«AUCUNE D'INQUIETUDE» A AVOIR POUR UN SOLAT DE LA FAMILLE BONANNO
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Une chose est sûre, le Soldat de la famille Bonanno, Anthony « Skinny » Santoro (voir photo), ne prend pas du tout son procès au sérieux. Pourtant les charges retenues contre lui sont importantes et pourraient le voir incarcérer plus de vingt ans derrière les barreaux, mais chaque journée de procès, est un amusement pour Anthony Santoro, décontracté, souriant, jovial, rien ne le perturbe. Après le témoignage de l’ancien Capitaine James « Louie » Tartaglione pendant plus de deux jours qui fut marqué par la violence des débats, la semaine dernière ce fut aux enquêteurs de se présenter à la barre pour raconter en détail l’arrestation et la perquisition du domicile Anthony Santoro. Vêtu d’un costume belge et d’une chemise blanche, ce dernier s’est encore présenté une nouvelle fois avec un grand sourire, riant même en voyant son avocat arrivé avec un tee-shirt qui aurait servi selon les procureurs à « nettoyer les armes à feux » du Soldat de la famille Bonanno. Pendant la perquisition de son domicile, les enquêteurs ont comptabilisé près de sept armes à feux, plusieurs cartouches de munitions, vingt quatre comprimés de pilule Viagra, neuf sacs de marijuana et quarante cinq mille dollars en liquide. Les agents fédéraux, avaient aussi perquisitionné la Cadillac du Soldat de la famille Bonanno, sans pour autant trouvé quelque chose de compromettant. Pendant cette fouille, l’agent fédéral présent à la barre, déclara qu’Anthony Santoro a été très « courtois » voire « chevaleresque », n’empêchant en aucun cas les enquêteurs à fouiller son appartement. Quand les agents fédéraux passèrent les menottes au Soldat de la famille Bonanno, pour l’amener dans leur locaux, Anthony Santoro déclara même : « Sans rancune, je sais que vous faites votre travail, mais je prends l’entière responsabilité, ma compagne n’a rien avoir la dedans », Anthony Santoro faisait référence à sa petite-amie, présente sur les lieux, Christine Alfieri. Mais pour les procureurs, l’appartement et la voiture appartenait à cette dernière et elle ne pouvait pas prétendre, qu’elle n’était pas au courant des activités de son compagnon, un prétexte que l’avocat de la défense essaya de démonté de toutes pièces : « Avez-vous demandé lors de cette perquisition, a qui appartenait cette maison, a qui appartenait cette Cadillac ? », « Non » répondit l’agent fédéral. Ce dernier déclara, qu’il n’était pas renseigné au préalable avant de perquisitionner le domicile, sans savoir alors, que ce domicile était occupé par plusieurs personnes : « Je croyais que c’était une maison individuelle. J’ai effectué les recherches selon l’adresse du mandat » déclara de nouveau l’agent fédéral. La technique employée par les avocats de la défense est simple, essayer de convaincre le juré que les armes à feux trouvées lors de la perquisition du domicile, n’appartenait pas forcément à Anthony Santoro, mais à d’autres individus logeant dans l’appartement. De plus, pour la défense, il a été prouvé que les empreintes digitales d’Anthony Santoro n’ont jamais été trouvées sur les armes à feux, prouvant de ce fait que son client n’avait rien avoir avec cette histoire. Nicholas « Nicky The Mouth » Santora, qui a servit pendant un certains temps d’Underboss de la famille Bonanno, écoutait médusé le témoignage de l’agent fédéral. Suivant les débats assis sur un fauteuil roulant, il aurait selon les procureurs fédéraux, supervisé les activités criminelles de la famille Bonanno, dans le domaines de paris sportifs, du trafics de drogue et dans l’extorsion.