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LA VIE DE VINCENT ASARO DANS LA COSA NOSTRA PASSÉE AU CRIBLE

28 Octobre 2015, 07:27am

Publié par Xav

LA VIE DE VINCENT ASARO DANS LA COSA NOSTRA PASSÉE AU CRIBLE

Être un membre à part entière de la Cosa Nostra, ne rime pas forcément avec argent, respect et grande vie. Dans cette organisation criminelle, la plupart se font énormément d’argent, d’autres, ont du mal à joindre les deux bouts et quelques-uns gagnent assez d’argent mais le dépensent très vite dans les paris sportifs. Arrivés à un âge avancé, l’aigreur chez certains membres de la Cosa Nostra se fait de plus en plus forte. Aigries d’avoir laissé passer des gros coups, de pas en avoir assez profité, comme par exemple ne pas avoir ramassé plus d’argent lors du célèbre braquage de la Lufthansa. Il y a quatre ans, Gaspare Valenti, le cousin du Capitaine de la famille Bonanno, Vincent Asaro (voir photo actuellement jugé à New-York, était en train d’enregistrer une conversation assez intéressante sur l’amertume que pouvait ressentir le vieillissant Capitaine de la Cosa Nostra. Vincent Asaro ressassait le passé et déclara à son cousin que sa part lors du fameux braquage, n’avait pas été aussi important (près de 500 000 dollars). A cette époque, comme simple Soldat, il gérait pour la famille Bonanno, l’aéroport de JFK à New-York et avait beaucoup aidé James « Jimmy The Gent » Burke dans la préparation de ce vol, en fournissant la sécurité et le matériel nécessaire. James Burke avait du mal à se dire qu’il devait partager une partie de ce butin, près de six millions de dollars en liquide et en bijoux, avec d’autres Affranchis. A cette époque, Vincent Asaro toucha une très belle somme d’argent, mais qui fut selon Gaspare Valenti complètement dépensée dans les courses hippiques. Mais Vincent Asaro en voulait toujours plus, et près de vingt cinq ans après les faits, il avait toujours dans son esprit qu’il n’avait pas touché assez, que James Burke, avait tout gardé pour lui : « Nous n’avons pas eu tout l’argent que nous étions censés avoir. Nous nous sommes faits baisé dans tous les sens à cause de ce putain de James Burke » déclara t’il à son cousin, visiblement encore très énervé par cette affaire. Vincent Asaro ne savait pas forcément qu’il était en train de se faire enregistrer, et que plus tard, ces bandes audio serviraient aux procureurs fédéraux pour lancer plusieurs inculpations dans la famille Bonanno des années plus tard. Alors que les enregistrements étaient en train de défiler dans une salle d’audience médusée par la conversation entre les deux hommes, Vincent Asaro mâchoire serrée, fronça les sourcils et n’hésita pas à lancer quelques insultes à son cousin : « Espèce de grosse merde » lui lança t’il. Dans ce braquage, Jimmy Burke devait reverser une partie du butin à différents Associés de la famille Lucchese, qui seront par la suite tous assassinés, des meurtres dont Vincent Asaro n’est pas inculpé aujourd’hui et dont l’investigateur présumé aurait été James Burke. En assassinant les auteurs du fameux casse, James Burke, pouvait garder encore plus d’argent pour lui, mais une partie, devait quand même être partagée avec deux membres de la famille Bonanno qui avaient eux aussi participé au vol, Gaspare Valenti et Danny Rizzo. Ironiquement, Vincent Asaro se plaignait à son cousin que James Burke « avait gardé tout l’argent pour lui » mais selon Gaspare Valenti, sa part fut complètement « volée » par le Capitaine de la famille Bonanno, sans aucune explication. Pour Danny Rizzo, même après avoir participé au casse du siècle, il devint lui aussi complètement fauché. Tout au long de sa carrière criminelle, le Soldat de la famille Bonanno ne gagnait pas assez d’argent et cela lui arrivait à certains moments de venir réclamer quelques dollars auprès de son Capitaine : « Je pensais qu’il plaisantait » déclara Vincent Asaro, faisant référence au fait que Danny Rizzo l’avait attrapé quelques jours avant cet enregistrement, en demandant à son Capitaine, s’il pouvait lui dépanner de 200 dollars et un paquet de cigarettes. Ces derniers temps, Vincent Asaro ne vécut plus de la même façon qu’il y a plusieurs années, les rentrées d’argent étant de moins en moins nombreuses pour le Capitaine de la famille Bonanno, qui fit que ce dernier demanda de l’aide à son propre fils, Jérôme, un membre initié de la Cosa Nostra sans succès, au grand désespoir de son père : « Mon fils est un salaud. Il veut rien me donner, il brise mon cœur ». Vincent Asaro avait toujours prétexté qu’il avait « perdu » son fils depuis qu’il en avait fait un Capitaine et que ce dernier n’avait aucune reconnaissance malgré le fait qu’il lui avait donné son entreprise de clôture et surtout, qu’il l’avait aidé à rentrer dans la famille Bonanno.