OPERATION « THE VIG IS UP » LANCÉE CONTRE LA FAMILLE LUCHESSE

L’opération « The Vig Is Up » a été lancée aujourd'hui contre la famille Lucchese, permettant d’inculper une dizaine d’individus, tous accusés d’avoir dirigé pendant plusieurs années, des opérations de prêts usuraires, rapportant plusieurs millions de dollars par an à cette organisation criminelle. D’après les procureurs fédéraux, cette enquête qui aura duré près d’un an, est la plus grosse affaire de prêt usuraire dans cet État depuis plusieurs années. Tout a commencé par la surveillance d’un Soldat de la famille Lucchese, Dominick Capelli âgé de soixante et un an, domicilié à New-Rochelle, mais qui gère ses activités criminelles depuis son club social installé dans le Bronx. Le procédé utilisé par les mafieux de la famille Lucchese est exactement le même adopté par les membres de la Cosa Nostra depuis des dizaines d’années. Dominick Capelli avec l’aide de ses Associés, ont proposé à des individus, dont la plupart s’étaient ruinés par des dettes de jeux et divers paris sportifs, de se faire prêter de l’argent à des taux exorbitants pour se renflouer financièrement. Le problème est que le remboursement devait se faire de manière hebdomadaire et si l’individu en question ne pouvait pas rembourser, alors les taux d’intérêts augmentaient et par conséquence, la dette devenait de plus en plus importante, un cercle vicieux et surtout sans fin. Les mauvais payeurs à moitié ruiné, qui ne pouvaient pas rembourser les mafieux, se faisaient molester, menacer physiquement et par moment, risquaient de se faire assassiner. Pour le bureau des procureurs : « Cette bande de criminels à attaqué les New-Yorkais en utilisant une opération de jeux pour pouvoir proposer par la suite des prêts à taux usuraire ». Pour mener à bien cette enquête, les agents fédéraux, avec l’aide des policiers du NYPD ont utilisé des caméras de surveillance, des enregistrements audio effectués par des informateurs non identifiés, des écoutes téléphoniques, pour pouvoir amasser toutes les preuves possibles permettant à ces inculpations. Les individus en question risquent au maximum près de vingt cinq années de prison dans un pénitencier fédéral, mais il est fort probable que dans les prochaines semaines voire les prochains mois, les différents inculpés essayent de négocier des accords de plaidoyer assez avantageux pour éviter un procès.