DES MEMBRES INFLUENTS DE LA COSA NOSTRA CONDAMNÉS A DE COURTES PEINES DE PRISON
(voir photo à gauche) est un l’un des Soldats les plus influents de la famille Genovese dans l’État du New-Jersey. Arrêté en 2011, en même temps que plusieurs Associés de son équipe, Stephen Depiro fut accusé d’utiliser l’intimidation et la violence pour contrôler d’une main de fer le Port de Newark (Elizabeth Marine Terminal). Au regard de son casier judiciaire, aucun crime violent n’est à signalé, c’est pour cela que le juge en charge de ce dossier, avait décidé de le libérer sous caution et de le maintenir par une détention à domicile. Mais son influence est telle, qu’une grande partie des marchandises arrivant dans le port du New-Jersey, continuaient à être détournées malgré son absence. En Décembre 2014, soit pratiquement trois ans après son arrestation, Stephen DePiro décida de plaider coupable des charges retenues contre lui, un accord avec les procureurs qui lui permit de faire baisser considérablement sa peine de prison. La semaine dernière, en arrivant devant la cour fédérale de New-York ou le Soldat de la famille Genevose, s’apprêtait à recevoir son verdict, Stephen DePiro est arrivé comme à son habitude, habillé des plus grandes marques de vêtements, au volant de sa voiture de sport. L’audience ne dura que quelques minutes, une formalité pour la juge fédérale Claire Cecchi qui condamna le Soldat de la famille Genovese à près de trois ans et demi derrière les barreaux, un verdict que Sephen DePiro accepta sans broncher, refusant même la possibilité de parler une dernière fois avant son incarcération. Avant ce verdict, son avocat essaya par tous les moyens possibles de raccourcir au maximum la peine de son client, en déclarant que Stephen DePiro était un « citoyen modèle », qu’il était « profondément religieux », et qu’il allait tous les dimanches à la messe. De plus, rajouta t’il, plusieurs prêtres avaient écrit des lettres de soutien quand ce dernier fut arrêté en 2011. Toujours d’après son avocat, côté familiale, Stephen DePiro est « un exemple à suivre », car sa femme l’a toujours dis, son mari est « un homme dévoué et sympathique, qui est capable de gérer n’importe quelle situation ». Pour les procureurs fédéraux, le son de cloche est forcément différent. Oui Stephen DePiro est quelqu’un de « dévoué », mais pour sa deuxième famille, les Genovese : « Il est surtout très fidèle à la famille Genovese» ironisa le procureur Anthony Mahajan. Stephen DePiro qui se tenait debout à quelques mètres seulement, ne réagissait pas. Le procureur fédéral se lança alors dans des attaques contre le Soldat de la famille Genovese, expliquant que les dockers du port de Newark, qui avaient été convoqués devant un grand jury fédéral avant l’inculpation de Stephen DePiro pour y venir témoigner, avaient tous menti, craignant des représailles par la suite. Anthony Mahajan déclara qu’a cause de la peur et des menaces répétées des différentes familles de la Cosa Nostra, sur le port de Newark , le port « n’était plus le centre prospère du commerce international comme il pouvait l’être auparavant ».
Alors que le Soldat de la famille Genovese était condamné à trois ans et demi de prison, quelques jours avant la comparution de Stephen DePiro, un Capitaine de la famille Bonanno était lui aussi présenté devant un tribunal fédéral pour y recevoir son verdict. Giacomo « Jack » Bonventre (voir photo à drote), qui est considéré par la justice Américaine, comme un membre très haut placé des Bonanno, se permettant même de « refuser » le poste de Consgiliere, comparaissait devant une cour fédérale après avoir plaidé coupable d’avoir essayé de récupérer de l’argent venant d’un prêt usuraire. Contrairement aux autres accusés dans cette affaire, Giacomo Bonventre avait été libéré sous caution, et comme Stephen DePiro, maintenu à domicile. Malgré le fait qu’il soit reconnu comme un membre très haut placé dans la famille Bonanno, Giacomo Bonventre, n’a « que » deux précédentes condamnations qui furent soldées par des courtes peines de prison pour falsification de documents en 2005 et jeu illégal en 2007, des charges beaucoup moins importantes que ses compatriotes, accusés la plupart pour de meurtres crapuleux s’étant déroulés il y a des dizaines d’années. Giacomo Bonventre fut pendant des années un Soldat dans l’équipe de Jérôme Asaro, condamné dernièrement à sept ans et demi de prison pour avoir déplacé le corps de Paul Katz, un Associé de la famille Lucchese qui coopérait avec les autorités. D’après les procureurs fédéraux, Giacomo Bonventre était content de sa situation en tant que Soldat dans une équipé dont il respectait son supérieur et à montré pendant des années son dévouement complet à la famille Bonanno, qui pour le récompenser lui avait proposé un poste de Capitaine puis dans la hiérarchie, qu’il refusa alors. Toujours selon les procureurs, même si la peine encourue est « dérisoire » par rapport au « gabarie » de l’accusé, il fallait condamner le Capitaine de la famille Bonanno à la peine maximale, mais la juge Allyne Ross, décida de condamner Giacomo Bonventre à vingt et un mois de prison dans un pénitencier fédéral.