,  Dino « Little Dino » Saracino, les deux mafieux mafieux a qui il confia ce contrat, la cible était simple : un individu d’origine Mexicaine, qui ne respectait pas les règles établies par la famille mafieuse dans le secteur de Joel Cacace.

Joel Cacace
Joel Cacace

Après des mois de surveillance, pour repérer les habitudes du policier et alors que Ralph Dols sortait de son véhicule pour rejoindre son appartement, il sera abattu de plusieurs balles, en pleine rue. Le lendemain de cet assassinat, Dino Calabro fut assez surpris d’apprendre que l’individu assassiné était en réalité un membre de la police de New-York, surtout que la police et les agents du FBI en tête, avaient déjà révélé que la Cosa Nostra pouvait être derrière ce meurtre. En 2008, quand Dino Calabro sera arrêté pour racket et meurtre et qu’il décidera de collaborer avec la justice Américaine, il cibla directement Joel Cacace comme l’investigateur de ce meurtre, même si au final, ce dernier sera finalement acquitté. Dino Calabre deviendra aussi un témoin assez intéressant dans le procès de Thomas Gieoli et de Dino Saracino qui se solderont à une peine de dix huit années de prison en Mars 2014 pour le premier et à une peine de de cinquante années de prison pour le second. Aujourd’hui et malgré les nombreux crimes dont furent accusés Dino Calabro, dont plusieurs meurtres à la solde de la Famille Colombo, c’est un individu changé, avec une attitude complètement différente, qui se présenta devant un tribunal fédéral New-Yorkais, pour recevoir son verdict dans ses différentes affaires. Risquant la prison à perpétuité, Dino Calabro  fut récompensé de sa collaboration avec la justice Américaine, qui a permis selon eux, de faire incarcérer une dizaine de membres affiliés de près ou de loin à la famille Colombo. Pour sa coopération, Dino Calabro sera condamné à onze années de prison. Agé de cinquante neuf ans, les procureurs stipulent que ce dernier était rentré dans le programme de protection des témoins, mais qu’il continue toujours à aider le gouvernement fédéral dès que possible. A la barre, l’ancien Capitaine de la famille Colombo revint un instant sur son ancienne vie, en insistant sur le fait qu’il avait été « intoxiqué par la cupidité, le pouvoir et la notoriété ». Il en profita aussi pour s’excuser auprès des familles des victimes, présentes dans le tribunal, mais aussi à ses proches, dont il laissa pendant toutes ses années dans la Cosa Nostra, « un champ de ruine » dans son cercle familial. Avant de rendre son verdict, la mère d’une victime de la famille Colombo, ou son fils, un étudiant de Brooklyn avait disparu, un soir en 1994, en sortant de chez parents. Lors de son dernier procès, Dino Calabro avait admis qu’il avait été assassiné et qu’il avait aidé des membres de la famille Colombo « à cacher le corps » : « Je suis en colère, je voulais la justice. Mon fils lui, n’a eu aucune pitié » déclara t’elle à la sortie du tribunal.

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COMMENT FONCTIONNE ACTUELLEMENT LE FBI DANS SA LUTTE CONTRE LA COSA NOSTRA

2 Novembre 2017, 08:22am

Publié par Xav

Joseph Valachi
Joseph Valachi

Son combat au quotidien contre le terrorisme international, a forcé le FBI à changer sa stratégie dans sa bataille contre les familles de la Cosa Nostra aux Etats-Unis. Entre les années 1980 et les années 1990, près de trois cent cinquante agents fédéraux et une centaine de policiers du NYPD, étaient affectés à la simple surveillance des cinq familles New-Yorkaise. Après les attentats terroristes du 11 Septembre 2001, près de soixante quinze pourcent des agents travaillant dans la lutte contre le crime organisé, ont été réaffectés dans l’anti-terrorisme. A une époque pas si lointaine, un escadron de plusieurs agents, étaient en charge de la surveillance de la Rolls Royce du crime organisé aux Etats-Unis, la famille Genovese. Aujourd’hui, ces équipes ont fusionné. Un bataillon d’agents gérait la surveillance des familles Gambino et Lucchese, alors qu’une deuxième équipe gérait quant-à elle les activités criminelles des Genovese, Bonnano et Colombo. Cette répartition fut une une véritable aubaine pour les familles mafieuses. La baisse d’effectif permit à ces organisations criminelles de pouvoir se réorganiser tranquillement, mais surtout, de se cloisonner encore plus, tout en continuant à gérer leur business tranquillement. Les agences fédérales, conscientes du problème, sont aujourd’hui dans l’obligation de lancer des opérations « coup de poing », pour essayer de redorer leur blason et montrer surtout, que la lutte contre le crime organisé implanté sur le territoire Américain, reste une priorité nationale. En quelques années, plusieurs arrestations, fortement médiatisées, ont eu lieu contre les familles de la Cosa Nostra. Les opérations Old Bridge, New Bridge ou encore East Coast, ont été lancées en grosse pompe pour des résultats très décevants. Le jour des

inculpations, on pouvait voir devant les caméras de télévision, les mafieux défiler un à un, sortant d’un tribunal fédéral de New-York, pour entrer dans un fourgon pénitencier, les amenant vers le Métropolitan Center de New-York, sans savoir que les peines qui découleront de ces arrestations seront anecdotiques. Pourtant, les médias Américains jouaient sur les mêmes « Unes », plus ou moins sensationnelles : « La Cosa Nostra décimée », ou encore jouant sur la survie de certaines familles, déjà en proie à des difficultés en matière d’organisation depuis quelques années. Prenons l'exemple de la famille Colombo. En 2011, le FBI avait, après plusieurs années d’enquête, arrêté Andrew « Andy Mush », Benjamin « The Claw » Castellazzo et Richard « Ritchie Nerves » Fusco, considérés respectivement comme, l’Acting Boss, l’Underboss et le Consigliere de la famille Colombo. Suite à ces arrestations, la survie de la famille Colombo avait été longtemps remis en cause. Avec une quatre vingtaine de membres dit actifs, une opération lancée sur sa hiérarchie déjà très instable, était propice à une implosion et pourtant. Une nouvelle fois, les peines furent dérisoires et depuis 2011 que se passe t’il ?. plus aucune arrestation et pendant ce temps là, dans l’ombre, la famille Colombo se réorganise et surtout se renforce tranquillement. En plus de la baisse d’effectif, les agents fédéraux rencontrent aussi une autre difficulté. Quand Joseph Valachi, un ancien Soldat de la famille Genovese, prit la parole devant la Commission d’enquête McClellan en 1963, pour reconnaître

publiquement l’existence de la Cosa Nostra, comme une organisation mafieuse implantée

Andrew Russo
Andrew Russo

dans plusieurs États aux Etats-Unis, sa parole fut signe « d’évangile ». Aujourd’hui, le nombre de repentis de la Cosa Nostra est tellement important, que leur parole peut être remis très rapidement en cause par un jury populaire. Alors même si ces derniers peuvent relater devant un tribunal, des faits pouvant faire incarcérer définitivement la plupart des accusés inculpés, leur témoignage est désormais minutieusement analysé par les avocats de la défense. La Cosa Nostra est une organisation structurée, hiérarchisée, fonctionnement de manière pyramidale. Même si la « tête est coupée », les familles mafieuses savent se réorganiser facilement, pour qu’une instance, appelée « panel de décision » puisse se former en attendant la nomination d’un nouveau Parrain. La Cosa Nostra est adepte de ce genre de pratique. La famille Gambino, utilise ce genre de fonctionnement pour non pas, remplacer un Boss, mais pour le protéger. Ainsi, trois Capitaines expérimentés, ayant fait leur preuve, par des peines d’emprisonnement et pour leur expérience, sont ainsi positionnés en dessous de la hiérarchie mafieuse, pour être les messagers entre le terrain et la tête pensante de la famille. Alors, le Parrain, est peut-être un peu déconnecté de ce qui passe sur son vaste territoire, mais sa protection envers les agences fédérales est considérablement augmentée. Il est fort de constater que depuis quelques années, l'influence de la Cosa Nostra n’a été réduite non pas par les opérations lancées contre les agences fédérales, mais par l'émergence des gangs de rue, des cartels Sud-Américains et l'augmentation constante des autres mafias. Présente encore il y a quelques années sur la Côte-Ouest, les familles de la Cosa Nostra qui étaient implantées dans la région, sont désormais pratiquement défuntes. Sur la Côte-Est, la Cosa Nostra, à encore une influence considérable dans certains secteurs. Dans le bâtiment, dans l’industrie, mais plus encore dans la gestion des déchets, un grand classique, les familles mafieuses gardent les mêmes pratiques utilisées depuis leur existence, il y a plus d’un siècle. Car ce qui compte aujourd'hui pour ces mafieux, qui sont rentrés désormais dans une nouvelle génération c'est de faire du business et rien que du business. Ils savent pertinemment que l’omerta, la règle sacrée établie par leurs anciens est pratiquement révolue, mais le principal pour eux restent de jouer sur cette « aura » que peut encore avoir cette organisation criminelle pour étendre leur territoire, encore et toujours et même si cela ne dure qu'un temps.

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DATE DE PROCÈS ET CONDAMNATION CONFIRMÉES POUR DES MEMBRES DE LA COSA NOSTRA

14 Octobre 2017, 06:05am

Publié par Xav

Ronald Giallanzo
Ronald Giallanzo

En Mars 2017, le FBI effectua plusieurs arrestations au sein de la famille Bonanno. Parmi la dizaine de membres arrêtés et inculpés, figuraient un Capitaine, Ronald « Ronnie G » Giallanzo, connu défavorablement depuis des nombreuses d'années par les services de police pour son activité d’usurier, mais aussi, pour être le neveu d’un autre Capitaine emblématique de la famille Bonanno, Vincent Asaro. C’est grâce notamment à ses activités d’usurier, mais aussi dans les paris sportifs, que Ronald Giallanzo gravit un à un les échelons du crime organisé, et lui permit de s’offrir un manoir à Howard Beach de plusieurs millions de dollars. Le Capitaine de la famille Bonanno offrait volontiers de l’argent à des individus surendettés à des taux d’intérêts exorbitants, un grand classique de la Cosa Nostra. Dans la plupart des cas, les individus en question ne pouvaient rembourser leur dette et faisait face alors à certaines violences orchestrées par les Associés de Ronald Giallanzo, qui étaient prêt à tout, pour récupérer son argent. Les procureurs fédéraux ont raconté l‘histoire d’un homme qui devait près de 250 000 dollars à Ronald Giallanzo et qui était activement recherché par la famille Bonanno. Ce dernier avec plusieurs de ses Associés, repérèrent son véhicule dans les rues de New-York, et commencèrent à le menacer, avant de l’extirper de son véhicule pour le rouer de coups. Risquant jusqu’à vingt années derrière les barreaux, Ronald Giallanzo ne flancha pas et décida de plaider non coupable. Cette semaine, une date fut fixée pour le procès des membres la famille Bonanno, le 25 Juin 2018. Alors même si les procureurs fédéraux stipulent, que certains des accusés sont encore dans des attentes de plaidoyer pour faire baisser leur peine de prison, la plupart des mafieux inculpés se présenteront bien devant un tribunal fédéral à New-York pour défendre leur cause.

 

En Juin 2008, le petit monde de Dino « Little Dino » Saracino, un Soldat de la famille

Dino Saracino
Dino Saracino

Colombo s’arrêta brusquement. Inculpé de racket et de meurtre, ce dernier n’avait que deux solutions, collaborer ou tenter sa chance dans un procès fédéral. Dino Saracino refusa de coopérer, pour ne pas trahir son serment d'allégeance à la Cosa Nostra et lors de son procès, il vit défiler à la barre des témoins, des membres hauts placés de la famille Colombo, comme Dino Calabro, ou encore son propre frère, Sebastian, qui pour éviter une peine de prison à perpétuité, décidera de collaborer avec la justice Américaine. Lors de son interrogatoire, Dino Saracino s’était très vite énervé, en insultant son frère dans le tribunal de tous les noms, tout en déclarant : « Arrête de mentir et ne n’emploi plus le mot frère ». Selon les procureurs fédéraux, Dino Saracino s’était vanté de pouvoir purgé « vingt années de prison » et sortir de là avec un « grand sourire ». Finalement, Dino Saracino sera acquitté du meurtre de Ralph Dolls, mais reconnu coupable de racket et face à autant de provocation tout le le long du procès, sera condamné à près de cinquante années de prison, une peine qu’il purge actuellement dans le pénitencier fédéral de Hazelton dans l’État de la Virginie. Pour une sortie programmée en 2052, Dino Saracino qui sera alors âgé de quatre vingt ans, sait pertinemment qu’il risque de terminer sa vie derrière les barreaux, il fallait donc, avec l’aide ses avocats, agir. Dernièrement, le Soldat de la famille Colombo avait demandé à un juge fédéral de pouvoir être rejugé. Le motif ?, Dino Saracino déclare ne pas avoir été assez défendu par son avocat à cette époque, une demande que le juge fédéral ayant condamné le Soldat de la famille Colombo il y a quelques années, rejeta immédiatement. Lors de sa condamnation, le juge fédéral avait déclaré que Dino Saracino n’avait jamais vraiment cherché à prouver son innocence, et que malgré son acquittement dans le meurtre du policier, Ralph Dolls,  le Soldat de la famille Colombo, pouvait être considéré selon lui, comme un tueur à gages à la solde de la Cosa Nostra. « Déçu » par cette décision, les avocats de Dino Saracino comptent faire appel prochainement. Affaire à suivre.

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UN CAPITAINE DE LA FAMILLE COLOMBO COLLABORAIT DEPUIS PLUS DE VINGT CINQ ANS AVEC LE FBI

26 Août 2017, 06:48am

Publié par Xav

Frank Sparaco
Frank Sparaco

La vie de Frank « Frankie Blue Eyes » Sparaco serait digne d’un film à la Martin Scorsese. Capitaine dans la famille Colombo, ce dernier avait activement participé à la guerre interne qui avait éclaté dans cette organisation criminelle au début des années 1990. Frank Sparaco était un tueur à gages, un membre craint et respecté, proche de la faction Persico, qui à cette époque était en guerre contre une autre faction, celle de l’Acting Boss, Vittorio « Little Vic » Orena, qui essayait de prendre le contrôle total de la famille. Il était aussi le meilleur ami du fils du Parrain Carmine « The Snake » Persico, Alhponse dit « Allie Boy » et selon le FBI, les mafieux savaient pertinemment que si Frank Sparaco se déplaçait lors d’une réunion, alors du « sang allait couler ». En plus d’effrayer bon nombre de mafieux, Frank Sparaco était comme insaisissable et Vittorio Orena qui avait eu plusieurs fois l’envie de l’assassiner, décidera finalement d’abandonner. Finalement le FBI l’arrêtera en 1993 et les procureurs décideront de l’inculper de plusieurs meurtres. Pour éviter une peine de prison à perpétuité voire pire, la peine de mort, Frank Sparaco plaidera coupable et sera condamné à vingt quatre années dans une prison fédérale, qu’il purgera à Loretto dans l’État de la Pennsylvanie. En prison, Frank Sparaco était quelqu’un de respecté par les autres détenus, un individu qui avait une certaine « carrure », qui impressionnait les autres prisonniers. De plus derrière les barreaux, Frank Sparaco continua à gérer son buisiness. Grâce à l’aide se des Associés, il extorqua John LeBoutillier, un diplômé d’Harvard, membre du parti Les Républicains, pour près de huit cent mille dollars. Du fait d’une certaine notoriété derrière les barreaux, Frank Sparaco entretenait des relations avec des mafieux de la Cosa Nostra, mais aussi avec des membres de la mafia Russe. La libération de Frank Sparaco approchait à grand pas, après vingt quatre années passées dans une prison fédérale, le Capitaine de la famille Colombo allait pouvoir retrouver les rues de New-Yorkaise et devenir pourquoi pas, un membre influent de la hiérarchie, dans une famille en pleine incertitude depuis quelque temps. Le problème est que les procureurs fédéraux n’avaient pas forcément oublié Frank Sparaco et se préparaient à l’inculper dans de nouveaux meurtres. Quand il apprit la nouvelle par le biais de son avocat, ce dernier pris peur, il ne voulait pas terminer sa vie derrière les barreaux et décida alors de coopérer avec les autorités. Cette nouvelle fit rapidement le tour de la prison de Loretto, ou Frank Sparaco était connu pour être un individu solide à toute épreuve, en réalité, on apprendre par la suite, que le Capitaine de la famille Colombo collaborait avec le FBI depuis plusieurs années, depuis la guerre interne des Colombo au début des années 1990. De plus, Frank Sparaco aurait profité de son statut de membre privilégié par le gouvernement fédéral pour assassiner des membres affiliés à la Cosa Nostra sous l’approbation des agents fédéraux. Lors de cette période instable chez les Colombo, un autre Capitaine, Gregory Scarpa Sr, surnommé The Grim Reaper, collaborait lui aussi avec la justice Américaine et profitait aisément des largesses laissées par les agents fédéraux, pour continuer son buisiness, mais aussi assassiner ses concurrents. Selon les procureurs fédéraux qui décidèrent d’inculper Frank Sparaco, ce dernier aurait aussi profité de sa protection pour assassiner des mafieux, mais aussi des individus qui n’avaient aucune relation avec la Cosa Nostra. Désormais la protection de Frank Sparaco à l'intérieur de la prison fédérale n'était plus assurée et le Capitaine de la famille Colombo se fera même frappé par un prisonnier qui le traita pas la même occasion de « sale rat ». En attendant sa future libération, Fran Sparaco est désormais placé à l'isolement total, à l'écart des autres prisonniers. Celui qui rêvait sans nul doute de pouvoir être reconnu comment un membre important à sa sortie de prison, intégrera le programme de protection des témoins, loin de son ancienne famille.

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MICHAEL PERSICO CONDAMNÉ À CINQ ANNÉES DE PRISON

25 Juillet 2017, 06:59am

Publié par Xav

Michael Persico
Michael Persico

Pour la famille Colombo, Michael Persico, fils de l’actuel Parrain, Carmine « The Snake » Persico, actuellement incarcéré à perpétuité, ne doit jamais être intronisé dans la Cosa Nostra. Une stratégie validée par l’ensemble de la hiérarchie mafieuse. John « Sonny » Franzese un membre imminent de la famille Colombo avait déclaré à certain des membres de cette organisation criminelle : « Michael ne doit pas être un Affranchi, il fait un autre travail pour nous », un enregistrement qui avait permis au FBI de lancer une enquête plus approfondie sur un individu, qui avait toujours nié son appartenance à la Cosa Nostra, que malgré son nom de famille, il gagnait de l’argent légalement. En 2010, Michael Persico avait été arrêté pour avoir racketté une entreprise de camionnage. Quelques semaines plus tard, ce dernier fut accusé d’avoir été impliqué dans le meurtre de Ralph Scoppo, un Capitaine de la famille Colombo, proche de l’ancien Acting Boss, Vittorio « Little Vic » Orena, qui fut assassiné par la faction Persico au début des années 1990. Face à toute ces accusations et le risque de terminer sa vie derrière les barreaux, Michael Persico acceptera un accord de plaidoyer avec les procureurs fédéraux. Avant de recevoir son verdict dans cette affaire, ses proches dont la mère de Michel Persico s’étaient mobilisés pour convaincre le jugé fédéral en charge de cette affaire, d’être indulgent envers une personne, qui n’a jamais été intronisée

Carmine Persico
Carmine Persico

dans la Cosa Nostra et qui a toujours été bienveillante avec ses proches : « Je suis vieille, et j’ai besoin de mon fils pour m’aider dans les tâches quotidiennes. J’ai peur que s’il est incarcéré, je ne le verrai surement plus à l’extérieur » avait même déclara la matriarche de la famille Persico. La semaine dernière, Michael Persico se présenta, plusieurs mois après avoir plaidé coupable, devant un juge fédéral à New-York. L’accord de plaidoyer effectué avec les procureurs fédéraux prévoyait une peine de trois années derrière les barreaux, mais le juge fédéral était le seul à pouvoir augmenter ou diminuer cette peine à sa guise. Mais pour ce dernier, Michael Persico en raison de ses connexions avec la Cosa Nostra et des liens établis avec le meurtre de Ralph Scoppo, méritait plus que trois années dans un pénitencier fédéral. Surtout que le témoignage d’un ancien repenti de la famille Colombo, qui avait déclaré que Michael Persico avaient joué un rôle « déterminant » dans ce meurtre crapuleux et le travail accompli par les fédéraux, convainquit le juge que la peine initialement prévue devait être augmentée, par principe. Après l’énoncé du verdict, Michael Persico qui avait la possibilité de s'exprimer, resta muet, seul sa famille présente dans le tribunal, commença à pousser des cris de colère. Le juge fédéral déclara qu’il comprenait parfaitement l'attitude de cette dernière suite à ce verdict, mais il stipula : « Dans ce tribunal, j’ai vu beaucoup de personnes qui avaient une double vie. Ils paraissaient honnêtes chez eux, mais à l’extérieur, il vivait du crime. ». Michael Persico sera le quatrième membre du clan Persico à être incarcéré dans une prison fédérale. Il rejoindra alors Carmine son père et son frère Alphonse dit « Allie Boy » condamnés tous les deux à des peines de prison à perpétuité, et son cousin Teddy, un Capitaine de la famille Colombo, condamné à douze années de prison.

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