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UN MEMBRE DU CONSEIL MUNICIPAL DE NEW-YORK FAIT L'ÉLOGE D'UN ASSOCIÉ DE LA FAMILLE BONANNO

26 Juin 2018, 15:22pm

Publié par Xav

Robert Pasini
Robert Pasini

Un conseiller municipal du quartier du Queens a adressé à un juge fédéral, une lettre pour soutenir un Associé de la famille Bonanno. Robert Pasini. Inculpé en Août dernier dans une opération lançée contre plusieurs membres de la Cosa Nostra, dont le Capitaine de la famille Bonanno, Ronald « Ronnie G » Giallanzo, Robert Pasini avait été accusé de paris illégaux, n’hésitant pas à utiliser la violence pour récupérer l’argent des mauvais payeurs. Très rapidement, pour éviter une lourde peine d'emprisonnement, Robert Pasino, trouva un accord de culpabilité avec l’équipe de procureurs. Ce plaidoyer, assez avantageux sur la forme au vue de la nature des crimes commis par l'Associé de la famille Bonanno, prévoit que Robert Pasini devra rendre au gouvernement fédéral près de 50 000 dollars et qu’il purgera par la même occasion, une peine comprise entre quinze et vingt et un mois de prison dans un pénitencier fédéral. Actuellement libéré sous caution, l’Associé de la famille Bonanno, devrait prochainement se retrouver en face d’un juge fédéral pour recevoir sa condamnation et pour essayer de convaincre le magistrat que ce dernier n’est pas un criminel endurci, il a demandé à la plupart de ses soutiens d’envoyer des lettres pour essayer de faire pencher le verdict en sa faveur. Ce conseiller municipal du 32ème district de New-York, a dans sa circonscription, entre autre, les quartiers d’Ozone Park et de Howard Beach, des lieux ou la Cosa Nostra à encore actuellement une présence assez significative. Selon le politicien, Robert Pasini est un « bon gars, aimable et dévoué à sa famille ». Mais quand des journalistes interrogèrent le conseiller municipal, lui demandant des explications sur cette fameuse lettre, ce dernier ne se dégonfla, et précisa que « s’il le fallait », il « en écrirait une deuxième ». A côté de ses activités au sein de la Cosa Nostra, Robert Pausini est aussi un homme d’affaires, qui le propriétaire de plusieurs boutiques d’épiceries et de restauration Italienne, dont le All American Bagel and Barista à Howard Beach. Mais selon les procureurs fédéraux, l’Associé de la famille Bonanno aurait dirigé pendant plusieurs une boite de paris sportifs pour le compte de la famille Bonanno. Lors de son inculpation, les procureurs fédéraux avaient par ailleurs, précisé que Robert Pasini menaçait régulièrement, par le biais de ses collègues mafieux, les mauvais payeurs en leur déclarant vouloir « les enculer avec une batte de baseball » s’ils ne remboursaient pas leur dette de jeux. Lors de  lors de son accord de plaidoyer, face au juge fédéral, Robert Pausini avait spécifié qu’il travaillait pour une « entreprise », sans citer formellement que l'« entreprise » en question était la famille Bonanno. En tout, près de 80 lettres sont arrivées sur le bureau du juge fédéral, la plupart précisant que Robert Pasini avait aidé énormément de personnes après que l’Ouragan Sandy ait frappé les côtes du New-Jersey et le sud de New-York en 2012. La lettre établie par le conseiller municipal fut écrite en Février, mais fut seulement rendue public par la justice Américaine ce mois-ci. Dans une enquête effectuée par des journalistes de New-York, il s’avéra que Robert Pasini avait versé près de deux cent cinquante dollars dans la campagne de ce fameux conseiller municipal et que sa femme, quelques semaines plus tard, avait versé cent dollars de plus. Une autre affaire inculpant Robert Pasini est actuellement en cours. Selon les documents dévoilés par les procureurs fédéraux, l’Associé de la famille Bonanno a été inculpé d’harcelement sexuel, après avoir pris la main de l’une des ses employés pour la mettre sur son sexe. Une jounaliste, proche de Robert Pasini, s’est vu elle aussi inculpée, d’avoir « menacé, intimidé et harcelé » le père de la victime, pour qu’il puisse convaincre sa fille de retirer sa plainte. La journalise en question, qui selon les procureurs, à plusieurs dettes de jeux envers des membres de la famille Bonanno, avait contacté par le biais de son journal, le père de la victime, en lui donnant rendez-vous dans un Starbucks à New-York. Lors de son rendez-vous, elle avait déclaré au père qu’elle agissait pour « le compte de la famille Bonanno et non pour son journal ».