JOHN GOTTI JR AURAIT DONNÉ DES INFORMATIONS A LA JUSTICE AMERICAINE
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John Gotti, célèbre Parrain de la famille Gambino à la fin des années 1980, ressentait une profonde haine contre le gouvernement fédéral, mais aussi pour les « rats », les membres de la Cosa Nostra qui décidaient de se retourner contre « leurs anciens amis » pour éviter une peine de prison, et qui à cette époque, devenaient de plus en plus nombreux. John Gotti faisait parti d’une génération, qui après avoir prêté serment d’allégeance à la Cosa Nostra, respecté l’omerta jusqu’à la fin, malgré les pressions exercées par la justice Américaine et surtout malgré les lourde peines de prison. Depuis quelques semaines, l’actualité de la Mafia Italo-Américaine se concentre essentiellement sur le fils de John Gotti. Après la parution du livre de John Alite, ancien Associé de la famille Gambino et ancien meilleur ami de John Gotti Jr (voir photo), qui critiqua très sévèrement ce dernier, l’accusant d’avoir profité de son père pour faire « carrière » dans la Cosa Nostra et démontrant que John Gotti Jr se comportait par moment très bizarrement, John Gotti Jr avait répliqué avec lui aussi la parution d’un livre sur sa vie avec son père, de son enfance à son parcours dans l’une des cinq familles de New-York. Dans les prochains jours, George Anastasia, spécialiste de la famille de Philadelphie, va lui aussi sortir un livre sur John Gotti Jr et John Alite, révélant certains documents confidentiels pouvant créer un séisme dans le monde souterrain de la Cosa Nostra. La question qui va se poser maintenant est de savoir si John Gotti Jr aurait tenté de coopérer avec la justice Américaine lors de son arrestation en 2004. Des documents du FBI démontreraient en effet que John Gotti Jr, s’était réuni avec ses deux avocats, lors d’une réunion avec des procureurs fédéraux et certains agents du FBI en 2006, petit retour en arrière. Après sa libération de prison en 2005, John Gotti Jr fut tout de suite accusé de racket et d’avoir tenté d’assassiner Curtis Sliwa, un présentateur de radio, qui dénigrait à l'antenne son père John Gotti, alors à l’époque Parrain de la famille Gambino en 1992. En 2006, le doute planait déjà sur cette réunion, et l’avocat de John Gotti Jr, Charles Carnesi, avait balancé les rumeurs d’un revers de la main, prétextant que « oui, il y avait bien eu une réunion », mais avait « fermement » déclaré que son client n’avait incriminé personne et qu’il n’avait « jamais eu l’attention de coopérer ou de témoigner contre qui que se soit ». Mais les documents qui vont être révélés dans les prochains jours montrent autre chose de totalement différent. Même si John Gotti Jr n’avait signé aucun document stipulant sa coopération avec le gouvernement fédéral, ce dernier n’aurait pas hésité « à donner » certains noms et aurait même détaillé certaines histoires qui eurent lieu au sein de la famille Gambino, quand son père était encore le Parrain de cette organisation criminelle. Pour son ancien ami, John Alite, ce comportement est typique de John Gotti Jr, qui « blâme très rapidement » les personnes pour se couvrir personnellement. John Gotti Jr, aurait fait remarqué aux procureurs et aux agents du FBI à cette époque, que le meurtre de James Hydell, orchestré par l’ancien Underboss de la famille Lucchese, Anthony « Gaspipe » Casso, avait faillit entrainer une guerre entre la famille Gambino et la famille Lucchese. James Hydell, avait été torturé et tué, car il avait tenté d’assassiner Anthony Casso. Ce dernier, qui était un Associé de la famille Gambino, avait la particularité d’être le neveu d’un Capitaine de la famille Gambino, Daniel « Danny » Marino. Après ce meurtre, Anthony Casso, voulait des explications sur la participation d’Angelo « Couac-Couac » Ruggiero dans cette tentative de meurtre. La famille Lucchese voulait la tête d’Angelo Ruggiero sur un plateau, mais pour John Gotti cela était impossible, ce dernier était son meilleur ami, il lui ordonna plutôt de se « mettre au vert », le temps que la situation se décante un peu. John Gotti Jr déclara aussi qu’un célèbre Associé de la famille Gambino dénommé Joseph « Joe The German » Watts, s’était identifié dans plusieurs meurtres dont celui John Cannano (Au départ, le FBI avait classé l’affaire, déclarant que l’Associé de la famille Gambino s’était suicidé. Finalement, plusieurs années plus tard, il se révéla que John Gotti, aidé de plusieurs membres de la famille Gambino, ont forcé l’individu à se pendre à une branche) en 1984 et de Vito Borelli en 1975. John Gotti Jr, raconta aussi que l’ancien Soldat de la famille Gambino, Anthony « Tony Lee » Guerrieri, avait ses entrées dans les bureaux du procureur du district du Queens, dirigé à cette époque par l’ancien procureur John Santucci (Le procureur démissionna par la suite, après avoir été surpris en train de déjeuner avec un Associé de la famille Gambino dénommé Salvatore Reale). Des informations qui si elles sont confirmées pourraient être dévastatrices pour l’entourage de John Gotti Jr et pour lui-même. Ce dernier profitant allégrement de son parcours dans le crime organisé et de la personnalité de son père pour écrire un livre et faire un film sur sa vie. John Gotti n’avait déjà pas très apprécié que son fils décide de plaider coupable à la fin des années 1990. Ce dernier qui purgeait une peine à perpétuité incompressible et qui souffrait de plusieurs cancers, lui avait dit de se battre comme « un homme » plutôt que de « s’allonger » devant le gouvernement fédéral.