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ET PENDANT CE TEMPS LA...

20 Août 2015, 07:06am

Publié par Xav

ET PENDANT CE TEMPS LA...

Un SOLDAT DE LA FAMILLE BONANNO ESSAYE DE JUSTIFIER SON COMPORTEMENT :

Pour le Soldat de la famille Bonanno, Anthony « Skinny » Santoro (à gauche sur la photo), tous les moyens sont bons pour éviter une longue peine de prison. Arrêté et inculpé en Juillet de trafic de drogue, d’extorsion, de corruption et de détention illégale d’armes à feux, les procureurs fédéraux avaient proposé au mafieux en Novembre dernier, une peine allant de neuf années à dix huit années de prison si ce dernier acceptait de plaider coupable de toutes les charges retenues contre lui. Refusant catégoriquement l’offre des procureurs, Anthony Santoro écrivit une lettre directement adressée au juge fédéral en charge de ce dossier pour plaider sa cause. Pour se dédouaner complètement de son comportement violent, mais aussi des « menaces de mort » proférées par le Soldat de la famille Bonanno à plusieurs individus, Anthony Santoroa voulu utiliser la même technique que son compatriote de la famille Gambino Michael « Mickey Boy » Paradiso (Le Capitaine de la famille Gambino avait tendance facilement à menacer de mort les personnes qui pouvaient le contrarier et même des membres de sa propre famille. Son avocat avait trouvé le prétexte que si les procureurs croyaient les paroles de Michael Paradiso, ils ne resteraient plus personne dans les arrondissements de New-York). Dans l’un des enregistrements dévoilés par l’équipe de procureurs, Anthony Santoro avait déclarait à l’un de ses Associés, Nicholas Bernhard, lui aussi inculpé : « Tu vas lui dire (à un individu non identifié), que cela me contrarie énormément. Pour être franc avec toi, je vais lui couper sa tête avec une hache à ce sale rat. Avant ça, je vais lui tirer plusieurs fois dans son putain de front ». Mais pour Anthony Santoro tout à une explication. Pour lui, parler et menacer de cette façon, est un peu comme une « technique thérapeutique », déclarant que cela lui permettait finalement de ne pas « agir ». Dans un sens, on se croirait en plein épisode des Sopranos ou de Mafia Blues, ou le mafieux cherche un prétexte pour se justifier de son comportement auprès d’un psychologue. De plus, il écrivit dans sa lettre, que tout ça n’était que « des paroles » dites sur l’instant et surtout dans la colère et après comme tout, « cela disparait ». Dans son courrier, il stipula aussi que « la peine » proposée par les procureurs était « outrageusement élevée » et demanda au juge de trancher de façon « équitable ». Pour ne pas trop se lamenter sur son sort, le Soldat de la famille Bonanno avoua quand même de ne pas être « un ange », mais déclara qu’il n’était pas coupable de la charge de corruption et qu’il serait « prêt » à prouver son « innocence » s’il le fallait lors d'un futur procès. Pour l’avocat d’Anthony Santoro, oui il y a bien eu des « paroles », mais aucune conséquence derrière : « Mon client se décrit lui-même comme un « chou à la crème » . Il parle toujours de façon dur, mais au final, il ne fait jamais rien », difficile à croire… Les autres accusés dans cette affaire, que ce soit le Capitaine multirécidiviste Nicholas « Nicky The Mouth » Santora, l’Acting Capo Ernest Aiello et le Soldat Vito Badamo ont eux aussi par ailleurs refuser des offres de culpabilité de la part des procureurs.

ET PENDANT CE TEMPS LA...

L'ANCIEN UNDERBOSS DE LA FAMILLE GAMBINO JOUE SA DERNIÈRE CARTE :

Depuis sa condamnation à près vingt années de prison en 2001, l’ancien Underboss de la famille Gambino, Salvatore Gravano, devenu l’un des plus grands témoins dans l’histoire de la Cosa Nostra, essaye de sortir de prison le plus rapidement possible. Incarcéré dans l’enfer carcéral de Florence dans le Colorado, un pénitencier de haute sécurité réservé aux détenus les plus dangereux des États-Unis, Salvatore Gravano avec l’aide de son avocat vont abattre leur dernière carte, pour que l'ancien haut gradé de la famille Gambino puisse retrouver sa liberté, en s'appuyant sur un amendement du Federal Sentencing Guidelines voté l’année dernière. Cet article stipule, qu’un prisonnier fédéraux qui a été condamné pour trafic de drogue et ayant purgé les trois quart de sa peine, peut bénéficier d’une libération conditionnelle, dans le but de réduire la population carcérale. Pour essayer de convaincre la juge fédérale Allynn Ross, qui avait condamné Salvatore Gravano dans son histoire de trafic de drogue, que l’ancien Underboss de la famille Gambino n’est plus le « même homme », son avocat déclara que son client depuis son incarcération, avait fait des efforts pour se réhabiliter. En effet, selon lui, Salvatore Gravano aurait suivi plusieurs programmes autorisés par l’administration de Florence pour les détenus modèles. Il aurait participé entre autres, à la formation de chiens pour les anciens combattants qui selon son avocat Thomas Farinella pourrait lui faire trouver un travail dès sa sortie. Salvatore Gravano a aussi participé à des ateliers culinaires, de photographie, de gestion de la colère, aux services religieux hebdomadaire, mais aussi à des cours de formation générale. Salvatore Gravano cherche à convaincre la juge fédérale, qu’il a vraiment changé, mais Allyne Ross connu pour sa sévérité envers les membres de la Cosa Nostra connait déjà très bien « le personnage ». Lors de sa condamnation pour trafic de drogue, elle avait fustigé le comportement de l’ancien Underboss de John Gotti, déclarant que ce dernier avait « démontré une totale absence de réadaptation et n’avait exprimé aucun remord pour ses crimes antérieurs ». Salvatore Gravano qui est aujourdd’hui âgé de soixante dix ans, rencontre de nombreux problème de santé et devrait être libéré en toute logique en 2019. Mais si la juge fédérale, Allyne Ross statue favorablement en sa faveur, l’un des repentis les plus célèbres de la Cosa Nostra, verrait sa peine réduite de trois ans et serait alors libérable en Juin 2016.

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LES MEMBRES DE LA COSA NOSTRA QUI ONT REFUSÉ DE COLLABORER AVEC LA JUSTICE - PARTIE 2

5 Août 2015, 04:02am

Publié par Xav

LES MEMBRES DE LA COSA NOSTRA QUI ONT REFUSÉ DE COLLABORER AVEC LA JUSTICE - PARTIE 2

La famille Gotti – Gambino : Quand John Gotti occupait le poste de Parrain de la famille Gambino à la fin des années 1980, il avait interdit sous peine de mort qu’un membre initié de la Cosa Nostra décide de plaider coupable s'il était inculpé dans une affaire judiciaire. Condamné à perpétuité en 1992 après le témoignage de son ancien Underboss, Salvatore « Sammy The Bull » Gravano, John Gotti purgera sa peine sans bronché jusqu’à sa mort en 2002 dans l'un des pires pénitenciers fédéraux à l'époque, à Marion dans l’État de l'Illinois. John Gotti avait trois frères, Gene, Peter et Richard, tous des membres initiés de la Cosa Nostra. Gene, se faisait énormément d’argent grâce au trafic de drogue et c’est en partie à cause de l’héroïne, qu’il sera condamné à cinquante ans de prison en 1989. Toujours incarcéré, il sera libérable en 2018, il aura alors passé près de trente ans derrière les barreaux. Peter Gotti a essayé de préserver la domination du Clan Gotti après l’arrestation de John Gotti Jr qui servait d’Acting Boss après l’incarcération de son père. Surnommé « The Dumbest Don » ou le « Parrain le plus stupide », il occupera le poste ultime pendant quelques années, avant d’être inculpé de plusieurs délits dont l’extorsion et le blanchiment d’argent, qui le feront condamner à vingt ans de prison. Souffrant de plusieurs problèmes de santé, et étant aveugle d’un œil (d’où son surnom « One Eyed Pete »), il purge actuellement sa peine de prison au pénitencier fédéral de Terre Haute dans l’État de l’Indiana, pour une date de sortie prévue en 2032. Richard V. Gotti, membre initié de la Cosa Nostra depuis les années 1980, il est surtout connu des autorités pour avoir été condamné à différentes reprises pour extorsion. Son fils Richard G. Gotti est lui un membre intronisé dans la famille Gambino. John Gotti Jr : John Jr est devenu un membre à part entière de la Cosa Nostra après une cérémonie effectuée par son père en 1988. Promu au rang d’Acting Boss après l’incarcération de John Gotti Sr, « Dumbfella » comme il était aussi surnommé par les membres de sa famille, a connu au cours des années 1990 jusqu’au début des années 2000, de nombreux problèmes avec la justice. En 1999, alors qu’il était incarcéré pour plusieurs années pour racket, John Gotti Jr déclara avoir réfléchi sur son avenir au sein de la Cosa Nostra. Il aurait très mal pris d’avoir été rétrogradé au rang de Capitaine après son incarcération, une nouvelle qu’il avait apprise par le biais de son oncle Richard V. Gotti, créant de ce fait d’énorme tension entre John Gotti Jr et le reste de sa famille. En 2008, il sera de nouveau inculpé pour trafic de drogue et pour des meurtres mafieux s’étant déroulé plusieurs années en arrière, des charges qui seront abandonnées par la suite en 2010, faute de preuve. A ce jour, John Gotti Jr, ne serait plus actif au sein de la famille Gambino.

LES MEMBRES DE LA COSA NOSTRA QUI ONT REFUSÉ DE COLLABORER AVEC LA JUSTICE - PARTIE 2

John « Sonny » Franzese : Colombo : Une des légendes vivantes de la Cosa Nostra, John Franzese aura passé plus de la moitié de sa vie derrière les barreaux, pour une carrière criminelle qui a commencé quand Charles « Lucky » Luciano, Joseph Profaci, Vincent Mangano, Gaetano Gagliano, et Joseph Bonanno étaient devenus les Parrains des cinq familles New-Yorkaise. Initié dans la Cosa Nostra sous Joseph Profaci, John Franzese comprit tout de suite que pour réussir dans ce milieu, il fallait se faire respecter, et pour être respecté, il fallait être craint. D’après la justice Américaine, John Franzese aurait participé à près d’une trentaine de meurtres, dont la plupart ne furent jamais élucidés. Au sein de la Cosa Nostra, il était très respecté pour être reconnu comme un tueur, mais aussi pour sa faculté à rapporter énormément d’argent à la famille Colombo. Deux de ses fils seront impliqués dans les affaires de la famille. Le premier Michael, deviendra Capitaine et gagnera des millions de dollars grâce au trafic d’essence avant de quitter sa vie dans la Mafia. Le deuxième, John Jr, ne sera jamais intronisé dans la Cosa Nostra, en raison de ses nombreux problèmes de dépendance à la drogue et viendra même plus tard témoigner contre son père lors d’un procès. En 2010, à l’âge de quatre vingt treize ans, John Franzese sera de nouveau inculpé pour avoir essayé d’extorqué plusieurs clubs de striptease à New-York dont le Penthouse et le Hustler. C’est en fauteuil roulant que le vieux membre de la Cosa Nostra encore connu à ce jour se présenta à son procès, mais sa mentalité n’avait guère changé. De lui-même, les valeurs de la Cosa Nostra étaient toujours intactes, et même malgré son âge avancé, il ne lui viendrait jamais à l’esprit de témoigner contre sa famille. Condamné à huit ans de prison, il purge actuellement sa peine au Métropolitan Center de New-York. Sur les réelles motivations de ne jamais plaider coupable, John Franzese déclara tout simplement : « Que je meurs à l'extérieur ou en prison n’a pas d’importance pour moi, je dois bien mourir quelque part. »

LES MEMBRES DE LA COSA NOSTRA QUI ONT REFUSÉ DE COLLABORER AVEC LA JUSTICE - PARTIE 2

Benjamin « Lefty Two Guns » Ruggiero – Bonanno : Benjamin Ruggiero a dès son plus jeune âge commencé à travailler pour le compte de la Cosa Nostra et en particulier pour la famille Bonanno. Actif dans plusieurs domaines dont le meurtre, Benjamin Ruggiero avait une réputation de tueur à gages, comptant de nombreux assassinats à son actif, c’était un individu craint et respecté, mais sa dépendance aux jeux, retardera son intronisation au sein de la Cosa Nostra, qui eut finalement lieu en 1977. Cette même année, Benjamin Ruggiero qui était un Soldat dans l’équipe de Mike Sabella, fit connaissance d'un Associé de la famille Colombo, connu pour être un voleur de bijoux, Donnie Brasco. Le problème est que Donnie Brasco de son vrai nom Joseph D. Pistonne était en réalité un agent infiltré du FBI, qui de la fin des années 1970 au début des années 1980, infiltra en profondeur la famille Bonanno. Quand les révélations sur sa vraie identité furent dévoilées, Benjamin Ruggiero était devenu un homme à abattre. Lui qui avait commis d’innombrables meurtre et avait montré sa loyauté envers la Cosa Nostra, avait reçu un contrat sur sa tête en raison de son amitié avec Joseph D. Pistonne. Avant d’assister à une réunion qui le menait forcément à sa mort, Benjamin Ruggiero fut arrêté par des agents du FBI et emmené en sécurité dans un lieu tenu secret. De nombreuses fois, les agents fédéraux lui proposèrent d’éviter la prison si ce dernier décidait de collaborer, sa sécurité aurait été même assuré en rentrant dans le programme de protection des témoins. Mais Benjamin Ruggiero refusera et ne dira jamais un seul mot sur ses activités, et pourtant il en savait sur la famille Bonanno. Condamné à vingt années de prison pour divers crimes, il recevra une « annulation de son contrat » » de la part de la hiérarchie de la famille Bonanno, et sera libéré au bout de onze années en raison de ses nombreux problèmes de santé en 1992. Benjamin Ruggiero décèdera d’un cancer du poumon deux ans plus tard en 1994.

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LES MEMBRES DE LA COSA NOSTRA QUI ONT REFUSÉ DE COLLABORER AVEC LA JUSTICE - PARTIE 1

29 Juillet 2015, 07:30am

Publié par Xav

LES MEMBRES DE LA COSA NOSTRA QUI ONT REFUSÉ DE COLLABORER AVEC LA JUSTICE - PARTIE 1

La Cosa Nostra aujourd'hui n'est plus la même organisation criminelle qu'il y a plusieurs décennies. La mentalité de ces membres a beaucoup changé et certains n'hésitent plus à collaborer avec la justice pour éviter des longues peines de prison. Mais comme dans chaque organisation, il y a encore des irréductibles, des mafieux qui ont prêté serment d’allégeance à l'omerta et qui pour rien au monde ne trahiraient les règles fondamentales de la Cosa Nostra. Petit tour d'horizon :

James « Little Guy » Ida – Genovese : Initié dans la Cosa Nostra à la fin des années 1970, James Ida rejoignit en tant que Soldat l’équipe d’une ancienne légende de la famille Genovese, Matthew « Matty The Horse » Ianniello. Très actif dans différents domaines comme l’extorsion et le racket, James Ida sera nommé en quelques années seulement, Capitaine en remplacement de Matthew Ianniello incarcéré, puis Consigliere au début des années 1990. James Ida supervisera directement tous les stands liés à la traditionnelle fête Italienne qui se déroule chaque année dans les rues de Mulbery Streets et de Little Italy, le San Gennaro. D’après le FBI, la famille de la Cosa Nostra exigeait personnellement près de quatre mille dollars aux vendeurs qui voulaient s’installer, collectant de ce fait des centaines de milliers de dollars pour le compte de la famille Genovese. Le racket des familles de la Cosa Nostra sur cette célèbre fête était tellement important, que le maire de l’époque, Rudolph Giulani, avait menacé de l’interdire, les mafieux n’hésitant pas non plus à prendre une partie des dons des participant destinés à la base à l’église catholique et aux diverses institutions de charitables. En 1996, James Ida fut inculpé avec plusieurs membres de la famille Genovese et inculpé de charges tenant de la loi RICO dont différents meurtres. Face à ses accusations, les procureurs fédéraux proposèrent à James Ida une peine de quinze ans de prison en échange d’une collaboration, une offre qu’il refusa sans sourciller. Reconnu coupable, James Ida sera condamné à une peine de prison à perpétuité incompressible qu’il purge actuellement dans le pénitencier fédéral d’Otisville dans l’État de New-York.

LES MEMBRES DE LA COSA NOSTRA QUI ONT REFUSÉ DE COLLABORER AVEC LA JUSTICE - PARTIE 1

Philip Narducci – Capitaine – Philadelphie : Soldat de l’ère Scarfo, Phil Narducci provient d’une famille dévouée entière à la Cosa Nostra. Le père de Phil Narducci, Frank Narducci, était un gangster très haut placé dans la famille de Philadelphie. Après avoir participé à l’assassinat de l’ancien Parrain Philip Testa en 1981, ce dernier sera assassiné par Nicodemo Scarfo Sr en représailles. Malgré cette situation, Phil Narducci restera célèbre à l’ancien Parrain sanguinaire et continuera à exécuter des contrats pour le compte de la Cosa Nostra. C’est pour l’un de ses nombreux assassinats, que Phil Narducci sera inculpé au milieu des années 1980 et condamné à près de quarante années en 1989. Libéré en 2012, après avoir passé plus de vingt ans derrière les barreaux, Phil Narducci a commencé dès sa libération, à travailler dans des affaires légitimes avec des membres de sa vraie famille, en prenant le contrôle de plusieurs boîtes de nuit. D’après les procureurs fédéraux, ces nombreuses années d’incarcération n’ont pas changé la mentalité de Phil Narducci, qui dans l’ombre, avec l’aide de son frère et de mafieux de la vieille école venant de l’époque Scarfo, auraient établi des points d’ancrage dans les rues avec pour but de reprendre le contrôle de la famille.

LES MEMBRES DE LA COSA NOSTRA QUI ONT REFUSÉ DE COLLABORER AVEC LA JUSTICE - PARTIE 1

Anthony « Bruno » Indelicato – Soldat – Bonanno : Fils d’un ancien Capitaine de la famille Bonanno, Alphonse « Sonny Red » Indelicato, Anthony Indelicato aurait selon le FBI participé à l’assassinat de Carmine Galante, Parrain des Bonanno en 1979. Après le meurtre de son père et de deux autres Capitaines en 1981, en raison d'une lutte de pouvoir qui s’était créé après l’assassinat du Parrain entre deux factions, Anthony Indelicato tomba en disgrâce et se cacha pour éviter de se faire exécuter. Accro aux drogues dures et en particulier à la cocaïne, et devant de plus en plus paranoïaque, il obtint un sursis après les arrestations écoulant de l’infiltration menée par l’agent spécial du FBI, Joseph D.Pistonne. Finalement, en 1986, Anthony Indelicato, sera inculpé dans le procès dit de la Commission et condamné à près de quarante années pour le meurtre de Carmine Galante (les autres tireurs dans cette affaire avaient tous été assassinés). Libéré de prison en 1998, Anthony Indelicato retournera dans les rues de New-York et reprendra l’ancienne équipe de son père, mais sera de nouveau incarcéré brièvement pour une violation de conditionnelle. Une nouvelle fois libéré en 2001, la justice Américaine soupçonnera Anthony Indelicato d’avoir participé au meurtre d’un Associé de la famille de Bonanno, Frank Santoro. En 2008, Anthony Indelicato sera condamné à vingt années de prison pour meurtre, une peine qu’il purge actuellement dans le pénitencier fédéral de Fort Dix dans l’État du New-Jersey.

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FUTUR PROCÈS, ARRESTATION ET LIBÉRATION SOUS CAUTION POUR DES CAPITAINES DE LA COSA NOSTRA :

26 Juillet 2015, 08:00am

Publié par Xav

FUTUR PROCÈS, ARRESTATION ET LIBÉRATION SOUS CAUTION POUR DES CAPITAINES DE LA COSA NOSTRA :

LA DÉFENSE PRÉPARE LE PROCÈS DE VINCENT ASARO :

On peut être un membre initié de la Cosa Nostra depuis des dizaines d’années et ne pas vouloir qu’on parle de son passé criminel lors d’un futur procès, c’est un peu ce qui se passe actuellement avec le Capitaine de la famille Bonanno, Vincent Asaro (voir photo). Inculpé en Janvier 2014 de plusieurs crimes crapuleux, dont celui d’avoir commandité le meurtre d’un Associé de la Mafia Paul Katz, mais surtout d'avoir participé à la « préparation » du braquage dit de la Luftansa en 1978, l’avocate du mafieux, Elizabeth Macedonio ne veut surtout pas que les procureurs fédéraux puissent ressortir l’ensemble de son long casier judiciaire, parsemé de plusieurs condamnations à différentes peines de prison, dont une dépendance à l’héroïne quand Vincent Asaro n’avait encore qu’une vingtaine d’années. D’après les procureurs fédéraux, Vincent Asaro aurait arrêté de consommé de la drogue pour pouvoir rentrer dans la Cosa Nostra, mais aurait remplacé sa dépendance à l’héroïne avec une autre « drogue » celui des paris sportifs. Relater des faits qui n’ont rien avoir avec l’affaire dont il est inculpé, pourrait selon la défense donner « une mauvaise image » aux jurés et le cataloguer d’ambler dès le début du procès. Vincent Asaro est encore l’un des seuls membres inculpés en Janvier 2014 a tenter sa chance dans un procès fédéral. Âgé de soixante dix neuf ans, une déclaration de culpabilité signifierait automatiquement une condamnation à mort pour l’actuel Capitaine de la famille Bonanno. Les autres membres inculpés quant-à eux, avaient tous décidé de plaider coupable et ont reçu des verdicts assez cléments. Le fils à Vincent Asaro, Jérôme, Capitaine lui aussi des Bonanno avait été condamné à sept ans et demi de prison en Mars dernier après avoir exhumé le corps de Paul Katz, pour éviter une enquête plus approfondie du FBI. Convaincre un jury fédéral de la non culpabilité de Vincent Asaro sera très difficile et la défense le sait très bien, surtout en sachant que des témoins comme Joseph Massino et Salvatore Vitale respectivement ancien Boss et Underboss de la famille Bonanno qui ont très bien connu les activités criminelles de Vincent Asaro, seront là pour confirmer les accusations de la justice Américaine. Seul petite éclaircie pour la défense, un livre sorti dernièrement par un spécialiste du crime organisé, Daniel Simone, raconte que le Capitaine de la famille Bonanno n’avait rien à voir avec le braquage de la Luftansa, principale inculpation pour le vieux mafieux. D’après l’auteur, après en avoir parlé avec des anciens fédéraux, chacun ont rapporté que les déclarations faites sur Vincent Asaro étaient inexactes, mais que le principal acteur dans cette affaire, n'était autre que l’ancien Parrain de la famille Gambino John Gotti.

FUTUR PROCÈS, ARRESTATION ET LIBÉRATION SOUS CAUTION POUR DES CAPITAINES DE LA COSA NOSTRA :

UN CAPITAINE DE LA FAMILLE COLOMBO ARRÊTÉ :

Cela faisait un petit moment que l'on entendait plus parler de la famille Colombo. La plus petite des cinq familles New-Yorkaise, avait été complètement dévastée et désorganisée après l’inculpation de plusieurs de ses membres en 2011. Ces arrestations avaient démontré une chose, que la famille Colombo comptait dans ses rangs bon nombre de membres qui décidèrent de collaborer avec la justice Américaine pour ne pas terminer leur vie derrière les barreaux. Mais même si on ne connait pas encore au jour d’aujourd’hui qui dirige vraiment cette famille dans « la rue », il ne fait aucun doute que les mafieux de cette organisation continuent toujours de gagner de l’argent grâce aux activités criminelles chères à la Cosa Nostra, comme le racket, l’extorsion et le prêt usuraire. La semaine dernière, le Capitaine Luca DiMatteo (voir photo) âgé de soixante dix ans et son neveu Lucky DiMatteo âgé de quarante six ans, Associé de la famille, ont été arrêtés par des agents fédéraux et accusés de plusieurs charges fédérales tenant de la loi RICO, pour une période allant de janvier 2009 à Juin 2015, soit près de six années d’enquête. Pendant toutes ces années, les deux mafieux ont utilisé des menaces verbales et physiques pour racketter et extorquer un chef d'entreprise d'une société basée à proximité de leur secteur, lui réclamant près de deux cents dollars toutes les deux semaines. Le propriétaire qui payait sans sourciller, par peur des représailles, accumulé les dettes et avait du fermer son entreprise il y a seulement quelques mois. D'après les procureurs fédéraux, les DiMatteo ont aussi « prêté » de l’argent à des individus à des taux d’intérêt exorbitant. Séparément de son oncle, Lucky DiMatteo contrôlait aussi plusieurs clubs de jeux basés à Brooklyn, générant des milliers de dollars à la famille Colombo de paris sportifs illégaux : « Avec nos partenaires du FBI, nous continuons à lutter contre le crime organisé » déclara le procureur fédéral. Connu depuis de nombreuses années par les autorités, Luca DiMatteo qui n’a jamais eu « d’emploi officiel », a gagné pendant toutes ces années de l’argent grâce à « la peur et l’intimidation ». Des rentrés d’argent qui arrivaient toutes les semaines et qui étaient redistribués par la suite à une partie de la hiérarchie de la famille Colombo.

FUTUR PROCÈS, ARRESTATION ET LIBÉRATION SOUS CAUTION POUR DES CAPITAINES DE LA COSA NOSTRA :

CARMINE AGNELLO LIBÉRÉ SOUS CAUTION :

Arrêté en début du mois à Cleveland dans l’État de l’Ohio, l’arrestation de Carmine Agnello avait montré que les tentacules de la famille Gambino allaient bien plus loin que dans la simple ville de New-York. Inculpé d’extorsion et de racket, Carmine Agnello passa devant un juge fédéral la semaine dernière pour demander une libération sous caution qui fut sans grande surprise acceptée. En contrepartie, le Capitaine de la famille Gambino devra s’acquitter de 100 000 dollars et devra porter sur lui par la même occasion un bracelet électronique pour que les agents fédéraux puissent surveiller les moindre de ses mouvements. Cette audience qui n’aura duré que quelques minutes, aura montré diverses tensions entre les procureurs fédéraux et la défense. Les procureurs voulaient que Carmine Agnello ne paye qu'une caution de près d’un million de dollars, en raison de son passé criminel au sein de la famille Gambino. Mais pour les avocats de la défense le discours était assez différent : « Cela fait près de quatorze années que mon client n’a pas été accusé d’un crime », déclara son avocat Ian Friedman, sans préciser que pendant toute cette période, ce dernier comptait aussi les années d’emprisonnement de Carmine Agnello (Incarcéré de 2000 à 2008) : « Il essaye de changer de vie. Il est venu à Cleveland exactement pour ça » tenta se justifier de nouveau Ian Friedman.

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ET PENDANT CE TEMPS LA...

21 Juin 2015, 07:36am

Publié par Xav

ET PENDANT CE TEMPS LA...

LE PROCÈS DE DEUX MEMBRES DE LA FAMILLE DE DÉTROIT VA BIENTÔT COMMENCER :

En 2013, Giuseppe « Joe » D'Anna, âgé de 60 ans et Girolamo « Mimmo » D'Anna âgé de 48 ans (voir photo), deux membres identifiés de la famille de Détroit ont été accusés par la justice Américaine de racket tenant de la loi RICO. Les deux frères ont déjà un lourd passé criminel et sont connus des autorités depuis des dizaines d’années. Nés et ayant vécu une longue partie de leur vie en Italie, Girolamo D’Anna et Giuseppe sont arrivés aux États-Unis au début des années 1990 ou leur oncle, un Capitaine de la famille de Détroit, Anthony « Tony Cars » D’Anna les accueilli à bras ouverts. Gravissant rapidement les échelons de la Cosa Nostra , Girolamo et Giuseppe D’Anna ont commencé a extorqué plusieurs entreprises dont plusieurs restaurants Italiens, mais en 2011, une affaire a mis la lumière sur leur activité. Le propriétaire du restaurant dénommé Kitchen Nonna, Pietro Ventimiglia, avait subi une tentative d’extorsion de la part des deux frères. Cela faisait déjà plusieurs années que Pietro Ventimiglia se faisait racketter, refusant toujours de payer, il avait déjà subi plusieurs provocations des membres de la Cosa Nostra, jusqu’au moment ou Girolamo et Giuseppe D’Anna excédés par son comportement, passèrent à l’acte. Les deux frères arrivèrent dans le restaurant et demandèrent tout simplement si le propriétaire était seul. Répondant positivement, il fut alors battu à plusieurs reprises à la batte de baseball. Ce dernier ne se dégonfla pas et alla à la police porter plainte malgré la réputation sulfureuse des deux membres de la Cosa Nostra, ce qui permit leurs arrestations. En plaidant coupable, Girolamo et Giuseppe D’Anna furent condamnés à trois mois de résidence surveillée, une petite tape sur les doigts. De plus, les frères d’Anna ont déclaré que le propriétaire avait profité de ce procès pour faire de la « publicité » à son restaurant, mettant même des doutes sur les fractures de Pietro Ventimiglia, malgré que ce dernier ai passé près d'un mois à l’hôpital. Mais cette condamnation permit au FBI de surveiller plus activement les activités des deux frères d’où leurs arrestations en 2013. Après trois années de longue procédure, et refusant de plaider coupable, le juge fédéral donna une date d’ouverture du futur procès en automne prochain. Si ces derniers sont déclarés coupables, les frères D’Anna risquent la prison à perpétuité.

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UNE HABITANTE DE NEW-YORK ATTAQUE EN JUSTICE UNE BOULANGERIE DÉTENUE PAR LA FAMILLE GENOVESE :

Dégoutée, oui dégoutée c’est bien le mot que peut ressentir Valerie Williams une habitante de Brooklyn et habituée de la boulangerie Fortunato Brothers Café (voir photo). Dégoutée, car cette dernière avait attaqué à juste titre cette boulangerie Italienne, car elle n’offrait aucun accès pour les personnes handicapées pour que ces derniers puissent rentrer à l’intérieur comme toute personne normale. Victime d’une paralysie cérébrale, Valerie Williams ne se déplace plus qu’en fauteuil roulant, mais en faisant ses achats dans cette boulangerie ou elle est une grande habituée, cette dernière devait toujours attendre à l’extérieur qu’un vendeur vienne lui apporter sa commande. Face à cette injustice, Valerie Williams porta plainte contre le Fortunato Brothers Café réclamant plusieurs milliers de dollars de préjudice. Pour se protéger surtout face aux retombées médiatiques, elle avait même pris un avocat pour se défendre. Le problème dans cette histoire, c’est que cette boulangerie, située dans un quartier à forte densité Italienne, est détenue d’après le FBI par un Associé de la famille Genovese, Mario « Baker » Fortunato. Ce dernier avait d’après le FBI participé à un meurtre mafieux en 1994. Condamné à la perpétuité en 2003, puis de nouveau en appel en 2005, Mario Fortunato avait été finalement acquitté des charges retenues contre lui en 2010 par la Cour Suprême de l’État de New-York. En dédommagement des années passées en prison, une cour fédérale l’avait dédommagée à hauteur de 330 000 mille dollars. Reprenant son travail dans sa boulangerie, les agents fédéraux sont persuadés qu’ils continuent à travailler pour la famille Genovese. L’avocat qui devait défendre Valerie Williams dans cette affaire, à très vite appris que l’individu que sa cliente attaquait en justice avait des liens avec la Cosa Nostra, et décida de retirer contre son grès la plainte de Valerie Williams, pour selon elle éviter des problèmes avec ces individus. Stupéfaite, Valerie Williams n’en revient toujours pas. Les individus en question, elle les connait très bien, elle les surnomme même Les Parrains, car ils avaient l’habitude de trainer devant l’établissement. Mais Valerie William, ne va pas lâcher l'affaire et a repris un autre avocat pour attaquer de nouveau le Fortunato Brothers Café, réclamant près de 2000 dollars, plus cinq cent dollars par infractions commises par l’établissement : « Je n’ai rien contre eux, je peux même vous assurer que j’adore leurs pâtisseries » déclara t’elle.

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PETITE TAPE SUR LES DOIGTS POUR UN MEMBRE DE LA FAMILLE GAMBINO :

Un ancien Capitaine de la famille Gambino, James « Jimmy Boy » DellaRatta a été condamné la semaine dernière à quelques mois de probation, après avoir détourné avec des membres de son équipe en 2010 un chargement de cigarettes pour près d’un million de dollars. Les procureurs fédéraux avaient réclamé une peine d’emprisonnement ferme allant jusqu'à dix huit mois, mais le mafieux qui est aujourd’hui âgé de soixante treize ans rencontre de nombreux problèmes de santé, ce qui a convaincu le juge fédéral qu’un emprisonnement n’était pas la meilleure des solutions. En 2012, Nicholas « Nicky Skins » Stefanelli, un Soldat de la famille Gambino appartenant à l’équipe de James DellaRatta se suicida à l’hôtel Renaissance Meadowlands à Rutherford dans le New-Jersey. La famille Gambino apprit très rapidement que ce dernier collaborait depuis quelques temps avec le FBI et que ce dernier avait même secrètement enregistré plusieurs mafieux de la famille dont James DellaRatta. Les Gambino auraient pu en vouloir à James DellaRatta pour ne pas avoir décelé qu’un membre de son équipe était en train de collaborer avec le FBI, mais cette dernière ne lui teint pas rigueur. Seule sanction, James DellaRatta sera rétrogradé quelques mois plus tard et deviendra un simple Soldat. La famille Gambino évita des sanctions plus sévères contre James DellaRatta, car d'une part Nicholas Stefanelli s’était suicidé et deuxièmement il se révéla par la suite que ces enregistrements n’incriminaient que quelques membres de la famille de Philadelphie. De plus, d’après le FBI, James DellaRatta aurait des relations très étroites avec certains des membres de haut rang de la famille dont Nicholas « Little Nick » Corozzo et Leonard DiMaria.

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ET EN DEHORS DE NEW-YORK ?

4 Juin 2015, 05:01am

Publié par Xav

UN MEMBRE DE LA FAMILLE E KANSAS CITY DÉCÈDE DE CAUSES NATURELLES :          

L’ancien garde du corps et chauffeur de l’ancien Parrain de la famille de Kansas City, Pete Tamburello (voir photo à gauche) vient de décéder de causes naturelles le mois dernier, il avait quatre vingt trois ans. Membre intié de la Cosa Nostra depuis des dizaines d'années, « Pete T » comme il était surnommé par ses Associés et ses amis  est un ancien vétéran de la seconde guerre mondiale, qui malgré sa longue carrière criminelle a tenu des activités légales en ouvrant plusieurs restaurants dans Kansas City. Nicholas Civella, Parrain emblématique de la famille, qui a géré la famille pendant près de trente ans était une personne crainte et respecté, qui n’hésitait pas à utiliser la violence comme moyen de pression sur les politiques de la ville, même à la fin de sa vie. Une scène mémorable restera jamais à marqué dans l’histoire de la Mafia à Kansas City, ou Nicholas Civella en 1980, quelques années avant son décès d’un cancer du poumon, était venu assister à un match de baseball avec Pete Tamburello. Ces deniers s’étaient assis volontairement sur des places réservées à un Sénateur de l'État et au Maire de Kansas City, provoquant par la suite des insultes auprès de la sécurité qui voulait les faire partir du stade, mais aussi avec les journalistes présents lors de ce match. Cette même années, Nicholas Civella sera condamné à une légère peine de prison pour avoir tenté de soudoyer un fonctionnaire du bureau des prisons fédérales, il sera libéré quelques années plus tard pour raison de santé. Pour Pete Tamburello, il sera inculpé en 1985, avec plusieurs mafieux de la Outfit de Chicago dans l’écrémage des différents casinos de Las Vegas, qui à cette époque étaient entièrement contrôlés par la Cosa Nostra, mais sera acquitté de toutes les charges retenues contre lui. Carl « Tuffy » DeLuna, qui était l’Underboss de Nicholas Civella, sera condamné quant-à lui, à près de trente années de prison dans un pénitencier fédéral pour racket. Après cet acquittement, Pete Tamburello continuera a gérer tranquillement ses activités criminelles, sans être inquiété une seule fois par les autorités fédérales. La famille de Kansas City est au jour d'aujourd'hui encore active, elle serait gérée actuellement par John Sciortino et compterait une vingtaine de membres présents dans Kansas City et dans d’autres Etats de la côte Ouest.

L'ANCIEN PARRAIN DE LA FAMILLE PATRIARCA RENTRE DANS UNE MAISON DE TRANSITION :

L’ancien Parrain de la famille Patriarca Luigi « Baby Cabanes » Manocchio (voir photo à droite) a quitté un pénitencier fédéral en Caroline du Nord le mois dernier depuis son incarcération en 2011 pour des charges de racket, pour rentrer dans une maison de transition située dans l’Etat du Massachussetts. Luigi Manocchio a repris les rênes de la famille Patriarca en 1996 après la collaboration de l’ancien Boss Frank Salemme. Après sa nomination, Luigi Manocchio a immédiatement pris ses « quartiers » dans l’Etat du Rhode-Island, une première. Car il faut comprendre une chose, c’est que la famille Patriarca a deux factions distinctes, une à Boston dans l’Etat du Massachussetts, qui avait toujours détenu le pouvoir depuis Raymond Patriarca Sr et une autre plus petite à Providence, « la capitale » de l’Etat du Rhode Island. Bénificiant d’un casier judiciaire qui remonte aux années 1940, Luigi Manocchio a su pendant toutes ces années, accumulé tout le respect nécessaire pour arriver au poste suprême d’une famille de la Cosa Nostra. En 2009, voyant les problèmes judiciaires arrivés mais aussi au vû de son âge avancé, Luigi Manocchio avait annoncé dans un restaurant, accompagné de plusieurs membres de sa famille, qu’il laissait sa place à son Consigliere fraichement élu, Peter « Crazy Horse « Limone, afin qu’il puisse profiter de sa « retraite » avec sa vraie famille en Floride. Deux années plus tard, les agents fédéraux viendront arrêter Luigi Manocchio dans sa nouvelle résidence, l’accusant d’avoir racketté pendant des années plusieurs clubs de stiptease dont le célèbre « Satin Dolls » alias le « Bada Bing » de la série télévisée The Sopranos.

UN SOLDAT DE LA OUTFIT PLAIDE COUPABLE :

Le Soldat de la Outfit, Paul Carparelli (voir photo à gauche), a été emprisonné en Avril dernier après avoir menacé publiquement un individu qui collaborait avec le gouvernement fédéral. Opérant depuis la célèbre ville de Cicéro, connu pour avoir été le quartier général de l’ancien Parrain Al Capone, Paul Carparelli, n’a pas perdu son sang froid depuis son incarcération et a décidé de plaider coupable des charges d’extorsion dont il était accusé, pouvant le faire condamner de ce fait à une peine maximale de douze années dans une prison fédérale. Fier d’appartenir à la Cosa Nostra, Paul Carparelli avait démontré dans plusieurs enregistrements, sa volonté à causé du mal à différents individus qui devaient de l’argent à la Outfit de Chicago. Proche du Parrain actuel Salvatore « Solly D » DeLaurentis, Paul Carparelli avait été utilisé à de nombreuses reprises comme « gros bras » pour recouvrir des « vieilles créances » de cette organisation criminelle encore très active dans l’Etat de l’Illinois. Même détenu sous caution, Paul Carparelli n’avait pas changé son comportement, ce qui avait contraint le juge fédéral en charge de ce dossier de le placer immédiatement en détention au Métropolitan Center de Chicago.

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LA COSA NOSTRA EST-ELLE VRAIMENT UNE MENACE POUR LES COLLABORATEURS DE JUSTICE ?

25 Mai 2015, 06:44am

Publié par Xav

LA COSA NOSTRA EST-ELLE VRAIMENT UNE MENACE POUR LES COLLABORATEURS DE JUSTICE ?

Pour la plupart des membres de la Cosa Nostra qui décident de coopérer avec la justice, une nouvelle vie dans le programme de protection des témoins commence, loin de tout, de leurs anciens amis, « associés de travail », loin des personnes qui seraient susceptibles d’en vouloir à leur vie. Avant de changer d’État et de rentrer dans l’anonymat, certains purgent une peine de prison en raison des nombreux crimes qu’ils ont pu avouer, car témoigner dans un tribunal ne garantit pas à cent pourcent une libération d’office, car la justice qui peut être très clémente, peut aussi condamner certains repentis à de nombreuses années de prison selon les crimes avoués. Majoritairement, les membres de la Mafia Italo-Américaine, qu’il s soient ancien membres initiés ou anciens Associés, qui ont décidé de se retourner contre leurs anciens « amis », ne gardent plus aucun contact avec la Cosa Nostra et vivent désormais dans la légalité, en ayant un travail légitime et seront appelés quelques fois par les procureurs fédéraux pour venir témoigner dans certaines affaires. Mais certains irréductibles décident de continuer à vivre de leur ancienne vie par le biais d’interviews télévisées, en sortant différents livres pour raconter leur ancien parcours criminel, n’hésitant pas à habiter et ceux malgré la grande dangerosité, dans la ville ou ils ont effectué une grande partie de leur vie avec la Cosa Nostra. Certains vivent à visage découvert, ont même ouvert des comptes twitter et sont devenus des personnages marquants de l’après Mafia. La question qui se pose actuellement est comment leurs anciennes familles de crime réagissent-ils, quand ces derniers voient les personnes qui ont collaboré contre eux et qui ont permis de mettre de nombreux membres derrière les barreaux, se « pavaner » dans les médias Américains ?. A une époque pas si lointaine, il n’y avait qu’une solution, le meurtre, une sanction immédiate pour avoir trahit l’omerta, une sanction qui était appliqué automatiquement après ce genre de méfaits, mais ça c’était avant. Aujourd’hui, les mentalités ont beaucoup changé et les familles de la Cosa Nostra veulent prospérer dans l’ombre pour éviter les ennuis avec la justice, et commettre un assassinat contre un ancien membre aussi médiatisé peut avoir des conséquences très négatives et amener des arrestations. Alors la Mafia Italo-Américaine contrairement aux autres Mafia est t’elle aussi tolérante ? Pas forcément. Il faut garder à l’esprit, qu’une organisation criminelle comme la Cosa Nostra est très patiente, elle peut attendre de nombreuses années, voir plusieurs dizaines d’années pour se venger. Pour un ancien membre des Us-Marshalls qui suivaient quotidiennement les membres de la Cosa Nostra dans leur nouvelle vie, cette dernière est très patiente : « Il ne faut pas croire qu’il y des « laissez passer » déclara t’il « La Mafia est très patiente est attend seulement le bon moment ». Parlons de John Alite, un ancien Associé de la famille Gambino, qui fut l’un des amis proche de John Goti Jr. Ce dernier décida de coopérer avec la justice après avoir été inculpé de plusieurs meurtres. Condamné à dix ans de prison en 2010, il sera libéré en 2013 et retournera vivre à proximité de New-York, près de ses anciens « amis ». Aujourd’hui John Gotti Jr et John Alite se livrent à une guerre médiatique sans merci, avec la publication de livres et d’interview télévises, augmentant de ce fait les tensions entre les deux hommes. Alors qu'avant les règlements de compte s'effectuaient dans les rues à coup de mittrailleuse, maintenant elle se fait à coup de tweets et de déclarations dans les médias. Mais pour John Alite, après sa libération il n’y avait qu’une solution pour gagner sa vie, conseiller les jeunes personnes de ne pas « travailler » pour une famille de la Cosa Nostra, en racontant différentes périodes de sa vie : « Je veux leur dire ne pas céder aux intimidations et qu’une autre vie est possible » déclara t’il. Ce dernier a refusé d’intégrer le programme de protection des témoins et de se faire de ce fait « envoyer » dans un autre État pour sa sécurité. Le seul moyen pour lui était de continuer une vie normale, dans la ville ou il a toujours vécu. Prenons l’exemple maintenant de Billy Cutolo Jr un Associé de la famille Colombo et fils d’un célèbre membre de la Cosa Nostra. Son père William « Wild Bill » Cutolo avait été pendant un moment Underboss de la famille Colombo avant d’être assassiné en 1999, un meurtre qui sera orchestré par le fils de Carmine Perscio, Alphonse et John « Jackie » DeRoss qui sera promu Underboss à la place de William Cutollo (Les deux mafieux seront condamnés par la suite à des peines de prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle). Son père l’avait toujours dissuader son fils de « travailler » dans la Cosa Nostra, mais Billy Cutolo Jr aimait l’argent facile et quand son père sera assassiné par la famille Colombo, il décidera de porter un micro et de faire condamner plusieurs membres de la Mafia Italo-Américaine, il apparaitra par la suite dans plusieurs documentaires relatifs à la Cosa Nostra sans être une seule fois inquiété. Parlons maintenant de Michael Franzese. Fils d’une légende de la famille Colombo John « Sonny » Franzese, Michael Franzese était un ancien Capitaine qui gagnait des millions de dollars par semaine dans les années 1980 grâce au trafic d’essence. Condamné à dix ans de prison en 1986, il décidera de lui-même de se « retirer » de la Cosa Nostra un an plus tard et commencera à coopérer avec les autorités, ce qui réduira considérablement sa peine de prison. Une fois libéré, ce dernier déménagera en Californie ou il vit toujours à l’heure actuelle et participe à plusieurs interviews télévisés, en apportant son témoignage à visage découvert dans plusieurs documentaires consacrés à la Cosa Nostra. Sa relation avec son père qui purge actuellement à quatre vingt dix huit ans, une peine de huit ans de prison pour racket (Le deuxième frère de Michael , un toxicomane, Associé de la famille Colombo témoignera contre son père lors du dernier procès) fut affectée, mais le vieux gangster continuera malgré tout à gardé un contact minimum avec son fils ainé, car pour lui Michael Franzese n’avait pas en coopérant « diabolisé » ses anciens associés, il mettait seulement en garde les jeunes de ne pas tomber dans le crime organisé. Lewis Kasman, un ancien Associé de la famille Gambino, considéré comme « le fils adoptif » de John Gotti, sera lui aussi un informateur pendant plusieurs années pour le gouvernement fédéral. Vivant actuellement en Floride, Lewis Kasman ne ressent aucune crainte car pour lui la mentalité Sicilienne qui règne actuellement sur la famille Gambino « a bien changé » : « Je pense qu’elle (La famille Gambino) veut tourner la page et m’oublier et en même temps oublier l’ère Gotti » déclara t’il. Pas forcément, car la Cosa Nostra compte dans ses rangs des membres qui prêtent serment de « tuer » pour la famille et cette dernière à l’avantage d’être très patiente et de régler ses comptes là ou on l’attend le moins.

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LA VIE DES MEMBRES DE LA COSA NOSTRA A L'INTERIEUR DES PRISONS - PARTIE 2

12 Mai 2015, 04:53am

Publié par Xav

La grande spécialité des membres de la Cosa Nostra emprisonnés, ce sont les « banquets ». Par exemple quand le Capitaine de la famille Gambino Nicholas « Little Nicky » Corozzo fut incarcéré au pénitencier fédéral de Fort Dix dans le New-Jersey à la fin des années 1990, il utilisait régulièrement une salle adjacente à son dortoir (qu’il occupait tranquillement avec plusieurs membres de la Cosa Nostra) comme lieu de rendez-vous des détenus, uniquement Italiens, pour manger, jouer aux cartes ,en fait c’était un vrai club social mais à l’intérieur même d’une prison fédérale. Le Capitaine de la famille Gambino avait tout prévu pour aménager au mieux la salle de « réception » et avait demandé à d’autres prisonniers de lui ramener des chaises pliantes. Les collations ne manquaient pas et en cas de « grand évènement » (généralement les mafieux Italiens aimaient se réunir tous les dimanches), les boissons rafraichissantes et les aliments ne manquaient pas et étaient amenés par d’autres individus, la plupart appartenant à des gangs locaux pour quelques dollars. Il faut savoir que par « principe », les membres de la Cosa Nostra venant des cinq familles de New-York, ont toujours été plus respectés que leurs voisines implantées dans les autres Etats Américains et même si toutes sortes de mafieux étaient réunis à la table, Nicholas Corozzo était celui qui inspirait le plus de respect. Pour éviter qui ce genre de situations puisse se produire dans les prisons fédérales, la justice Américaine créa les prisons dites « Supermax », ou les détenus les plus dangereux, qui pourraient commettre ou commanditer des crimes depuis leur cellule, sont isolés du reste du « monde ». Dans les prisons à sécurité maximale, comme ce fut le cas auparavant à l’USP Marion ou maintenant avec le pénitencier Supermax dans l’État du Colorado, les membres de la Cosa Nostra sont beaucoup plus isolés. L’un des premiers mafieux à subir un régime aussi strict fut sans nul doute John Gotti, ancien Parrain emblématique de la famille Gambino à la fin des années 1980, qui fut incarcéré à vie à l’USP Marion au début des années 1990. A l’intérieur, il paya un gang notoire des prisons Américaines, les Aryan Brotherhood pour le protéger. John Gotti inspirait déjà le respect auprès des autres détenus, mais sa protection n’était pas assurée en raison de son confinement très important, près de vingt trois heures par jour dans sa cellule. De plus dans une prison de sécurité maximale, les détenus ne peuvent pas se réunir entre eux, les messages et les ordres passent alors très lentement. D’ailleurs John Gotti sera agressé par un autre détenu dénommé Walter Johnson et demandera au gang qui veillait à sa protection, de mettre un contrat sur sa tête, le détenu sera alors placé en isolement jusqu’à sa libération. Les prisons Supermax ont été élaborées par le gouvernement fédéral pour « détruire psychologiquement » les prisonniers mêmes les plus robustes. Le confinement du prisonnier dans sa cellule plus de vingt trois heures par jours et le fait de n’avoir aucun contact avec les autres prisonniers peuvent rendre fous n’importe quels détenus, mais elle peut aussi les endurcir. Vincent « Vinny Gorgeous » Basciano, ancien Acting Boss de la famille Bonanno, fut condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle en 2011 et transféré au vu de sa dangerosité dans le complexe fédéral de Supermax dans le Colorado. Dès son arrivée, Vincent Basciano fut placé directement dans le « block H » réservé aux terroristes, la justice Américaine ne voulait prendre en effet aucun risque. Dans des enregistrements dévoilés par l’ancien Parrain de la famille Bonanno, Joseph Massino, il s’était révélé que Vincent Basciano voulait lancer un contrat contre le procureur fédéral qui était en charge du dossier Bonanno à cette époque, Greg Andres, et qui avait permit de nombreuses arrestations et surtout plusieurs collaborations au sein de la famille mafieuse. Au bout de quelques années « au trou » et en raison de sa bonne conduite, Vincent Basciano quitta le quartier d’isolement pour atterrir dans un autre block cellulaire ou ses voisins de cellule ne sont autre que Theodore Kaczynski, surnommé « Unabomber » par les médias Américains ou encore Robert Hanssen, un ancien agent de la CIA qui donnait des informations aux services secrets Russe. En quittant le régime spécial ou il était affecté, Vincent Basciano, eut le droit de reprendre un contact régulier avec sa famille et surtout avec sa maitresse Debra Kalb. Une télévision en noir et blanc fut installée dans sa cellule ne diffusant bien entendu que des programmes religieux ou éducatifs. De plus, grâce à un contrat passé entre la prison fédérale et certains coiffeurs de l’Etat du Colorado, Vincent Basciano pouvait se permettre de garder ses cheveux soigneusement coiffés, une chose très importante pour ce dernier, qui était « obsédé » par son apparence personnelle. (Vincent Basciano tenait  un salon de beauté à New-York dénommé Vinny Georgous d’où son surnom).

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LA VIE DES MEMBRES DE LA COSA NOSTRA A L'INTÉRIEUR DES PRISONS - PARTIE 1

9 Mai 2015, 08:05am

Publié par Xav

Dans le film de Martin Scorsese « Les Affranchis », il y a une scène assez marquante, ou on peut apercevoir Henry Hill (joué par Ray Liotta) abordé sa peine de dix années de prison dans les meilleurs conditions possibles, entouré de ses « amis » mafieux, qui contrôlaient une bonne partie d’un réfectoire pour eux. A l’intérieur, ces derniers s’adonnaient volontiers à la cuisine, et recevaient des gardiens grassement achetés, toutes sortes de provisions. Mais dans la réalité cela donne quoi ?. Pour commencer, il faut savoir que Henry Hill, qui était un Associé de la famille Lucchese, a vraiment connu cette situation quand il fut incarcéré. Condamné à près de dix ans de prison en 1972 pour extorsion, il purgea sa peine dans le pénitencier fédéral de Lewisburg dans l’Etat de Pennsylvanie, une prison fédérale connue pour sa dureté, mais aussi par le nombre important de membres de la Cosa Nostra à y avoir séjourné. Aux États-Unis, les membres affiliés au crime organisé sont généralement transférés plusieurs fois dans différentes prisons fédérales pour éviter que ces derniers puissent « prendre leur marque ». Les pénitenciers fédéraux ont plusieurs catégories, faible, moyenne et maximale sécurité, selon la dangerosité du détenu, celui-ci peut donc être placé dans l’une des prisons aux quatre coins des Etats-Unis. Lewisburg est considéré par le Bureau Fédéral des Prisons (BOP), comme un pénitencier de haute sécurité. En arrivant sur les lieux, Henry Hill fut accueilli par une ribambelle de mafieux de différentes familles, dont son protégé, un Capitaine de renom au sein de la famille Lucchese, Paul Vario, qui purgeait une peine de six ans en 1973 pour évasion fiscale. Les prisons fédérales sont très différentes des prisons d’Etats. Elles sont jugées « mieux équipées », mais c’est là aussi le plus souvent que peuvent se regrouper les plus grands criminels des Etats-Unis, mais pour un membre de la Cosa Nostra arrivant dans une prison fédérale, son passé au sein de la pègre le suit et il est très souvent très respecté dès son arrivée à l’intérieur des murs. Il faut savoir, qu’à l’intérieur d’une prison, les mafieux ne se regroupent pas par familles, mais par affiliation à la Cosa Nostra. Il n’est pas rare de voir différentes membres de plusieurs familles se parler entre eux, « travailler » ensemble, se regrouper ensemble, dans un seul but, purger leur peine le plus facilement possible et surtout pour assurer un maximum de protection vis-à-vis des autres détenus ,le principal dans cette histoire, c’est d’être Italien, bien que la hiérarchie des détenus selon leur grade à l’extérieur (Soldat, Capitaine, Boss), est très bien respecté. Paul Vario, en raison de sa grande influence à l’extérieur de la prison avait le droit à un régime spécial, et dirigeait sans grande difficulté la plupart des gardiens. Dans le secteur de Paul Vario, il y avait Henry Hill bien sûr, mais aussi son ami, Giovanni « Johnny Dio » Dioguardi, un Soldat de la famille Lucchese, qui purgeait une lourde peine de prison pour avoir jeté de l’acide au visage d’un journaliste, mais aussi l’ « équipe Gotti », avec Jimmy Doyle, Oreste Abbamonte. D’après Henry Hill, les mafieux restaient toute la journée au même endroit, ou ils cuisinaient, vaguaient à leur occupation, pour lui Paul Vario par exemple est allé moins de cinq fois à la cantine de la prison. Chose courante, le travail dans un pénitencier permet de réduire la peine d’un détenu de quelques jours par mois. Paul Vario comme la plupart des membres de la Cosa Nostra en avait un, mais il faisait faire le travail par un détenu lambda, qu’il payait quelques dollars ou qu’il protégeait, vérifiant tout de même bien que les jours soient bien décomptés pour lui. Des membres de la Cosa Nostra aspirent une sorte « d’aura » auprès des autres prisonniers, ils sont souvent très enviés et la plupart des autres prisonniers son prêts pour attirer leur faveur de faire n'importe quoi pour être respecter et surtout pour être protéger. Dans les blocs ou étaient regroupés la plupart des mafieux, il n'est pas rare que par exemple, la plupart d'entre eux pouvaient avoir leur cuisinier personnel, les Parrains incarcérés étaient toujours protégés de leurs Soldats au sein même de la prison. Comment s’occuper quand on est condamné à une très longue peine de prison ? en formant un groupe de musique par exemple. Carmine « The Snake » Persico, le Parrain actuel de la famille Colombo, avait été condamné à près de cent années de prison dans le procès dit de « La Commission » dans les années 1980. Avant d’être transféré dans le pénitencier fédéral de Butner dans l’État de Caroline du Nord ou il réside actuellement, Carmine Perscio purgeait sa peine à Lompoc en Californie, deux ans après avoir quitté l’USP Marion dans l’État de l’Illinois, une des prisons les plus dures des États-Unis, le mafieux avait déjà « bien voyagé ». Une fois à Lompoc, les conditions de détention étaient moins difficiles et elle permit à Carmine Persico avec d’autres détenus d’origines italiennes pour la plupart, de créer un groupe de musique dénommé les Lompoc Four, avec à la batterie Carmine Persico, Anthony Senter (Associé de la famille Gambino qui faisait partit de l’équipe de Roy DeMeo), Joseph Russo (Ancien Consigliere de la famille Patriarca) à la guitare et Mark Reiter au micro. Le groupe rencontra un sacré succès auprès des autres détenus et permit aux mafieux de passer moins de temps en cellule.

Scène de la prison dans le film de Martin Scorsese : Les Affranchis

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LES GANGS DE MOTARDS ALLIÉS OU ENNEMIS DE LA COSA NOSTRA ?

3 Mai 2015, 08:49am

Publié par Xav

LES GANGS DE MOTARDS ALLIÉS OU ENNEMIS DE LA COSA NOSTRA ?

Les gangs de motards ont toujours été pour la Cosa Nostra, une seconde force de frappe pour le passage à tabac d’individus ou pour le recouvrement des « créances » des différentes familles. Les familles de la Cosa Nostra ont eux aussi des membres capables de « commettre des assassinats », mais le recours au meurtre est généralement quelque chose qui est utilisé que très rarement, les conflits étant généralement réglées par plusieurs réunions à comité restreinte dans différents lieux isolés ou à l’arrière d’un parking en plein milieu de la nuit. Les motards des différentes organisations criminelles comme les Hells Angels ou les Outlaws ont toujours été très appréciés par les différentes familles mafieuses, car ces derniers n’hésitent pas une seule seconde à utiliser la violence physique ou les armes pour résoudre un « problème », dans un sens, ils font le sale boulot et laisse les mains propres aux Italiens. Plusieurs exemples peuvent prouver la coopération entre ces gangs de motards et la Cosa Nostra. Dans les années 1970 à Cleveland, une guerre opposa les Italiens dirigés par John Scalish puis ensuite par James Licavoli et Danny Greene un gangster Irlandais pour le contrôle de différents rackets. Pendant plusieurs mois, des attentats à la bombe (qui est normalement strictement interdit dans les règles de la Cosa Nostra) seront orchestrés avec l’aide des Hells Angels aidant de ce fait les mafieux Italiens dans cette guerre et de tuer Danny Greene grâce à un explosif placé dans une voiture garée à coté de la sienne en 1977 . A Philadelphie, une alliance a été trouvée entre la Mafia italienne et les Hells Angels pour le contrôle du trafic de stupéfiants. Dans l’Illinois, ou les Outlaws originaire de cet État et qui sont très bien implantés, ont décidé depuis longtemps de participer régulièrement à des activités criminelles avec l’aide la Outfit de Chicago. Une enquête menée par le FBI et l’ATF (Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives) en 2008, avait démontré que Michael « The Large Guy » Sarno, un Capitaine de la Outfit basé à Cicero (Michael Sarno purge au jour d’aujourd’hui près de vingt cinq années de prisons pour divers racket) avait demandé à des membres des Outlaws de faire « exploser » différents commerces qui devaient de l’argent à la Outfit ou qui refusaient de payer. Au Canada, pendant plusieurs années une guerre opposa les Hells Angels dirigé par Maurice Boucher surnommé « Mom » et les Rock Machine de Salvatore Cazzetta, un conflit qui pris fin la fin des années 2000, grâce à l’aide de l’ancien Parrain, Vito Rizutto, qui servit de médiateur dans cette affaire. Comme toutes organisations criminelles, les gangs de motards sont dispersées dans plusieurs États Américains sous le nom de «chapitre ». La semaine dernière, les Highwaymen Motorcycle basés à Détroit ont récemment trouvé une solution dans le « conflit » qui les opposait à la famille mafieuse implantée dans cet État. Avant, sous le règne de Giacomo « Jack » Tocco, les affaires avec les différents gangs de motards dont les Highwaymen Motorcycle étaient gérées par un Capitaine, Frank « Frankie The Bomb » Bommarito, un membre respecté de la famille de Détroit dont le frère, Anthony, servait de Consigliere à Giacomo Tocco. Mais dès l’arrivée de Jack « Jackie The Kid » Giacalone, du changement fut effectué. Par principe, les autres organisations criminelles comme les gangs de motards, peuvent contrôler différents rackets appartenant historiquement à la famille de Détroit, en n’oubliant pas de leur verser un pourcentage de leur bénéfice. De plus, ils peuvent aussi collaborer avec la Cosa Nostra dans différentes affaires ou un pourcentage est alors établi, généralement beaucoup plus favorable pour les Italiens. Mais dès l’arrivée du nouveau Parrain, Frank Bommarito fut rétrogradé au rang de Soldat. Le mafieux qui avait une très bonne connaissance des différents gangs de motards dans les environs, fut « dépouillé » de ses affaires et gère désormais, selon certaines sources judiciaires, une équipe d’Associés loin de ses anciens rackets. Pour les Highwaymen Motorcycle,cela fut considéré comme une « provocation » surtout qu’avec Jack Giacalone, les règles furent changées et le pourcentage a reversé à la Cosa Nostra fut beaucoup plus important. Les tensions furent tellement conséquentes, que Jack Giacalone se déplaça lui même avec son Acting Peter Tocco (le neveu de l’ancien Parrain Giacomo Tocco) pour se réunirent avec les membres dirigeants des Highwaymen Motorcycle pour trouver alors une solution à un problème qui pouvait vite dégénérer. Jack Giacalone aurait aussi des problèmes avec les Outlaws Motorcycle, une branche du célèbre gang de motards installé à Boston. Ces derniers, n’avaient pas eux aussi tellement appréciés que Frank Bommarito soit retiré se tous ses rackets, de plus, le « tribu » versé aux Italiens avaient considérablement augmentés. Ce n’est pas la première fois que Jack Giacalone a des problèmes avec les Outlaws. Au début des années 1990, Jackie the Kid avec eu des gros problèmes avec l’ancien chef des chefs des Outlaws Harry « Taco » Bowman (actuellement incarcéré à perpétuité pour plusieurs charges fédérales tenant de la loi RICO), un individu égocentrique qui adorait se balader avec une cape ornée d’une croix gammée, pour des tensions liées à plusieurs rackets, ce qui avaient contrains son oncle qui était à l’époque Acting Boss de la famille, Anthony Giacalone de lancer un contrat contre Harry Bowman, un contrat qui fut annulé par la suite quand Frank Bommarito encore lui, avait finalement réussi à trouver un « accord de paix » entre les deux partis.

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