UN SOLDAT DE LA FAMILLE LUCCHESE VEUT TERMINER SA VIE AVEC SES PROCHES EN ITALIE

Un Soldat de la famille Lucchese âgé de quatre vingt dix ans, s’est lancé dans une bataille judiciaire dans un seul but, pouvoir terminer sa vie auprès de ses proches en Italie. Frank « Frankie Pearl » Frederico est actuellement coincé chez lui, quelque part à New-York, et souffre d’après son avocat de plusieurs problèmes de santé, comme l’hypertension et des problèmes cardiaque. Le Soldat de la famille Lucchese est soumis à des strictes contraintes sur sa liberté surveillée, en raison de sa condamnation pour un double meurtre sordide, un soir d’été, en Août 1989. Ce jour là, Robert Kubecka et Donald Bartow, deux entrepreneurs dans l’industrie des déchets, qui étaient prêts à témoigner contre la famille Lucchese, furent froidement assassinés dans le comté de Kubecka, dans leur propre bureau. Sur les lieux du crime, les enquêteurs ont trouvé trois groupes sanguins, qui donneront trois années plus tard, l’identité d’un individu, Frank Frederico. Convoqué devant un grand jury en 1992, le Soldat de la famille Lucchese préféra s’enfuir en Italie, pour éviter la moindre inculpation. Curieusement, ne se sentant plus en danger, Frank Frederico, reviendra à New-York en 2003, ou il se fera arrêté par les agences gouvernementales dans un magasin de beignets dans le Bronx. Les preuves étaient accablantes. Risquant la prison à perpétuité, le Soldat de la famille Lucchese préféra négocier un accord de plaidoyer avec les procureurs fédéraux, quinze ans, pour un double meurtre, une aubaine. En 2016, après avoir purgé plus de la moitié de sa peine, Frank Frederico sera libéré sous caution, assigné à résidence, une situation encore active à l’heure actuelle. Cette semaine, devant un juge fédéral à New-York, son avocat ont déclaré que la peine d’incarcération de leur client, l’avait complètement « changé ». Mais pour les procureurs fédéraux, Frank Frederico ne « pouvait pas avoir un traitement spécial », en raison de son « crime extrêmement grave » et que ses problèmes de santé ne devaient pas être « un prétexte » pour devoir remettre en cause ses contraintes sur sa liberté surveillée. Avant de quitter la salle d’audience, son avocat tentèrent une nouvelle fois d’amadouer le juge, qui rendra son verdict dans les prochains jours : « Mon client est vraiment proche de la mort. Est-ce vraiment votre rôle de vouloir encore le condamner pour le punir d’un crime dont il a purgé sa dette à la société ? ».