UN SOLDAT DE LA FAMILLE DECAVALCANTE PLAIDE COUPABLE SANS AUCUNE EXCUSE AUX VICTIMES
Aucune compassion, aucune émotion, aucune excuse, c’est le sentiment qu’a pu laisser paraître Jerry Balzano, un Soldat de la famille DeCavalcante lors de sa comparution devant un tribunal fédéral cette semaine. Petit retour en arrière. Deux semaines jour pour jour après l’acquittement de Vincent Asaro, un Capitaine de la famille Bonanno, Jerry Balzano conduisait un véhicule sur une autoroute de l’Etat de New-York. Depuis quelques kilomètres, le Soldat de la famille DeCavalcante fulminait. Un autre automobiliste collait d’un peu trop près à son gout son véhicule et pire encore, essayait de le doubler de force. Le Soldat de la famille DeCavacante arriva à un point de non retour, quand il stoppa net sa voiture, sortit et commença a agresser verbalement l’individu en question : « Tu veux jouer à ça ? Je vais te couper les couilles moi. Tu veux jouer au dur ». Après la parole, la violence physique est intervenue très rapidement. Alors que la femme de la victime, appelait la police réclament de l’aide, stipulant que son mari se faisait agresser, Jerry Balzano en profita pour lui assener plusieurs coups de poings. Une fois sa folie passagère terminée, le Soldat de la famille DeCavalcante se précipita, accompagné d’un témoin qui le raccompagna vers son véhicule, pour partir à toute vitesse. La police ne mit pas très longtemps pour identifier Jerry Balzano, surtout que la scène fut filmée par la femme de la victime. Il n’y avait alors pas énormément de possibilité pour Jerry Balzano. Connu des services de police, ayant déjà purgé plusieurs peines de prison pour divers trafics, la juge fédérale demanda à incarcérer immédiatement le Soldat de la famille DeCavalcante, avant une prochaine comparution dans son tribunal. Son avocat ne mit pas très longtemps pour comprendre, que s’il n’y avait pas d’accord de plaidoyer, surtout que Jerry Balzano roulait sans permis et était en liberté surveillée, il pouvait se retrouver quelques années à l’ombre. Un accord de culpabilité fut donc trouvé rapidement avec les procureurs fédéraux. Devant la juge fédérale, Jerry Balzano avoua seulement avoir frappe « intentionnellement » la victime, qui présente dans le tribunal, poussa un énorme soupir. Pour ce « coup de sang » le Soldat de la famille DeCavalcante risque jusqu’à deux années de prison dans un pénitencier fédéral, une broutille pour ce dernier, qui en plus de purger sa peine, renforcera sa crédibilité au sein de cette organisation criminelle, qui est actuellement en pleine réorganisation. Le verdict sera énoncé en Mai prochain. En attendant, Jerry Balzano est retourné, escorté, dans sa cellule du Métropolitan Center de New-York.