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LA COSA NOSTRA TOUJOURS PRÉSENTE DANS LES DOCKS DE NEW-YORK ET DU NEW-JERSEY - PARTIE 2

11 Juillet 2018, 16:30pm

Publié par Xav

Pasquale « Patty » Falcetti Sr
Pasquale « Patty » Falcetti Sr

Récemment, le Waterfront Commission Of New-York Harbor, a eu dans le collimateur un autre membre du ILA (International Longshoremen Association), Frank Ferrara qui aurait détourné près de 355 000 dollars pour le compte de qui ?, pour la famille Genovese. Pourtant l’ILA se défend que le crime organisé ne représente plus une menace pour les quais de New-York et du New-Jersey et parle même d'harcèlement de la part des autorités : « Aujourd’hui, les quais reposent sur des artisans et des dockers hautement qualifiés. Nous voulons simplement travailler, mais les polices de New-York et du New-Jersey inventent des délits fantaisistes, déclarant qu’on offre des emplois No-Show et par la même occasion traitent les travailleurs honnêtes comme des criminels » déclara l’un de leur porte-parole. Depuis des années, l’ILA demande à l’État du New-Jersey de faire supprimer le Waterfront Commission, arguant que cette commission entravait la négociation entre les différents syndicats du front de mer, mais un juge de Newark empêcha toute manœuvre de la part de cet État, stipulant qu’il était dans « l’intérêt public que la commission puisse poursuivre son travail d’enquête et de réglementation ». On retourne sur Frank Ferrara. Il s’avéra très rapidement que cet individu avait des liens très étroits avec un Capitaine de la famille Genovese Pasquale « Patty » Falcetti Sr, qui a déjà été accusé d’avoir extorqué les frais de pensions de plusieurs dockers avec l’aide de Andrew Gigante arrêté en Janvier dernier. Identifiés comme des membres de la Cosa Nostra, les membres de l’ILA ont pourtant eu l'interdiction de s’associer avec ce genre d’individus, mais Frank Ferrara entretenait une amitié depuis des années avec Andrew Gigante. Mais les preuves contre le docker étaient trop importantes, les agents du FBI avaient même réussi à intercepter plusieurs appels entre Frank Ferrara et Pasquale Falcetti Sr.  Pour défendre son client, l'avocat de Frank Ferrara à écrit au Waterfront Commission Of New-York Harbor, déclarant que son client n’avait jamais été accusé de commettre des actes répréhensibles depuis le début de sa carrière : « En près de quarante ans, Frank Ferrara n’a jamais détourné la moindre cargaison ». L’ancien chef de la criminalité dans le New-Jersey approuve totalement le travail effectué par la commission, justifiant que la plupart des extorsions orchestrées sur les docks de New-York et du New-Jersey étaient dûs à des associations mafieuses soigneusement bien placées. Pour ce denier le grand public ne prend pas conscience du problème car « il n’y a pas de corps dans les rues », donc aucun article dans les journaux. Pour le grand public, l’image de la Cosa Nostra restant insatiablement collée avec le meurtre, or cette organisation criminelle n'utilise pas le meurtre pour extorquer et racketter les docks par son influence envers les syndicats. Pour justifier ses propos, il se basa sur la dernière enquête effectuée par la Waterfront Commission, qui stipule qu’au moins quinze membres de la Cosa Nostra, venant de sept familles différentes étaient impliqués au jour le jour sur ces extorsions, sans compter toutes les connexions annexes : « Sur les docks, vous ne pouvez pas effectuer le moindre mouvement sans que le fils, la fille, le gendre, le neveu, le cousin ou le filleul d’un membre intronisé de la Cosa Nostra ne soit au courant de ce que vous faites » déclara t’il.