LA FEMME DE GEORGE BORGESI DANS LE COLLIMATEUR DE LA JUSTICE
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En marchant dans le tribunal fédéral, Alyson Borgesi a pris l'habitude de saluer les personnes présentes, qu'elle côtoie maintenant depuis plusieurs semaines : "Appréciez vous le spectacle" lança t'elle à un journaliste tout en rigolant. Mais alors que le procès de son mari arrive dans son 2ème mois, il y a quelques jours, l'image d'Alyson Borgesi a bien changé. En effet, quatre jurés ont déclaré qu'Alyson Borgesi essayait avec d’autres membres de sa famille, de les "intimider". Une semaine avant, cette dernière avait été accusé par les deux témoins du gouvernement, Louis Monacello et Anthony Aponick de participer "activement" à l'"entreprise criminelle" de son mari. D'après eux, elle transmettait des infos de George Borgesi (à droite sur la photo) à la famille de Philadelphie et acceptait sans sourciller les milliers de dollars que lui donnait Louis Monacello tous les mois. D'ailleurs ce dernier, lui avait donné le surnom d'"Alyson Corleone" en référence au film de Francis Ford Copolla "The Godfatfer". Les procureurs fédéraux avaient eux aussi changé leur stratégie depuis le premier procès, en essayant de démontrer que cette dernière s'impliquait réellement dans les affaires courantes de la famille de Philadelphie. Son nom fut tellement cité lors de ces derniers jours qu'un membre de sa famille déclara en rigolant : "Quand sera t'elle inculpée?". Alyson Borgesi avait nié catégoriquement toute implication dans la Cosa Nostra à Philadelphie, refusant de parler à la presse pour selon elle, ne par "perturber" le procès de son mari. Mais certains spécialistes du crime organisé ont du mal a réellement cerner la personnalité d'Alyson Borgesi. Depuis l'incarcération de son mari dans une prison fédérale en 2001, cette dernière avait donné l'image d'une "épouse aimante", qui soutenait George Borgesi en allant le voir et en lui téléphonant à plusieurs reprises. D'autre part, les lettres envoyées par George Borgesi à sa femme reste un mystère. D'après Louis Monacello, le Consigliere de la famille de Philadelphie, utilisait un langage codé pour parler des affaires de la famille mafieuse. Dans une de ses lettres, Alyson Borgesi décrivit un informateur du gouvernement comme un "putain de gros rat". Pour plusieurs journalises, elle a une image différente de la première épouse de George Borgesi, Dina Borgesi, qui était de nature très calme et très discrète. George Borgesi et son ex-femme avait décidé de divorcer après sa condamnation en 2001. Alyson Borgesi s'était mariée dans une cérémonie en 2004, qui s'était tenue dans la prison fédérale ou le Consigliere de la famille de Philadelphie était incarcéré. Pour l'ancien bras droit de George Borgesi Louis "Finger Bent Lou" Monacello, depuis son mariage, Alyson Borgesi s'était beaucoup plus impliquée dans les affaires de son mari. D'après ce dernier, elle savait pertinemment que l'argent qu'elle recevait tous les mois étaient gagné grâce aux activités illégales de Louis Monacello. Le deuxième témoin du gouvernement, Anthony Aponick, avait déclaré qu'en 2005, qu'il soupçonnait Alyson Borgesi d'avoir écrit un message sur le site internet "WhosARat.com", ou elle aurait marqué : "Ce type là (en référence à Anthony Aponick) est un consommateur régulier d’héroïne et a essayé à plusieurs reprises de gagner de l'argent en vendant de la drogue". La personne qui avait écrit ce message, utilisait le pseudo "Phily 22" et avait posté sur le topic, une photo d'Anthony Aponick avec son mari dans la prison fédérale ou ils étaient tous les deux incarcérés. Mais pour les procureurs fédéraux, seulement une poignée de personne avait pu avoir accès à cette photo dont Alyson Borgesi : "C'était évident que c'était elle. Les deux seules personnes qui pouvaient avoir accès à cette photo et Georgie (George Borgesi) et Alyson" déclara Anthony Aponick la semaine dernière. Pour les avocats de la défense, les deux témoins du gouvernement, Anthony Aponick et Louis Monacello étaient des "menteurs désespérés" prêt à tout pour réduire leur peine de prison. Mais la seule chose ou les procureurs fédéraux et les avocats de la défense peuvent être d'accord, est sur la relation "sincère" qu'entretien Alyson Borgesi avec son mari. En effet, ce dernier se retourne très souvent pendant le procès pour envoyer des "baisers" à sa femme. D'ailleurs, Anthony Aponick avait déclaré pendant le procès que George Borgesi lui avait demandé à sa sortie de prison en 2003 d'envoyer une "douzaine de roses" à sa compagne en écrivant sur la carte "Je sais que tu es avec moi à dix mille pourcents".