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UN ANCIEN ASSOCIÉ DE LA FAMILLE GENOVESE TÉMOIGNE DANS LE PROCES DE LA FAMILLE BONANNO

9 Mars 2016, 05:48am

Publié par Xav

UN ANCIEN ASSOCIÉ DE LA FAMILLE GENOVESE TÉMOIGNE DANS LE PROCES DE LA FAMILLE BONANNO

Anthony Zoccolillo (voir photo) est désormais une « vedette » du petit écran. Mais avant de devenir une célébrité dans l’émission de téléréalité « Mama's Boy » diffusé sur la chaîne NBC, Anthony Zoccolillo était par le passé un Associé de la famille Genovese. Ce dernier faisait parti de l’équipe du Soldat, Salvatore « Sally KO » Larca qui opérait depuis le Bronx. Inculpé pour trafic de drogue, il décida d’enregistrer des membres supposés de la Cosa Nostra , dans une vente de plusieurs kilos de drogue, que le Soldat de la famille Genovese comptait envoyer en Caroline du Nord. Aujourd’hui, Anthony Zoccolillo est de nouveau en pleine lumière, mais pas devant un écran de télévision, mais dans un tribunal fédéral, pour le procès de plusieurs membres de la famille Bonanno : « Je sentais que c’était la seule chose à faire » déclara Anthony Zoccolillo à la barre des témoins. L’ancien Associé de la famille Genovese connaissait très bien Ernest Aiello, l’un des accusés, un Acting Capitaine de la famille Bonanno. Les deux hommes ont malgré leur appartenance à des familles différentes de la Cosa Nostra, travaillé ensemble dans le Bronx. Anthony Zoccolillo déclara qu’Ernest Aiello était un « homme fait » de la famille Bonanno, et qu’il lui avait expliqué à plusieurs reprises comment « emballer de la marijuana » sans attirer l’attention des autorités fédérales. Calmement, il commença à détailler la personnalité d’Ernest Aiello, qui le regardait fixement : « Il était paranoïaque », déclarant que l’Acting Capitaine de la famille Bonanno acheté plusieurs téléphones portables qui étaient déjà « brouillés » au Canada pour parler de ses affaires illégales, dont les paris sportifs. En Février 2013, pour éviter une peine pouvant aller jusqu’à trente années derrière les barreaux (au final, il purgera seulement dix sept mois de prison), Anthony Zoccolillo accepta de porter un micro, une période stress qui marque encore énormément l’ancien Associé de la famille Genovese : « Je portais un fil et je mettais en danger ma vie tous les jours. Je collaborais car ma vie dans le crime organisé était trop stressante ». Lors du contre-interrogatoire, l’un des avocats de la défense essaya de discrédité le témoin du gouvernement, le traitant de « menteur, d’opportuniste, qui n’a cherche qu’une chose, sauver sa peau ». Pour prouver qu’ Anthony Zoccolillo n’était pas une personne de confiance, l’un des avocats de la défense raconta une anecdote qui s’était passé au début des années 2000. A cette époque, Anthony Zoccolillo était parti à Amsterdam et ramena près de vingt milles pilules d’oxycodone, avant qu’il ne soit arrêté à son retour, à l’aéroport de Newark. En plaidant coupable, Anthony Zoccolillo sera condamné à trente trois mois de prison, mais surtout, son accorde de plaidoyer stipulait bien, que désormais, qu’il ne serait plus impliqué dans des activités illégales. En concluant, l’avocat de la défense raconta, qu’à sa sortie de prison, Anthony Zoccolillo, continua à vendre de la marijuana et d’autres produits stupéfiants à des gangs d’origine Albanais : « Votre parole ne vaut rien. Vous avez déjà prouvé par l passé que vous feriez tout et n’importe quoi pour vous en sortir de nouveau ».