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PAS DE NOUVELLE CHANCE POUR L'ANCIEN UNDERBOSS DE LA FAMILLE GAMBINO :
Il n’y aura pas de troisième chance pour Salvatore « Sammy The Bull » Gravano (voir photo), ancien Underboss de la famille Gambino devenu collaborateur de la justice. Condamné au début des années 2000 pour trafic d’extasie alors qu’il était dans le programme de protection des témoins, Salvatore Gravano espérait pouvoir sortir de prison plus rapidement que prévu, après qu’une loi fédérale passée l’année dernière, permet désormais de mettre en liberté les prisonniers fédéraux condamnés pour trafic de drogue et ayant purgé au moins les trois quart de leur peine. Son avocat avait écrit dans une lettre adressée au juge fédéral Allyne Ross, que son client avait « énormément changé », et qu’il avait profité de sa longue peine dans le pénitencier fédéral de Supermax dans l’État du Colorado pour essayer de changer de comportement. Mais la jugé fédérale, intransigeante, connue pour sa sévérité envers les membres de la Cosa Nostra, a rejeté en bloc sa remise en liberté. Dernièrement elle avait déjà sous-entendue que Salvatore Gravano avait « démontré une totale absence de réadaptation et n’avait exprimé aucun remord pour ses crimes antérieurs ». Elle précisa dans son rapport d’audience, qu’elle ne se laisserait pas « bernée » par sa demande de libération et de sa soi-disant « réhabilitation ». Pour la juge fédérale, la réponse est simple, elle ne prendra pas le risque de remettre en liberté un individu qui au début des années 1990, avait réussi à avoir « l’accord du siècle » et qui a exprimé aucune « forme de remords » depuis son incarcération. Pour elle s’il devait avoir réhabilitation, c’était quand Salvatore Gravano avait intégré le programme de protection des témoins avec sa famille, or c’est pendant cette période, que ce dernier montra au grand public qu’il était toujours un individu dangereux qui se moquait éperdument des lois en vigueur. Si la demande de l’ancien Underboss de la famille Gambino avait été acceptée, ce dernier aurait pu sortir de prison dès cet été, face à ce refus, Salvartore Gravano devra attendre Septembre 2017 pour pouvoir sortir de l’enfer carcéral ou il est actuellement et pouvoir commencer une « nouvelle vie » avec des lourdes contraintes judiciaires.
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UN CAPITAINE DE LA FAMILLE GAMBINO PLAIDE NON-COUPABLE :
Carmine Agnello (voir photo), Capitaine de la famille Gambino, installé à Cleveland et ancien beau-fils du célèbre Parrain John Gotti, a décidé de plaider non-coupable des accusations d’extorsion et de racket. Selon le FBI, Carmine Agnello a gagné des millions de dollars en vendant les métaux provenant de véhicules volés à une entreprise voisine. Pour augmenter les bénéfices de la revente, le Capitaine des Gambino n’hésitait pas avant de passer la voiture au broyage, de mettre du sable à l’intérieur pour y augmenter le poids et donc augmenter sa revente. Selon les enquêteurs, Carmine Agnello payait une cinquantaine de dollars les « petites mains » chargées d’acheminer les véhicules jusqu'à à sa casse dont il est le propriétaire. L’enquête avait commencé, quand le nombre de voitures volés avaient considérablement augmenté sans que ces derniers ne soient retrouvés. En Juillet dernier, pendant une audience sur sa mise en liberté sous caution, les procureurs fédéraux avaient demandé à ce que le juge en charge du dossier réclame une caution de près d’un million de dollars pour que Carmine Agnello puisse retrouver la liberté, mais au final, elle avait été fixée à cent mille dollars. La semaine dernière, les procureurs sont revenus une nouvelles fois à la charge pour augmenter sa caution, sans succès, au grand soulagement de l’avocat de Carmine Agnello : « Une caution d’un million de dollars est absurde » déclarant aussi que l’entreprise que détenait son client était « légitime ». Les procureurs fédéraux avaient prétexté que Carmine Agnello était un « membre encore influent » du crime organisé, et que « les risques de fuite étaient importantes » : « La représentation faite par la défense sur Carmine Agnello prétextant qu’il est un bon père de famille, travailleur est trompeuse. Il n’a qu’une seule famille et c’est la famille Gambino » avait déclara l’un des procureurs.
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UN CAPITAINE DE LA FAMILLE LUCCHESE PLAIDE FINALEMENT NON-COUPABLE :
Un Capitaine de la famille Lucchese anciennement actif ans l’État du New-Jersey, Martin Taccetta (voir photo) a finalement décidé de plaider non-coupable des accusations de paris illégaux ayant rapporté près de 2,2 milliards de dollars à la famille Lucchese sur une période de deux ans. Il réfute l’argument des agents fédéraux qui avaient déclaré que Martin Taccetta avait dès 2005, soit quelques mois après sa sortie de prison pour un vice de procédure, travaillait pour les Lucchese et avait utilisé la violence pour récupérer de l’argent à des mauvais payeurs. Depuis quelques semaines, Martin Taccetta essaye de trouve un accord de culpabilité sur une affaire de meurtre datant de 1993. En effet, à cette époque, le Capitaine de la famille Lucchese avait été acquitté de l’homicide d’un Associé, Vincent « Jimmy Sinatra » Craparotta, mais reconnu coupable de racket. Malgré sa non-culpabilité dans cette histoire de meurtre,, un juge fédéral l’avait condamné à purger près de trente années de prison en raison de ses antécédents de violence et de ses anciennes condamnations. Ce verdict avait été « cassé » par un juge en 2005, qui avait déclaré que Martin Taccetta n’avait pas un subit un « procès juste », mais cette peine fut de nouveau confirmée en appel en 2009. Aujourd’hui âgé de soixante trois ans, Martin Taccetta se rend compte qu’avec une nouvelle condamnation pour paris illégaux, accumulé avec le restant de sa peine à purger, il pourrait terminer sa vie derrière les barreaux. De plus, il se rend aussi compte que s’il avait plaidé coupable en 1993 de cet homicide, il aurait été condamné à une peine plus légère et serait surement aujourd’hui un homme libre. Le problème pour le mafieux est que tous ses appels ont été rejetés, la justice Américaine n’ayant pas tellement apprécié l’attitude « désinvolte » de Martin Taccetta, qui avait prétexté dès sa sortie de prison en 2005, qu’il n’était « en aucun cas » l’auteur du meurtre de Vincent Craparotta. Aujourd’hui avec ce retournement de situation pour pouvoir sortir de prison le plus rapidement possible, la justice Américaine déclara que Martin Taccetta ne peut plaider coupable de nouvelles accusations, car cela pourrait le faire condamner pour « parjure ».